La stratégie pauvreté s’inscrit dans ces réformes majeures en proposant une étape décisive pour notre système éducatif et de formation : l’instauration d’une obligation de formation pour tous les jeunes jusqu’à 18 ans. Cette obligation reposera à la fois sur le jeune et sur les pouvoirs publics qui auront l’obligation de proposer un accompagnement à tout jeune mineur en situation de décrochage durable (soit environ 20 000 jeunes décrocheurs non accompagnés chaque année). Cette obligation, à rebours des droits formels à la formation dont ne bénéficient pas les jeunes les plus en difficulté, pouvant entrer en vigueur à partir de la rentrée 2020, se traduira par trois types d’actions pour les pouvoirs publics :
aller vers les jeunes dits « invisibles » en améliorant leur repérage ;
innover et expérimenter de nouvelles modalités d’insertion ;
poursuivre le développement de l’offre de parcours d’accompagnement adaptés aux besoins de chaque jeune grâce à la mobilisation du plan d’investissement dans les compétences et des missions locales.
Au-delà de 18 ans et pour les jeunes les plus vulnérables, ce sont plus de 100 000 places par an en Garantie jeunes qui seront mobilisées, dispositif qui a fait ses preuves sur le terrain pour accompagner les jeunes en situation de précarité de manière intensive et collective et la stratégie pauvreté mobilisera en complément des moyens nouveaux pour des solutions d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie des jeunes.
Une attention particulière sera portée aux jeunes les plus vulnérables accompagnés par les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Cet engagement se traduira par une mobilisation renforcée de l’État en matière d’insertion professionnelle et un engagement contractualisé avec les départements pour les 18-21 ans pour empêcher que des jeunes ne se retrouvent sans solution d’accompagnement à la sortie de l’ASE.
MESURE PHARE
→ Une obligation de formation jusqu’à 18 ans |




BUDGET : 439 millions d’€