Soins palliatifs : des avancées concrètes au bénéfice des personnes malades, de leurs proches et de leurs aidants

Chaque année, entre 150 000 et 200 000 personnes bénéficient de soins palliatifs. Dans le cadre de la journée mondiale du 14 octobre, le ministère des solidarités et de la santé confirme son engagement dans ce domaine ainsi que son action pour garantir aux personnes malades une fin de vie digne et apaisée.

Traduction forte de cette action : le plan national 2015-18 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie dont, à ce jour, toutes les mesures sont engagées et plus de 50 % déjà réalisées ou en passe de l’être. Ainsi, les moyens alloués aux structures de recours ont été renforcés – en particulier aux équipes intervenant au domicile, y compris en maison de retraite – et permettent donc d’apporter une réponse adaptée aux 80 % des patients en fin de vie souhaitant rester chez eux.
Par ailleurs, une fiche de liaison avec les centres de régulation des services d’urgence est en place pour éviter les ré-hospitalisations et s’assurer que la volonté des patients d’être maintenus à domicile est respectée.

Pour les professionnels, des recommandations ont été produites par la haute autorité de santé (HAS) et l’agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) pour faciliter le maintien à domicile des personnes en fin de vie. En outre, une filière universitaire en « épistémologie clinique » (ou médecine palliative) a été créée en janvier dernier afin de constituer un corps d’enseignants-chercheurs dans le champ des soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie.

La journée mondiale est également l’occasion, pour chacun d’entre nous, malade ou bien-portant, d’anticiper sa fin de vie, d’exprimer ce que l’on souhaite – ou ne souhaite pas – et de s’informer sans attendre d’y être confronté-e.

Deux campagnes nationales de communication ont été successivement lancées pour sensibiliser au sujet : la 1ère initiée par le ministère pour mettre des outils à disposition des professionnels.

La 2nde portée par le centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) sous la signature « La fin de vie : et si on en parlait ? » pour promouvoir des droits méconnus comme la rédaction de directives anticipées, la désignation d’une personne de confiance, le recours à la sédation profonde et continue

Tous ces dispositifs répondent à une volonté forte du ministère et de ses partenaires : permettre à tous les Français qui en expriment le souhait – et lorsque cela est possible – de vivre leur fin de vie chez eux. Mais aussi, assurer un égal accès aux soins palliatifs, sur l’ensemble du territoire.