La réussite de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté repose sur la mobilisation collective de l’ensemble des acteurs agissant sur le terrain pour les publics les plus vulnérables : personnes concernées, collectivités territoriales, associations, chercheurs et pouvoirs publics. Aussi, la stratégie fait l’objet d’un suivi à deux niveaux :

 un comité de suivi national de la stratégie, assuré à partir du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE)

 une gouvernance régionalisée qui s’adapte aux besoins des territoires et donne toute sa place aux personnes concernées, au secteur associatif et aux représentants des collectivités territoriales.

Un choc de participation

Le premier des impératifs pour redonner pleinement sens et efficacité au travail social c’est d’associer les personnes concernées à la conception, la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques de solidarité. À l’image des progrès significatifs enregistrés dans le champ sanitaire, la stratégie pauvreté porte les exigences d’une démocratie sociale aboutie permettant de généraliser les instances participatives et les comités d’usager et de relancer l’action collective.
Pour accompagner cette transformation des pratiques, les personnes accompagnées, les bénévoles et les travailleurs sociaux peuvent bénéficier de formations permettant de développer la pair-aidance par des formations croisées et développer ainsi la « capacitation » des personnes.