En France, avant la généralisation de la vaccination, on déplorait chaque année 3 000 décès par diphtérie et 200 décès d’enfants à cause de la poliomyélite durant la seconde moitié du XXème siècle. Le tétanos entraînait plusieurs centaines de décès par an, contre moins de 5 aujourd’hui.
Le principe de la vaccination relève à la fois d’une logique de protection individuelle et collective : on se vaccine pour soi-même mais aussi pour protéger ses parents, ses enfants, ses proches, ses collègues et les autre membres de la collectivité qui ne peuvent pas être vaccinés parce que trop fragiles ou trop jeunes. Les personnes vaccinées contribuent à protéger les non vaccinées. Ainsi, une politique vaccinale efficace doit toucher le plus grand nombre pour protéger la collectivité.
Pour que la vaccination constitue une protection efficace collectivement contre les maladies infectieuses, l’OMS estime que la couverture vaccinale de la population doit atteindre, pour certaines maladies, 95%.