Point de situation COVID-19| Communiqué de presse du 17 juillet 2020

La circulation du virus responsable de la COVID-19 est en augmentation : 3 800 cas par semaine, hausse des recours à SOS médecins, des passages aux urgences, du nombre de clusters, 600 hospitalisations par semaine dont plus de 70 en réanimation. Les R effectifs sont au-dessus de 1 dans la plupart des régions. Cette augmentation, modérée, s’inscrit dans le contexte où une proportion très insuffisante de patients présentant des symptômes réalisent un test virologique.

En Mayenne, la situation épidémiologique évolue avec une incidence et un taux de positivité des tests élevés. Cette situation témoigne du fort potentiel évolutif qui demeure quand le virus continue de circuler et que les conditions de transmission sont favorables. Ce département est classé en niveau de vulnérabilité élevé et des mesures de gestion sont prises.

En Guyane, l’épidémie se poursuit, mais le pic épidémique semble dépassé. A Mayotte, le pic épidémique a été dépassé et l’épidémie poursuit sa diminution. Ces deux départements sont classés en niveau de vulnérabilité élevé.

La poursuite de la circulation virale incite à la plus grande vigilance. Les congés d’été, susceptibles de favoriser les comportements à risque : déplacements, évènements et regroupements familiaux ou amicaux, diminution de l’adoption systématique des mesures de prévention (respect de la distance physique, lavage des mains, port du masque, éviter embrassades et serrage de mains…) sont des facteurs susceptibles de favoriser la reprise de l’épidémie !

Afin d’éviter tout rebond, il apparaît indispensable que nous adoptions collectivement et rigoureusement les mesures de prévention, dont le port du masque dans les espaces collectifs clos. Chaque personne présentant des symptômes, même bénins, doit rapidement réaliser un test virologique, immédiatement respecter les mesures d’isolement et informer ses contacts. Certes, il est difficile de renoncer à un week-end en famille ou à des jours de vacances à cause d’un test positif mais ceux d’entre nous, qui sont confrontés à cette situation, peuvent l’épargner à beaucoup d’autres, à commencer par leurs proches.

Aujourd’hui, 188 pays sont touchés par la pandémie de COVID-19. 13, 8 millions de personnes ont été atteintes, 589 990 personnes en sont décédées, mais plus de 7,6 millions de personnes en ont guéri. L’Europe reste fortement impactée avec plus de 2,6 millions de cas et 198 882 décès.

Le virus continue à circuler sur le territoire national, comme le montre le nombre de nouveaux « clusters » (512 cas groupés, y compris ceux détectés en EHPAD, depuis le 9 mai, dont 16 nouveaux depuis la veille, mais 324 clôturés).

SOS médecins a réalisé 386 interventions pour suspicion de COVID-19, soit 5% de l’activité totale. Les services d’urgence ont noté 215 passages pour ce même motif, soit 0,6 % de l’activité totale.

6 688 personnes sont hospitalisées pour une infection COVID-19 et 119 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. 477 malades atteints d’une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation. 17 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation. Le solde reste négatif en réanimation, avec 4 malades de COVID-19 en moins par rapport à la veille. 4 régions (Île-de-France, Grand-Est, Hauts-de-France et Guyane) regroupent 71% des patients hospitalisés en réanimation. En Outre-Mer, on relève 204 hospitalisations, dont 39 en réanimation.

Depuis le début de l’épidémie, 105 975 personnes ont été hospitalisées, dont 18 535 en réanimation. 79 244 personnes sont rentrées à domicile. 30 152 personnes sont décédées en France, dont 19 611 personnes au sein des établissements hospitaliers. Les chiffres dans les établissements sociaux et médico-sociaux seront actualisés par santé publique France le mardi 21 juillet prochain.


pdf Communiqué de presse - Point de situation Coronavirus - 17 juillet 2020 Téléchargement du pdf (462 kio)

Toutes les informations utiles sur : https://solidarites-sante.gouv.fr/
Numéro d’information national offrant notamment un service de soutien psychologique gratuit : 0 800 130 000
Contact presse : presse-dgs@sante.gouv.fr – 01 40 56 84 00