IVG : un droit garanti par la loi

Depuis la promulgation de la loi de légalisation de l’avortement portée par Simone Veil en 1975, la loi sur l’IVG a beaucoup progressé. Elle autorise ainsi toute femme enceinte, majeure ou mineure, qui ne veut pas poursuivre une grossesse de demander à un médecin l’interruption de sa grossesse.

Les femmes et l’IVG

En 2016, un total de 211 900 interruptions volontaires de grossesse (IVG) a été réalisé en France.
Les femmes de 20-24 ans restent les plus concernées, avec un taux de 26 IVG pour 1 000 femmes.
Il s’agit de femmes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Les deux tiers de ces femmes utilisaient une méthode contraceptive, d’où l’importance de bien adapter sa contraception à son âge, ses antécédents de santé, et son mode de vie.

IVG : ce que dit la loi

La loi du 4 juillet 2001, relative à la contraception et à l’IVG, modernise la loi Veil de 1975 qui autorisait l’IVG et complétait alors la loi Neuwirth, qui a légalisé la contraception à partir de 1967.
Le droit à l’avortement constitue une avancée en faveur de la responsabilisation des femmes dans la prise de décision d’interrompre leur grossesse et dans la maîtrise de leur fécondité.
Les mineures peuvent y recourir sans autorisation parentale.

IVG : droit à l’anonymat

Seule la réalisation d’une IVG dans un établissement de santé qui assure la dispense d’avance de frais permet de garantir un véritable anonymat de l’intervention.
Toutefois, pour les IVG pratiquées en cabinet de ville ou dans un centre de planification ou dans un centre de santé, la feuille de soins remplie par le médecin ou le centre, ainsi que le décompte de remboursement transmis par la caisse de sécurité sociale sont aménagés de façon à préserver la confidentialité de l’IVG vis-à-vis de l’entourage.


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