Les pathologies en lien avec la chaleur ont représenté 1,13% du total des passages aux urgences et 2,83% de l’activité de SOS médecins pour des motifs de coups de chaleur et hyperthermies pour la journée du 30 juin (impact stabilisé avec un jour de décalage). L’impact sanitaire observé par Santé Publique France touche toutes les classes d’âges et toutes les régions ; une diminution globale du recours aux soins lié à la chaleur est toutefois notée.
La Direction générale de la santé rappelle que la vigilance orange est déclenchée par Météo France lorsque les seuils d’alerte départementaux [1], établis sur des critères météorologiques et sanitaires, sont dépassés pendant 3 jours et 3 nuits consécutifs et donc susceptibles d’entraîner des effets sanitaires importants notamment chez les personnes vulnérables. Le passage en niveau de vigilance jaune implique que ces indicateurs sont repassés sous les seuils départementaux mais pas une absence de risque sanitaire. Cet épisode exceptionnel de canicule ayant été particulièrement long, des effets sanitaires peuvent encore survenir dans les prochains jours.
Ainsi les préfets des départements placés en vigilance jaune restent particulièrement attentifs à la mise en place des mesures de protection des personnes les plus vulnérables, notamment l’appui aux personnes âgées à domicile ou aux personnes sans abri, ainsi qu’aux personnes présentant des maladies chroniques pour lesquelles une décompensation cardiaque ou respiratoire peut survenir plusieurs jours après la fin de l’épisode.
Par ailleurs Santé Publique France poursuit la surveillance épidémiologique de l’impact de cet épisode et dressera un bilan complet de l’impact sanitaire de cet épisode à la fin du mois.
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