La ministre des Solidarités et de la Santé, s’est rendue hier à l’Institut Gustave Roussy pour être aux côtés de ceux qui luttent chaque jour contre le cancer : les patients, leurs proches, les professionnels de santé et les chercheurs.
Le cancer touche près de 380 000 nouvelles personnes par an, et est la cause chaque année de 160 000 décès.
Depuis quinze ans, des avancées majeures dans les soins et dans la recherche ont été réalisées, grâce à plusieurs Plans cancer.
La lutte contre les cancers sera poursuivie et devra répondre à de nouveaux défis :
– Renforcer la prévention, car 40% des cancers sont évitables
– Réduire les séquelles : 2 personnes sur 3 souffrent de séquelles significatives 5 ans après un diagnostic de cancer, et c’est la raison pour laquelle les effets secondaires à très long terme doivent devenir un critère de la décision médicale et être mieux compris et évalués
– Continuer de faire progresser la recherche, et notamment sur certains cancers : le cancer du poumon, du pancréas, certains cancers de l’enfant ou certaines leucémies ont un taux de survie à 5 ans qui ne s’améliore pas suffisamment. Il y a là un enjeu majeur de recherche, à l’échelle européenne et mondiale.
Afin de bâtir cette nouvelle approche globale, plusieurs travaux de haut niveau sont en cours :
L’évaluation du plan cancer 2014-2019, qui sera présentée fin avril à la ministre des Solidarités et de la Santé, et à la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
La stratégie décennale voulue par le législateur sera arrêtée en 2020 par les ministres, par voie réglementaire, sur la base des travaux menés par l’Institut national du cancer et fixera l’ambition nationale, notamment en matière de recherche et de prévention ;
Le plan européen de lutte contre les cancers, qui sera proposé à l’échelle européenne d’ici la fin de l’année 2020 et auquel la France contribuera de près.
Ces travaux sont le gage de l’excellence renforcée de la stratégie de lutte contre les cancers en France.
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