Bulletin Officiel n°2000-4Direction de l'action sociale
Sous-direction du travail social
et des institutions sociales
Sous-direction de la réadaptation,
de la vieillesse et de l'aide sociale

Circulaire DAS/TS 2/RV 1 n° 2000-20 du 11 janvier 2000 relative à la campagne budgétaire 2000 des centres d'aide par le travail (chapitre 46-31, article 40)

AS 1 15
305

NOR : MESA0030009C

(Texte non paru au Journal officiel)

Références :
Loi de finances pour 2000 ;
Circulaire DAS/RV 1/TS 2 n° 99-469 du 10 août 1999 relative à la mise en oeuvre du plan pluriannuel de création de places pour adultes lourdement handicapés ;
Circulaire DAS/TS 2/RV 1 n° 98-772 du 30 décembre 1998 relative à la campagne budgétaire 1999 des CAT.

La ministre de l'emploi et de la solidarité à Mesdames et Messieurs les préfets de région (direction régionale des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les directeurs d'agences régionales de l'hospitalisation (pour information) L'année 2000 verra la poursuite de l'effort prioritaire d'augmentation de l'offre de places en centres d'aide par le travail (CAT).
Les conditions du fonctionnement des centres se ressentiront des évolutions générales que les moyens de reconduction prennent en considération.
La publication annuelle des tableaux de bord régionaux et nationaux permet d'améliorer l'examen des conditions de l'activité professionnelle des personnes handicapées accueillies dans les centres.

I. - LES CRÉATIONS DE PLACES NOUVELLES
I.1. La mise en oeuvre de la seconde tranche
du plan pluriannuel de création de places

La circulaire DAS n° 99-469 du 10 août 1999 relative à la mise en oeuvre du plan pluriannuel de création de places pour adultes lourdement handicapés, assortie du dossier technique d'aide à la répartition départementale des dotations régionales, a présenté les motifs et les objectifs de ce plan puis les modalités de sa gestion. Il sera rappelé que ce plan qui s'étend aux années 1999 à 2003, doit augmenter les capacités d'accueil pour pallier l'insuffisance nationale de l'offre d'équipement et permettre la régulation du flux de sortie des jeunes adultes maintenus en établissements d'éducation spécialisée.
La loi de finances pour l'année 2000 a confirmé le montant des crédits budgétaires annoncés, et l'annexe 2 ci-après répartit ces crédits entre les régions, selon les prévisions initiales.

I.2. Sa traduction budgétaire

Comme prévu au moment de la négociation du plan, le coût unitaire et forfaitaire national (65 500 francs) a été péréqué au moment de la fixation des dotations régionales en fonction inversement proportionnelle aux coûts par place constatés actuellement et qui diffèrent encore trop selon les régions. Aussi, les forfaits régionaux alloués pour chaque place nouvelle au titre de l'année 2000 varient de 60 000 à 70 000 francs.
Dans la mesure du possible, ce mécanisme de péréquation devra à son tour être mis en oeuvre tant au niveau régional que départemental, pour tenir compte du coût des projets, des capacités de redéploiement au sein des dotations départementales ou au sein des structures elles-mêmes et du public accueilli.
Pour assurer la délégation matérielle des crédits, l'annexe 5 qui sera transmise parallèlement par messagerie, synthétise la répartition de ces dotations entre les départements, que les DRASS doivent proposer après débat en CTRI puis en CAR, et adresser au bureau TS 2 au plus tard pour le 15 février 2000.
Par ailleurs, afin de constater l'ouverture effective des places prévues par le plan, les DRASS voudront bien compléter l'annexe 3 pour établir le bilan de l'année 1999 et la transmettre dans les mêmes conditions et délais.

I.3. Le fonctionnement général des CAT
I.3.1. Taux de sortie

Le tableau de bord des CAT pour 1997 fait apparaître que 30 % des travailleurs handicapés sont accueillis dans le même centre depuis plus de quinze ans, que leur taux de sortie vers le milieu ordinaire est très bas : 0,4 %, et que la proportion des personnes âgées de plus de quarante-cinq ans augmente. Cela révèle une forte sédentarité des personnes, qui ne correspond pas à la finalité des centres. La circulaire budgétaire n° 98-1266 du 30 décembre 1998 a fixé un objectif ambitieux de 4 % de sorties par an ; pour l'année 2000, un taux de 2 %, s'il était atteint, serait considéré comme une première étape satisfaisante dans la bonne direction.
Il est rappelé que les actions de nature à accompagner l'insertion des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail doivent être encouragées. Ainsi aux termes de la convention pluriannuelle 1999-2003 entre l'Etat et l'AGEFIPH, cette dernière s'est engagée à développer de façon significative l'effort de formation qualifiante au bénéfice des personnes handicapées, l'accompagnement individualisé, les actions de bilan-évaluation préalable à l'entrée en formation. Les délégations régionales de l'AGEFIPH seront opportunément sollicitées, et les modalités de leur intervention peuvent être formalisée par des conventions particulières.

I.3.2. Droit au retour

Le taux de sortie vers le milieu ordinaire de travail pourrait être favorisé par la reconnaissance d'un « droit au retour » pour le travailleur handicapé qui quitte le CAT pour un emploi salarié en milieu ordinaire et qui pourrait à nouveau intégrer la structure en cas d'échec.
Cette pratique, que nous voulons encourager, est déjà utilisée dans un certain nombre d'établissements. Dans cette perspective, il est recommandé de geler un quota de deux ou trois places sur les dotations régionales ci-dessus, qui seront affectées au cas par cas selon les efforts entrepris en ce sens par les établissements. Au moment du bilan d'exécution du plan, ces places seront compensées lors de la répartition des crédits de la dernière année du plan (2003).

I.3.3. Réduction du temps de travail pour les travailleurs handicapés en CAT

Le dispositif prévu par la loi n° 98-461 du 13 juin 1998 ne s'applique pas en tant que tel aux travailleurs handicapés des CAT, puisqu'ils ne possèdent pas le statut de salariés. Cependant, après concertation avec les principales associations représentant les personnes handicapées, il apparaît équitable de faire bénéficier les travailleurs concernés de cette évolution sociale.
Actuellement, le temps de présence des travailleurs handicapés dans le CAT (39 heures) se décline en temps de production (35 heures) et 4 heures de soutien de second type. Afin de concilier l'application de la réduction du temps de travail et la vocation sociale du CAT, trois hypothèses de mise en oeuvre sont proposées :

L'application de la réduction du temps de travail n'implique pas de conséquence sur la garantie de ressources du travailleur handicapé de CAT. En ce qui concerne la rémunération, le niveau actuel du salaire direct devrait être maintenu.

II. - LA RECONDUCTION DES MOYENS
II.1. Les modalités de répartition des moyens de reconduction

Le taux d'actualisation de 1,32 % inscrit dans la LFI 2000 a été également, et comme les années passées, modulé de manière inversement proportionnelle aux coûts à la place régionaux constatés fin 1999. Ainsi l'actualisation des dotations régionales s'échelonne de 0,88 % à 1,51 %, pour déterminer les dotations régionales initiales notifiées en annexe 1.
Leur répartition par les DRASS entre les départements, doit poursuivre également un objectif de rééquilibrage des moyens budgétaires. Après avoir recueilli l'avis de la CAR, la proposition des DRASS devra être transmise au plus tard pour le 15 février 2000 au bureau TS 2 chargé de déléguer effectivement les crédits par département avant la fin du premier trimestre.
Dans cette attente, une délégation correspondant à 25 % des crédits reconductibles alloués en 1999 a été faite aux préfets de département (décembre 1999), pour permettre les versements des premiers mois de l'année 2000.
En cours d'année les crédits sans emploi qui auront préalablement fait l'objet d'une proposition de redistribution régionale en CTRI, devront être remontés à la direction de l'action sociale (bureau TS 2), au plus tard pour le 1er septembre 2000.
En ce qui concerne le suivi financier des contentieux relatifs aux CAT, il vous est demandé de compléter soigneusement la fiche figurant en annexe 4.

II.2. Les paramètres d'évolution des budgets des établissements

Le taux d'évolution inscrit en LFI 2000 correspond à :

  • l'effet de glissement vieillesse technicité (GVT) normé à 0,80 % de la masse salariale ;

  • l'effet report de la seconde tranche du protocole Zuccarelli engagée en 1999 (augmentation de la valeur du point 99 et points uniformes), ainsi que sa transposition au secteur privé non lucratif pour assurer le financement de la réduction du temps de travail. Il produira une augmentation de la masse salariale de 1,08 %. L'annexe 6 présente les modalités de gestion de ces crédits dans les budgets des établissements privés qui ont réorganisé leur fonctionnement du fait de la réduction du temps de travail des salariés ;
  • le taux de cotisation au fonds pour l'emploi hospitalier (FEH) sera porté, par décret publié prochainement, à 0,80 % au 1er janvier 2000. Par décret n° 98-1226 du 29 décembre 1998, ce taux de cotisation avait été fixé à 0,60 %, à compter du 1er janvier 1999 ;
  • de même le taux de cotisation à la caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) à la charge de l'employeur sera augmenté et porté à 25,60 % au 1er janvier 2000 et 26,10 % au 1er janvier 2001 ;
  • la contribution à la formation initiale et continue des directeurs des établissements publics sociaux et médico-sociaux (hors maisons de retraite) sera augmentée. Le taux de cette contribution assise sur la masse salariale passe à 0,20 % au titre de l'année 2000. Ce taux était fixé à 0,18 % au titre de l'année 1999.
  • Ces trois mesures concernent les seuls personnels relevant de la fonction publique hospitalière.

    II.3. Le tableau de bord

    Le tableau de bord est un outil d'évaluation et de planification des CAT pour les DDASS, les DRASS et la DAS. Il a été conçu pour s'intégrer dans la gestion courante des services et permet :

    Il a été choisi pour cette année, de faire porter l'attention plus particulièrement sur les données concernant les heures de soutien et les heures de travail des personnes handicapées, puis sur les données du budget commercial : il importe donc que la saisie des chiffres se fasse avec une vigilance renouvelée sur ces rubriques.
    De manière plus générale, pour que cet outil informatisé soit efficace, les données saisies doivent toujours être validées par chaque échelon. Un progrès notable a déjà été constaté sur l'exercice 1997. Néanmoins, certains CAT apparaissent encore, alors qu'ils ne le devraient pas : par exemple seuls les CAT qui ont fonctionné pendant une année pleine doivent être pris en compte, sinon les ratios deviennent incohérents.
    Il est enfin rappelé qu'une manipulation informatique (à réaliser par la CROMI) est nécessaire pour basculer les bases régionales dans la base nationale.

    Le directeur de l'action sociale,
    P. Gauthier
    ANNEXE I
    dotations régionales de reconduction 2000 - catégorie




















































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































    DÉPARTEMENTS
    et régions
    NOMBRE
    de places
    fin 1999
    BASE CTRI
    au 31-12-1999
    COÛT
    à la place
    1999
    MONTANT
    de l'actualisation
    DOTATIONS
    régionalisées
    initiales
    TAUX
    d'évolution
    67Bas-Rhin1 46183 851 84957 393   
    68Haut-Rhin1 17968 667 39658 242   
    1. Alsace 2 640152 519 24557 7722 668 976155 188 2211,75 %
    24Dordogne77253 149 47968 846   
    33Gironde1 963129 941 60966 195   
    40Landes52432 260 67361 566   
    47Lot-et-Garonne47732 769 83568 700   
    64Pyrénées-Atlantiques1 31783 225 22563 193   
    2. Aquitaine 5 053331 346 82165 5744 500 671335 847 4921,36 %
    3Allier55835 568 64963 743   
    15Cantal33522 723 559    
    43Haute-Loire40726 446 08264 978   
    63Puy-de-Dôme1 17877 733 12165 987   
    3. Auvergne 2 478162 471 41165 5662 207 431164 678 8421,36 %
    21Côte-d'Or94161 461 09065 315   
    58Nièvre42526 242 88361 748   
    71Saône-et-Loire82253 027 90664 511   
    89Yonne49033 686 60068 748   
    4. Bourgogne 2 678174 418 47965 1302 401 542176 820 0211,38 %
    22Côtes-d'Armor91061 915 53168 039   
    29Finistère1 566107 685 12368 764   
    35Ille-et-Vilaine1 553104 985 00567 601   
    56Morbihan1 06262 932 11459 258   
    5. Bretagne 5 091337 517 77366 2974 485 088342 002 8611,33 %
    18Cher47632 832 75668 976   
    28Eure-et-Loir54136 493 78167 456   
    36Indre40726 948 77166 213   
    37Indre-et-Loire1 18471 687 10060 547   
    41Loir-et-Cher38325 095 86365 524   
    45Loiret91261 560 03767 500   
    6. Centre 3 903254 618 30865 2373 494 370258 112 6781,37 %
    8Ardennes59440 959 14668 955   
    10Aube45730 764 63367 319   
    51Marne1 00064 923 09764 923   
    52Haute-Marne36824 195 53465 749   
    7. Champagne-Ardenne 2 419160 842 41066 4912 124 871162 967 2811,32 %
    2ACorse-du-Sud17011 606 16068 272   
    2BHaute-Corse17312 249 11570 804   
    8. Corse 34323 855 27569 549288 04824 143 3231,21 %
    25Doubs72947 675 14465 398   
    39Jura48030 706 28463 971   
    70Haute-Saône34622 295 82464 439   
    90Territoire de Belfort27417 583 17464 172   
    9. Franche-Comté 1 829118 260 42664 6591 652 150119 912 5761,40 %
    75Paris
    1 778 126 420 83371 103   
    77Seine-et-Marne1 22881 259 64266 172   
    78Yvelines1 538104 855 97968 177   
    91Essonne1 16083 101 97771 640   
    92Hauts-de-Seine1 573110 286 22670 112   
    93Seine-Saint-Denis1 514107 036 87270 698   
    94Val-de-Marne1 709108 437 51463 451   
    95Val-d'Oise1 25489 984 30471 758   
    10. Ile-de-France 11 754811 383 34769 0309 945 045821 328 3921,23 %
    11Aude95564 390 44967 425   
    30Gard88861 237 63668 961   
    34Hérault1 14773 666 01864 225   
    48Lozère53134 232 06064 467   
    66Pyrénées-Orientales55437 797 61268 227   
    11. Languedoc-Roussillon 4 075271 323 77566 5833 574 611274 8989 3861,32 %
    19Corrèze66843 993 31765 858   
    23Creuse34223 162 74367 727   
    87Haute-Vienne66543 441 55765 326   
    12. Limousin 1 675 110 597 61766 0281 481 649112 079 2661,34 %
    54Meurthe-et-Moselle1 47489 738 37860 881   
    55Meuse38526 420 03568 623   
    57Moselle1 927133 442 44569 249   
    88Vosges66944 753 14766 896   
    13. Lorraine 4 455294 354 00566 0733 938 102298 292 1071,34 %
    9Ariège32022 133 81469 168   
    12Aveyron50832 221 50263 428   
    31Haute-Garonne1 421112 025 61378 836   
    32Gers33422 604 65867 679   
    46Lot31621 868 95969 206   
    65Hautes-Pyrénées64346 401 74872 164   
    83Tarn70047 851 47168 359   
    82Tarn-et-Garonne30820 962 96168 062   
    14. Midi-Pyrénées 4 550326 070 72671 6643 708 279329 779 0051,14 %
    59Nord4 728341 806 22872 294   
    62Pas-de-Calais3 113220 224 00070 743   
    15. Nord - Pas-de-Calais 7 841562 030 22871 6786 389 174568 419 4021,14 %
    14Calvados1 35276 980 55556 938   
    50Manche1 05559 184 26456 099   
    61Orne75744 072 71658 220   
    16. Basse-Normandie 3 164180 237 53556 9653 244 062183 481 5971,80 %
    27Eure82755 392 68966 980   
    76Seine-Maritime1 583102 360 84764 663   
    17. Haute-Normandie 2 410157 753 53665 4582 150 386159 903 9221,36 %
    44Loire-Atlantique1 626111 669 85168 678   
    49Maine-et-Loire1 08467 286 13562 072   
    53Mayenne69942 462 73260 748   
    72Sarthe88762 222 11470 149   
    85Vendée94659 139 23062 515   
    18. Pays de la Loire 5 242342 780 06265 3914 682 092347 462 1541,37 %
    2Aisne1 10970 768 51763 813   
    60Oise1 24982 502 15666 055   
    80Somme1 08373 212 15867 601   
    19. Picardie 3 441226 482 83165 8193 053 483229 536 3141,35 %
    16Charente59034 021 32257 663   
    17Charente-Maritime73348 224 70965 791   
    79Deux-Sèvres70547 405 82767 242   
    86Vienne83959 261 58070 634   
    20. Poitou-Charentes 2 867188 913 43865 8922 541 289191 454 7271,35 %
    4Alpes de Haute-Provence24517 528 15971 544   
    5Hautes-Alpes24116 446 62468 243   
    6Alpes-Maritimes1 24185 272 36968 713   
    13Bouches-du-Rhône2 368162 549 88468 644   
    83Var89461 435 27168 720   
    84Vaucluse67946 593 90168 621   
    21. PACA 5 668389 826 20868 7774 813 380394 639 5881,23 %
    1Ain76348 917 42864 112   
    7Ardèche51832 995 69963 698   
    26Drôme85457 169 56766 943   
    38Isère1 666118 784 27771 299   
    42Loire1 17173 284 55162 583   
    69Rhône2 470163 029 21266 004   
    73Savoie74547 497 24063 755   
    74Haute-Savoie94755 864 38958 991   
    22. Rhône-Alpes 9 134597 542 36365 4208 154 827605 697 1901,36 %
     France métropolitaine92 7106 175 145 81966 60781 499 5266 256 645 3451,32 %
    96Guadeloupe29421 044 01971 578239 89821 283 9171,14 %
    97Martinique30224 595 44481 442216 58124 812 0250,88 %
    98Guyane795 645 29871 45964 5705 709 8691,14 %
    99Réunion42626 536 67362 293399 42426 936 0971,51 %
    Outre-mer 1 10177 821 43470 683920 47378 741 9071,18 %
     France entière93 8116 252 967 25366 65582 419 9996 335 387 2521,32 %



    ANNEXE II
    RÉPARTITION RÉGIONALE DES PLACES NOUVELLES CAT - 2000




















































































































































































































































































































































































    RÉGIONSPOPULATION
    20-59 ans
    (INSEE
    1/1/99)
    NOMBRE
    de jeunes
    adultes (1)
    au 31/12/98
    NOMBRE
    de places
    fin 1999
    TAUX
    d'équipement
    fin 1999
    NOMBRE
    de places
    nouvelles
    2000
    TAUX
    d'équipement
    2000
    théorique
    COÛT
    forfaitaire
    par place
    DOTATION
    régionale
    en francs
    sur 12 mois *
    DOTATION
    régionale
    2000
    sur 10 mois
    1Alsace938 507482 6402,81492,8767 5003 307 5002 756 250
    2Aquitaine1 556 6851455 0533,25703,2965 5004 585 0003 820 833
    3Auvergne692 127532 4783,58283,6265 5001 834 0001 528 333
    4Bourgogne843 475532 6783,17393,2265 5002 554 5002 128 750
    5Bretagne1 514 555805 0913,36663,4060 0003 960 0003 300 000
    6Centre1 313 410793 9032,97653,0265 5004 257 5003 547 917
    7Champagne-Ardenne
    712 206432 4193,4313,4465 5002 030 5001 692 083
    8Corse141 10483432,4382,4965 500524 000436 667
    9Franche-Comté589 815341 8293,1283,1565 5001 834 0001 528 333
    10Ile-de-France6 471 8178511 7541,825191,9065 50033 994 50028 328 750
    11Languedoc-Roussillon1 209 916534 0753,37533,4165 5003 471 5002 892 917
    12Limousin360 838241 6754,64114,6765 500720 500600 417
    13Lorraine1 207 8641344 4553,69483,7365 5003 144 0002 620 000
    14Midi-Pyrénées1 336 902614 5503,4573,4560 0003 420 0002 850 000
    15Nord-Pas-de-Calais2 062 6931257 8413,8793,8460 0004 740 0003 950 000
    16Basse-Normandie740 675913 1644,27254,3167 5001 687 5001 406 250
    17Haute-Normandie967 264162 4102,49572,5565 5003 733 5003 111 250
    18Pays de la Loire1 679 3791515 2423,12793,1765 5005 174 5004 312 083
    19Picardie1 007 555823 4413,42433,4665 5002 816 500 2 347 083
    20Poitou-Charentes831 913872 8673,45353,4965 5002 292 5001 910 417
    21PACA 2 424 531505 6682,341522,4065 5009 956 0008 296 667
    22Rhône-Alpes3 106 8821179 1342,941542,9965 50010 087 000 8 405 833
    971Guadeloupe 230 19002941,28271,3967 5001 822 5001 518 750
    972 Martinique213 35043021,42131,4860 000780 000650 000
    973Guyane82 1101790,96221,2367 5001 485 0001 237 500
    974Réunion355 600904261,2421,3270 0002 940 0002 450 000
     France entière32 591 3631 71493 8112,881 8002,93 117 152 50097 627 083
    (1) Relevant de l'article 6-1 bis de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975.
    * Pour information.



    ANNEXE III

    Département :
    Personne chargée du dossier :
    Téléphone :

    Bilan des places nouvelles de CAT notifiées à votre département en 1999





















    NOM
    de l'établissement
    NOMBRE DE PLACES
    sur dotation 1999
    ORGANISME
    gestionnaire
    NATURE DE L'OPÉRATIONNOMBRE
    de jeunes
    adultes*
    sur dotation
    1999
    DATE
    d'ouverture
    des places nouvelles
    1999
    NOMBRE
    de places
    ouvertes
    en 1999
    sur dotations
    antérieures
    NotifiéesInstallées
    (1)
    ExtensionCréationDéficiences
    des personnes
    accueillies (2)
    Total
    * Relevant de l'article 6-1 bis de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975.
    (1) Veuillez préciser, s'il y a lieu, le nombre de places installées à temps partiel.
    (2) Retard mental - léger, moyen, profond - traumatisé crânien - déficiences graves de la communication, autres déficiences du psychisme.




    Document à retourner à la direction de l'action sociale, bureau TS 2, Mmes Beaux et Kiss, avant le 31 mars 2000.

    ANNEXE IV

    Département :
    Personne chargée du dossier :
    Téléphone :

    Fiche de suivi financier des contentieux CAT


















    ÉTABLISSEMENTSCONTENTIEUX DÉFINITIVEMENT JUGÉSCONTENTIEUX EN INSTANCE DE JUGEMENT
    Exercice
    budgétaire
    concerné
    Dates des décisions
    de justice
    Montant
    total du
    contentieux
    Montant
    restant dû au
    1er janvier 2000
    Exercice
    budgétaire
    concerné
    Montant
    demandé par
    l'association
    gestionnaire
    (1)Etat de la procédure
    En première
    instance
    En appel
    En première
    instance
    En appel
    Total
    NB : les services doivent veiller à éviter un double paiement des contentieux : si le montant du litige a été financé totalement par la reprise de résultat dans l'année N + 2, il n'a pas lieu d'être ensuite repayé et ne doit donc pas figurer dans la colonne « Montant restant dû ».
    (1) Par « montant demandé par le gestionnaire », il faut entendre le différentiel de DGF demandé au juge du tarif par le gestionnaire.




    Document à retourner à la direction de l'action sociale, bureau TS 2, Mmes Beaux et Kiss, avant le 31 mars 2000.

    ANNEXE V
    Répartition des mesures nouvelles cat 2000 de la région

    Personne chargée du dossier :
    N° de téléphone :














    DÉPARTEMENTSNOMBRE
    TOTAL
    de places
    allouées
    CRÉDITS A DÉLÉGUER
    au titre de création de places
    CRÉDITS A DÉLÉGUER
    au titre de l'harmonisation des moyens
    TOTAL

    2000 (sur 10 mois) (A)
    2001 (sur 12 mois) (B)
    2000 (C)
    2001 (D)
    2000 (A + C)
    2001 (B + D)
    Total régional




    A retourner par télécopie (n° 01-44-36-97-24) ou messagerie pour le 15 février 2000 au bureau TS2.
    Personnes à contacter : Mme Kiss, Mlle Beaux.
    Ce tableau personnalisé vous sera transmis par messagerie.

    ANNEXE VI
    LE FINANCEMENT DE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL
    DANS LES ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS MÉDICO-SOCIAUX
    1. Les différentes situations juridiques des établissements
    1.1. Les établissements qui ont négocié un accord soumis à l'agrément ministériel

    Les accords collectifs nationaux (UNIFED, CC de 1951, CC de 1966, Croix rouge, CC de 1965) agréés ont posé, chacun pour sa part, les principes généraux de mise en oeuvre de la loi. Ils appellent la négociation d'accords d'établissements pour moduler, selon les situations particulières, l'ampleur de la réduction du temps de travail des personnels en place et le niveau des embauches, en fonction de la nouvelle organisation du travail qui aura été définie.
    Ils déterminent aussi la nature et les modalités la modération salariale appelée à compléter les aides incitatives, et donc à assurer le financement de la RTT :

    La traduction au budget 2000 de ces choix aboutit à une moindre dépense de personnel : allègement de charges au titre des aides incitatives, gel des augmentations générales des traitements, gel des majorations familiales, gel éventuel de l'ancienneté : les autorités de tarification devront donc estimer d'abord cette dépense réelle minorée de personnel, puis en complément le montant des diminutions et gels de coûts, pour fixer une DGF au niveau de la dépense qu'il aurait fallu prendre en considération si les allègements de charges et les gels salariaux n'avaient pas eu lieu.
    Puis au moment du compte administratif, le produit réel des allègements de charges et des efforts salariaux ne devra pas être considéré comme un élément d'excédent financier dont la reprise se fera par le tarif de l'année N + 2.
    De ce fait pour capitaliser effectivement ces sommes, leur affectation sur un compte de bilan sera nécessaire avant de déterminer le résultat financier de l'exercice. De ce point de vue, le compte de bilan 198 « fonds dédiés RTT » est conseillé. La vérification annuelle de son évolution par les autorités de tarification est sur ce point indispensable.
    NB. - Sur les années 2000, 2001 et souvent 2002, les dépenses nouvelles générées par l'engagement de nouveaux personnels seront inférieures aux « recettes de la RTT », c'est-à-dire les moindres dépenses ci-dessus. En revanche, dès l'an 2003 au plus tard, du fait de la dégressivité des aides incitatives, les coûts de ces nouvelles embauches seront supérieurs. Si les « recettes de la RTT » accumulées au cours des exercices financiers initiaux ont bien été évaluées et capitalisées, ils absorberont la montée ultérieure des coûts réels, et il n'y aura pas lieu de majorer à ce moment les tarifs pour ce motif.
    Ainsi sur une échéance de cinq ans, la réduction du temps de travail n'aura pas généré de coût supérieur à la progression qui aurait été constatée si les masses salariales avaient évolué au même rythme que celui des établissements publics. En contrepartie, le temps de travail aura été réduit, des embauches auront lieu, le fonctionnement des établissements aura été repensé collectivement à l'issue d'un dialogue tenant compte des spécificités des structures. En outre, durant les cinq années imparties pour que se réalise l'équilibre financier négocié et accepté par les pouvoirs publics, les dotations des établissements progresseront de manière mesurée et régulière, sans effet de « dent de scie ».
    1.2. Les établissements qui ont négocié, mais dont l'accord n'a pas encore donné lieu à décision définitive d'agrément ou de refus, ne peuvent mettre en oeuvre leur accord de RTT. Ils ne subiront néanmoins pas de pénalisation puisqu'un amendement à la loi votée le 15 décembre 1999 les exonère du paiement de la majoration de 10 % des heures supplémentaires, et que le taux horaire reste inchangé.
    1.3. Les établissements qui n'ont pas conclu d'accord seront incités à le faire : en effet la loi votée le 15 décembre 1999 ci-dessus soutient la signature d'accords de mise en oeuvre de la RTT par un dispositif d'abattement permanent de charges sociales (APCS) dont le montant varie selon la pyramide des salaires dans chaque établissement.
    Il sera d'ailleurs rappelé que la négociation qui s'ensuivra devra bien entendu porter sur la réduction du temps de travail, la réorganisation du fonctionnement, mais aussi sur l'annualisation souvent utile de ce temps de travail : en effet, l'accord de branche UNIFED étendu a ouvert la possibilité d'annualiser ce temps, après avoir engagé une négociation, même si celle ci n'a pas débouché. Après le premier janvier 2000, l'application de cette disposition devra se lire en fonction du texte de la loi de 1999.

    2. Les différents niveaux de l'effort salarial sur les augmentations
    générales de salaires, selon les conventions collectives

    Chaque convention collective a évalué selon son contexte, le niveau de la modération salariale correspondant au gel des progressions générales de rémunérations. Ainsi :

    Il incombait par la suite à chaque accord d'établissement de prévoir l'incidence de ce gel, puis de mobiliser les autres gels salariaux (d'ancienneté ou de majoration familiales notamment) pour aboutir à un équilibre prévisionnel fondé sur ses propres contraintes.
    Il n'est bien évidemment pas envisageable que le calendrier d'allocation des moyens nationaux s'adapte à chaque situation particulière, nationale ou locale. Les dotations sont par contre dégagées au rythme de la progression des rémunérations constatée pour le secteur public telle qu'intégrée dans l'Ondam ou dans la loi de finances de l'Etat, ce qui constituait la condition acceptée de l'agrément ministériel.

    3. Les moyens dégagés par la loi de finances 2000

    Les dotations de reconduction notifiées en annexe 1 comprennent une progression estimée des masses salariales qui permettra aux services de tarification d'assurer l'équilibre financier pluriannuel malgré la diversité constatée ci-dessus. Cette augmentation correspond à la transposition du coût des mesures générales accordées aux établissements du secteur public, c'est-à-dire, en pourcentage d'augmentation de la masse salariale :

    1,08 % dans les centres d'aide par le travail

    Ce niveau pris en compte pour le calcul des enveloppes doit être ajusté selon les budgets des établissements pour correspondre à leurs différents choix de modération salariale, inscrits dans leur accord et convention collective, et distribué dans les conditions ci-dessous :
    a) Les établissements dont l'accord d'établissement ou d'entreprise a reçu l'agrément ministériel bénéficient de l'intégralité des mesures salariales ; pour les établissements ayant signé un accord en instance d'agrément, ces mesures seront inscrites à titre provisionnel au budget 2000 et confirmées en cas d'agrément ;
    b) En cas de refus de l'accord, cette provision pourra être réaffectée selon la méthode développée en c) ;
    c) Les établissements qui n'ont pas encore négocié seront invités à mesurer très vite l'incidence financière d'un accord au titre de la loi RTT de 1999 et l'incidence financière de leur inaction. L'effet d'une annualisation sera également estimé à ce moment. Cette réflexion s'étendra alors aux impacts sur le fonctionnement global des structures et la qualité des prestations fournies aux usagers qui doit en toute priorité être préservée.
    C'est en fonction de cette estimation que les services de tarification seront fondés à allouer les montants utiles de crédits.