L’ensemble des données recueillies à ce jour par la direction générale de la santé indique que
la part des pathologies en lien avec la chaleur dans l’activité totale des services d’urgence et
de l’association SOS Médecins a augmenté progressivement depuis le début de l’épisode. Ce
phénomène touche toutes les classes d’âges et toutes les régions concernées.
Les pathologies en lien avec la canicule (principalement coups de chaleur, déshydratation,
hyponatrémie) représentent à ce jour environ 1,5 % des recours au système de soins. Il n’y a
donc pas à ce jour d’afflux massif vers les services d’urgence, ni de signal d’excès de mortalité
mais ce signal est toujours différé et le bilan définitif ne sera disponible que fin juillet.
Les autorités sanitaires ont été par ailleurs informées de plusieurs noyades, dont huit ce jour,
au cours des derniers jours et en appellent à la responsabilité de chacun pour les prévenir. La
direction générale de la santé renouvelle ses recommandations en cas de baignade pendant
un épisode de fortes chaleurs : ne pas quitter des yeux ses enfants, ne pas se baigner dans
des zones interdites à la baignade et rentrer progressivement dans l’eau lorsque la différence
de température avec l’air est importante.
Les effets sanitaires de la chaleur étant bien souvent différés et augmentant avec la durée de
l’épisode, il convient également d’être particulièrement attentif aux personnes vulnérables et
aux personnes présentant des maladies chroniques qui risquent une décompensation de leur
pathologie plusieurs jours après l’épisode.
La Direction générale de la Santé appelle à nouveau l’ensemble des acteurs à poursuivre leur
mobilisation de terrain pour réduire au maximum l’impact de cette canicule exceptionnelle.
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