Cela se traduira d’abord par une mobilisation spécifique pour lutter contre la présence d’enfants à la rue. La mise à l’abri des enfants constituera un objectif majeur de politique publique, déployé dans le cadre du « Logement d’abord » et en particulier du plan de résorption des bidonvilles.
Des mesures concrètes seront mises en œuvre pour améliorer l’accès aux biens et services essentiels des enfants en situation de pauvreté, en particulier dans les champs de l’alimentation, de la santé, de l’accès à la culture, aux loisirs et aux vacances.
MESURES PHARES
→ Une alimentation équilibrée pour tous : des petits déjeuners dans les territoires fragiles, des tarifs de cantines plus accessibles et des programmes d’accès à l’alimentation infantile Il s’agit d’encourager dans les écoles les dispositifs de petit-déjeuners pour tous, associant les parents et promouvant l’éducation alimentaire et les circuits courts. Un mécanisme d’incitation sera par ailleurs mis en place en direction des communes les plus fragiles de moins de 10 000 habitants pour appliquer une tarification sociale de la restauration scolaire avec un plafond du barème le plus bas à 1€ le repas. Le programme « Manger Malin » qui réduit considérablement le coût de l’alimentation infantile, en particulier le lait maternisé sera généralisé. → Des maraudes mixtes État/aide sociale à l’enfance, spécialisées dans la protection de l’enfance Elles seront mobilisées pour « aller vers » les familles avec enfants dans la rue et prévenir la mendicité. |





BUDGET : 271 millions d’€