Le HCSP recommande de pratiquer un diagnostic chez toutes les personnes exposées, c’est-à-dire ayant eu un contact cutané même bref avec de l’eau (baignade, trempage d’un membre, etc.) de la rivière Cavu en Corse du Sud (proche de Porto-Vecchio) entre 2011 et 2013 sur une période allant de juin à septembre. Les personnes exposées devront consulter leur médecin traitant. Cela sans caractère d’urgence, puisque les complications ne surviennent qu’à long terme. Le dépistage se fera par une simple prise de sang. Un traitement antiparasitaire par voie orale en une prise sera prescrit par le médecin en cas de positivité des résultats. Tout contact cutané par baignade ou immersion partielle dans le cours d’eau Cavu est interdit sur les communes de Conca et Zonza par arrêté préfectoral du 16 juin 2014. par le ministère des Affaires sociales et de la santé : 0 800 130 000 du lundi au vendredi de 9h à 19h (appel gratuit depuis un poste fixe) |
Les personnes exposées et présentant des symptômes (difficultés urinaires, sang dans les urines…) et/ou ayant des contacts répétés avec l’eau de cette rivière, de par leur profession par exemple, doivent se faire diagnostiquer prioritairement.
Certaines personnes peuvent porter la maladie sans en présenter de symptômes - et donc rejeter le parasite dans leurs urines. L’ANSES recommande :
- de ne pas uriner dans l’eau des plans et cours d’eau afin de ne pas initier ou pérenniser la transmission de cette maladie et d’interrompre le cycle de cette maladie.
- d’éviter tout contact avec l’eau d’un plan ou d’un cours d’eau dont la contamination a été confirmée.
La bilharziose urogénitale est une maladie due à l’infestation par un ver parasite (Schistosoma haematobium) présent dans l’eau douce. L’infection humaine se produit lors d’un contact diurne avec des eaux douces infestées. Les larves de vers, libérées par l’escargot hôte (le bulin) vivant dans l’eau, pénètrent chez l’homme en se frayant un passage à travers la peau. La plupart du temps, l’infection est asymptomatique et passe inaperçue. Sans traitement, les larves peuvent persister des années dans l’organisme et entraîner des complications. |
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé