L’essentiel en 5 points :
1- La Complémentaire santé solidaire remplace la CMU-C, qui reste inchangée, et s’étend à d’autres bénéficiaires : ceux aujourd’hui éligibles à l’Aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS).
Facile à demander, elle permet de lutter contre le non recours aux droits, qui s’élève à plus de 50 % pour l’ACS aujourd’hui.
2- Elle offre une protection renforcée à ses bénéficiaires. Ainsi, les soins pour lesquels le reste à charge pouvait être élevé dans le cadre du dispositif ACS sont désormais pris en charge à 100 % par la Complémentaire santé solidaire : soins dentaires, optiques, aides auditives, mais aussi les dispositifs
médicaux comme les pansements, les cannes ou les fauteuils roulants.
3- Elle évite l’avance des frais chez le médecin, le dentiste ou encore à l’hôpital. Tous les frais de santé sont pris en charge directement par l’organisme d’assurance maladie obligatoire (Assurance Maladie ou MSA) et la Complémentaire santé solidaire.
4- Elle évite les dépassements d’honoraires aux bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire quel que soit le secteur d’exercice du professionnel de santé.
5- La Complémentaire santé solidaire est sans participation financière pour les foyers dont les revenus les rendent actuellement bénéficiaires de la CMU-C (sous le plafond de 746 euros par mois pour une personne seule) et avec une participation financière d’un coût de moins de 1€ par jour par personne
pour les autres foyers concernés (1 007 euros par mois pour une personne seule).