Bulletin Officiel n°98/9Direction générale de la santé
Bureau VS3

Avis du 14 octobre 1997 du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (section de l'alimentation et de la nutrition) relatif à l'emploi de phosphate de magnésium dibasique comme poudre levante activée par la chaleur dans les produits de biscuiterie

SP 4 437
530

NOR : MESP9730716V


(Texte non paru au Journal officiel)

Lors de la séance du 14 octobre 1997, la section alimentation et nutrition du Conseil supérieur d'hygiène publique de France a examiné le dossier suivant :
Emploi de phosphate de magnésium dibasique comme poudre levante activée par la chaleur dans les produits de biscuiterie.
Elle a émis l'avis suivant :
« Du point de vue technologique, le DMP présente, sans conteste, bon nombre d'avantages, notamment par rapport au phosphate de sodium et d'aluminium, aux usages très limités et au sulfate de sodium et d'aluminium interdit en Europe. Soulignons cependant, comme le fait remarquer la CTA, qu'aucun essai n'a été réalisé par le pétitionnaire ou par des clients potentiels dans les conditions de produits manufacturés français ou européens.
« Du point de vue toxicologique, l'utilisation en biscuiterie du phosphate de magnésium dibasique aux doses comprises entre 2 % et 5,5 % ne doit pas entraîner d'effet néfaste pour la santé du consommateur.
« Le DMP, rapidement hydrolysé dans l'estomac, libère du magnésium et de l'acide phosphorique. L'apport supplémentaire de magnésium dû à l'éventuelle présence de DMP dans les produits de biscuiterie n'appelle pas de remarques particulières d'autant que pour la France on estime qu'un faible déficit en magnésium pourrait atteindre 15 % de la population.
L'autorisation d'utilisation du diphosphate de magnésium dibasique peut être accordée comme poudre levante dans les pâtes céréalières en biscuiterie. »