« La lutte contre la précarité alimentaire vise à favoriser l’accès à une alimentation sûre, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante aux personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale. »
Elle est inscrite au code de l’action sociale et des familles comme un dispositif de lutte contre la pauvreté et les exclusions.

L’aide alimentaire contribue à lutter contre la précarité alimentaire grâce à la fourniture de denrées et à la proposition d’un accompagnement aux personnes accueillies. Au-delà du soutien d’urgence, elle permet de renforcer ou rétablir le lien social, voire d’être une porte d’entrée vers des dispositifs d’insertion.
L’aide alimentaire peut prendre de multiples formes, comme la distribution de colis, l’accès à une épicerie sociale et solidaire, la prise de repas dans un restaurant solidaire ou lors d’une distribution de rue, l’abonnement à des paniers de légumes ….
Elle est mise en œuvre par un nombre important d’acteurs, parmi lesquels les réseaux associatifs - et les centaines de milliers de bénévoles qui y sont mobilisés - et les centres communaux et intercommunaux d’action sociale qui jouent un rôle essentiel.

D’autres initiatives de solidarité, nombreuses sur le territoire, contribuent également à lutter contre la précarité alimentaire : coopératives solidaires, groupements d’achats, jardins nourriciers, tiers-lieux de rencontre et de partage, aides financières, guides pratiques pour se nourrir avec un petit budget …

L’Etat mène en la matière une politique interministérielle, pilotée par le Ministère des solidarités et de la santé, et qui trouve une traduction dans différents programmes nationaux dont ceux relatifs à la santé, à l’alimentation et à la lutte contre la pauvreté.