AS 1 15 305 |
NOR : MESA0030009C
(Texte non paru au Journal officiel)
Références :
Loi de finances pour 2000 ;
Circulaire DAS/RV 1/TS 2 n° 99-469 du 10 août 1999 relative à la mise en oeuvre du plan pluriannuel de création de places pour adultes lourdement handicapés ;
Circulaire DAS/TS 2/RV 1 n° 98-772 du 30 décembre 1998 relative à la campagne budgétaire 1999 des CAT.
La ministre de l'emploi et de la solidarité à Mesdames et Messieurs les préfets de région (direction régionale des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les directeurs d'agences régionales de l'hospitalisation (pour information) L'année 2000 verra la poursuite de l'effort prioritaire d'augmentation de l'offre de places en centres d'aide par le travail (CAT).
Les conditions du fonctionnement des centres se ressentiront des évolutions générales que les moyens de reconduction prennent en considération.
La publication annuelle des tableaux de bord régionaux et nationaux permet d'améliorer l'examen des conditions de l'activité professionnelle des personnes handicapées accueillies dans les centres.
I. - LES CRÉATIONS DE PLACES NOUVELLES
I.1. La mise en oeuvre de la seconde tranche
du plan pluriannuel de création de places
La circulaire DAS n° 99-469 du 10 août 1999 relative à la mise en oeuvre du plan pluriannuel de création de places pour adultes lourdement handicapés, assortie du dossier technique d'aide à la répartition départementale des dotations régionales, a présenté les motifs et les objectifs de ce plan puis les modalités de sa gestion. Il sera rappelé que ce plan qui s'étend aux années 1999 à 2003, doit augmenter les capacités d'accueil pour pallier l'insuffisance nationale de l'offre d'équipement et permettre la régulation du flux de sortie des jeunes adultes maintenus en établissements d'éducation spécialisée.
La loi de finances pour l'année 2000 a confirmé le montant des crédits budgétaires annoncés, et l'annexe 2 ci-après répartit ces crédits entre les régions, selon les prévisions initiales.
I.2. Sa traduction budgétaire
Comme prévu au moment de la négociation du plan, le coût unitaire et forfaitaire national (65 500 francs) a été péréqué au moment de la fixation des dotations régionales en fonction inversement proportionnelle aux coûts par place constatés actuellement et qui diffèrent encore trop selon les régions. Aussi, les forfaits régionaux alloués pour chaque place nouvelle au titre de l'année 2000 varient de 60 000 à 70 000 francs.
Dans la mesure du possible, ce mécanisme de péréquation devra à son tour être mis en oeuvre tant au niveau régional que départemental, pour tenir compte du coût des projets, des capacités de redéploiement au sein des dotations départementales ou au sein des structures elles-mêmes et du public accueilli.
Pour assurer la délégation matérielle des crédits, l'annexe 5 qui sera transmise parallèlement par messagerie, synthétise la répartition de ces dotations entre les départements, que les DRASS doivent proposer après débat en CTRI puis en CAR, et adresser au bureau TS 2 au plus tard pour le 15 février 2000.
Par ailleurs, afin de constater l'ouverture effective des places prévues par le plan, les DRASS voudront bien compléter l'annexe 3 pour établir le bilan de l'année 1999 et la transmettre dans les mêmes conditions et délais.
I.3. Le fonctionnement général des CAT
I.3.1. Taux de sortie
Le tableau de bord des CAT pour 1997 fait apparaître que 30 % des travailleurs handicapés sont accueillis dans le même centre depuis plus de quinze ans, que leur taux de sortie vers le milieu ordinaire est très bas : 0,4 %, et que la proportion des personnes âgées de plus de quarante-cinq ans augmente. Cela révèle une forte sédentarité des personnes, qui ne correspond pas à la finalité des centres. La circulaire budgétaire n° 98-1266 du 30 décembre 1998 a fixé un objectif ambitieux de 4 % de sorties par an ; pour l'année 2000, un taux de 2 %, s'il était atteint, serait considéré comme une première étape satisfaisante dans la bonne direction.
Il est rappelé que les actions de nature à accompagner l'insertion des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail doivent être encouragées. Ainsi aux termes de la convention pluriannuelle 1999-2003 entre l'Etat et l'AGEFIPH, cette dernière s'est engagée à développer de façon significative l'effort de formation qualifiante au bénéfice des personnes handicapées, l'accompagnement individualisé, les actions de bilan-évaluation préalable à l'entrée en formation. Les délégations régionales de l'AGEFIPH seront opportunément sollicitées, et les modalités de leur intervention peuvent être formalisée par des conventions particulières.
I.3.2. Droit au retour
Le taux de sortie vers le milieu ordinaire de travail pourrait être favorisé par la reconnaissance d'un « droit au retour » pour le travailleur handicapé qui quitte le CAT pour un emploi salarié en milieu ordinaire et qui pourrait à nouveau intégrer la structure en cas d'échec.
Cette pratique, que nous voulons encourager, est déjà utilisée dans un certain nombre d'établissements. Dans cette perspective, il est recommandé de geler un quota de deux ou trois places sur les dotations régionales ci-dessus, qui seront affectées au cas par cas selon les efforts entrepris en ce sens par les établissements. Au moment du bilan d'exécution du plan, ces places seront compensées lors de la répartition des crédits de la dernière année du plan (2003).
I.3.3. Réduction du temps de travail pour les travailleurs handicapés en CAT
Le dispositif prévu par la loi n° 98-461 du 13 juin 1998 ne s'applique pas en tant que tel aux travailleurs handicapés des CAT, puisqu'ils ne possèdent pas le statut de salariés. Cependant, après concertation avec les principales associations représentant les personnes handicapées, il apparaît équitable de faire bénéficier les travailleurs concernés de cette évolution sociale.
Actuellement, le temps de présence des travailleurs handicapés dans le CAT (39 heures) se décline en temps de production (35 heures) et 4 heures de soutien de second type. Afin de concilier l'application de la réduction du temps de travail et la vocation sociale du CAT, trois hypothèses de mise en oeuvre sont proposées :
L'application de la réduction du temps de travail n'implique pas de conséquence sur la garantie de ressources du travailleur handicapé de CAT. En ce qui concerne la rémunération, le niveau actuel du salaire direct devrait être maintenu.
II. - LA RECONDUCTION DES MOYENS
II.1. Les modalités de répartition des moyens de reconduction
Le taux d'actualisation de 1,32 % inscrit dans la LFI 2000 a été également, et comme les années passées, modulé de manière inversement proportionnelle aux coûts à la place régionaux constatés fin 1999. Ainsi l'actualisation des dotations régionales s'échelonne de 0,88 % à 1,51 %, pour déterminer les dotations régionales initiales notifiées en annexe 1.
Leur répartition par les DRASS entre les départements, doit poursuivre également un objectif de rééquilibrage des moyens budgétaires. Après avoir recueilli l'avis de la CAR, la proposition des DRASS devra être transmise au plus tard pour le 15 février 2000 au bureau TS 2 chargé de déléguer effectivement les crédits par département avant la fin du premier trimestre.
Dans cette attente, une délégation correspondant à 25 % des crédits reconductibles alloués en 1999 a été faite aux préfets de département (décembre 1999), pour permettre les versements des premiers mois de l'année 2000.
En cours d'année les crédits sans emploi qui auront préalablement fait l'objet d'une proposition de redistribution régionale en CTRI, devront être remontés à la direction de l'action sociale (bureau TS 2), au plus tard pour le 1er septembre 2000.
En ce qui concerne le suivi financier des contentieux relatifs aux CAT, il vous est demandé de compléter soigneusement la fiche figurant en annexe 4.
II.2. Les paramètres d'évolution des budgets des établissements
Le taux d'évolution inscrit en LFI 2000 correspond à :
Ces trois mesures concernent les seuls personnels relevant de la fonction publique hospitalière.
II.3. Le tableau de bord
Le tableau de bord est un outil d'évaluation et de planification des CAT pour les DDASS, les DRASS et la DAS. Il a été conçu pour s'intégrer dans la gestion courante des services et permet :
Il a été choisi pour cette année, de faire porter l'attention plus particulièrement sur les données concernant les heures de soutien et les heures de travail des personnes handicapées, puis sur les données du budget commercial : il importe donc que la saisie des chiffres se fasse avec une vigilance renouvelée sur ces rubriques.
De manière plus générale, pour que cet outil informatisé soit efficace, les données saisies doivent toujours être validées par chaque échelon. Un progrès notable a déjà été constaté sur l'exercice 1997. Néanmoins, certains CAT apparaissent encore, alors qu'ils ne le devraient pas : par exemple seuls les CAT qui ont fonctionné pendant une année pleine doivent être pris en compte, sinon les ratios deviennent incohérents.
Il est enfin rappelé qu'une manipulation informatique (à réaliser par la CROMI) est nécessaire pour basculer les bases régionales dans la base nationale.
Le directeur de l'action sociale,
P. Gauthier
ANNEXE I
dotations régionales de reconduction 2000 - catégorie
DÉPARTEMENTS et régions | NOMBRE de places fin 1999 | BASE CTRI au 31-12-1999 | COÛT à la place 1999 | MONTANT de l'actualisation | DOTATIONS régionalisées initiales | TAUX d'évolution | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
67 | Bas-Rhin | 1 461 | 83 851 849 | 57 393 | |||
68 | Haut-Rhin | 1 179 | 68 667 396 | 58 242 | |||
1. Alsace | 2 640 | 152 519 245 | 57 772 | 2 668 976 | 155 188 221 | 1,75 % | |
24 | Dordogne | 772 | 53 149 479 | 68 846 | |||
33 | Gironde | 1 963 | 129 941 609 | 66 195 | |||
40 | Landes | 524 | 32 260 673 | 61 566 | |||
47 | Lot-et-Garonne | 477 | 32 769 835 | 68 700 | |||
64 | Pyrénées-Atlantiques | 1 317 | 83 225 225 | 63 193 | |||
2. Aquitaine | 5 053 | 331 346 821 | 65 574 | 4 500 671 | 335 847 492 | 1,36 % | |
3 | Allier | 558 | 35 568 649 | 63 743 | |||
15 | Cantal | 335 | 22 723 559 | ||||
43 | Haute-Loire | 407 | 26 446 082 | 64 978 | |||
63 | Puy-de-Dôme | 1 178 | 77 733 121 | 65 987 | |||
3. Auvergne | 2 478 | 162 471 411 | 65 566 | 2 207 431 | 164 678 842 | 1,36 % | |
21 | Côte-d'Or | 941 | 61 461 090 | 65 315 | |||
58 | Nièvre | 425 | 26 242 883 | 61 748 | |||
71 | Saône-et-Loire | 822 | 53 027 906 | 64 511 | |||
89 | Yonne | 490 | 33 686 600 | 68 748 | |||
4. Bourgogne | 2 678 | 174 418 479 | 65 130 | 2 401 542 | 176 820 021 | 1,38 % | |
22 | Côtes-d'Armor | 910 | 61 915 531 | 68 039 | |||
29 | Finistère | 1 566 | 107 685 123 | 68 764 | |||
35 | Ille-et-Vilaine | 1 553 | 104 985 005 | 67 601 | |||
56 | Morbihan | 1 062 | 62 932 114 | 59 258 | |||
5. Bretagne | 5 091 | 337 517 773 | 66 297 | 4 485 088 | 342 002 861 | 1,33 % | |
18 | Cher | 476 | 32 832 756 | 68 976 | |||
28 | Eure-et-Loir | 541 | 36 493 781 | 67 456 | |||
36 | Indre | 407 | 26 948 771 | 66 213 | |||
37 | Indre-et-Loire | 1 184 | 71 687 100 | 60 547 | |||
41 | Loir-et-Cher | 383 | 25 095 863 | 65 524 | |||
45 | Loiret | 912 | 61 560 037 | 67 500 | |||
6. Centre | 3 903 | 254 618 308 | 65 237 | 3 494 370 | 258 112 678 | 1,37 % | |
8 | Ardennes | 594 | 40 959 146 | 68 955 | |||
10 | Aube | 457 | 30 764 633 | 67 319 | |||
51 | Marne | 1 000 | 64 923 097 | 64 923 | |||
52 | Haute-Marne | 368 | 24 195 534 | 65 749 | |||
7. Champagne-Ardenne | 2 419 | 160 842 410 | 66 491 | 2 124 871 | 162 967 281 | 1,32 % | |
2A | Corse-du-Sud | 170 | 11 606 160 | 68 272 | |||
2B | Haute-Corse | 173 | 12 249 115 | 70 804 | |||
8. Corse | 343 | 23 855 275 | 69 549 | 288 048 | 24 143 323 | 1,21 % | |
25 | Doubs | 729 | 47 675 144 | 65 398 | |||
39 | Jura | 480 | 30 706 284 | 63 971 | |||
70 | Haute-Saône | 346 | 22 295 824 | 64 439 | |||
90 | Territoire de Belfort | 274 | 17 583 174 | 64 172 | |||
9. Franche-Comté | 1 829 | 118 260 426 | 64 659 | 1 652 150 | 119 912 576 | 1,40 % | |
75 | Paris | ||||||
1 778 | 126 420 833 | 71 103 | |||||
77 | Seine-et-Marne | 1 228 | 81 259 642 | 66 172 | |||
78 | Yvelines | 1 538 | 104 855 979 | 68 177 | |||
91 | Essonne | 1 160 | 83 101 977 | 71 640 | |||
92 | Hauts-de-Seine | 1 573 | 110 286 226 | 70 112 | |||
93 | Seine-Saint-Denis | 1 514 | 107 036 872 | 70 698 | |||
94 | Val-de-Marne | 1 709 | 108 437 514 | 63 451 | |||
95 | Val-d'Oise | 1 254 | 89 984 304 | 71 758 | |||
10. Ile-de-France | 11 754 | 811 383 347 | 69 030 | 9 945 045 | 821 328 392 | 1,23 % | |
11 | Aude | 955 | 64 390 449 | 67 425 | |||
30 | Gard | 888 | 61 237 636 | 68 961 | |||
34 | Hérault | 1 147 | 73 666 018 | 64 225 | |||
48 | Lozère | 531 | 34 232 060 | 64 467 | |||
66 | Pyrénées-Orientales | 554 | 37 797 612 | 68 227 | |||
11. Languedoc-Roussillon | 4 075 | 271 323 775 | 66 583 | 3 574 611 | 274 8989 386 | 1,32 % | |
19 | Corrèze | 668 | 43 993 317 | 65 858 | |||
23 | Creuse | 342 | 23 162 743 | 67 727 | |||
87 | Haute-Vienne | 665 | 43 441 557 | 65 326 | |||
12. Limousin | 1 675 | 110 597 617 | 66 028 | 1 481 649 | 112 079 266 | 1,34 % | |
54 | Meurthe-et-Moselle | 1 474 | 89 738 378 | 60 881 | |||
55 | Meuse | 385 | 26 420 035 | 68 623 | |||
57 | Moselle | 1 927 | 133 442 445 | 69 249 | |||
88 | Vosges | 669 | 44 753 147 | 66 896 | |||
13. Lorraine | 4 455 | 294 354 005 | 66 073 | 3 938 102 | 298 292 107 | 1,34 % | |
9 | Ariège | 320 | 22 133 814 | 69 168 | |||
12 | Aveyron | 508 | 32 221 502 | 63 428 | |||
31 | Haute-Garonne | 1 421 | 112 025 613 | 78 836 | |||
32 | Gers | 334 | 22 604 658 | 67 679 | |||
46 | Lot | 316 | 21 868 959 | 69 206 | |||
65 | Hautes-Pyrénées | 643 | 46 401 748 | 72 164 | |||
83 | Tarn | 700 | 47 851 471 | 68 359 | |||
82 | Tarn-et-Garonne | 308 | 20 962 961 | 68 062 | |||
14. Midi-Pyrénées | 4 550 | 326 070 726 | 71 664 | 3 708 279 | 329 779 005 | 1,14 % | |
59 | Nord | 4 728 | 341 806 228 | 72 294 | |||
62 | Pas-de-Calais | 3 113 | 220 224 000 | 70 743 | |||
15. Nord - Pas-de-Calais | 7 841 | 562 030 228 | 71 678 | 6 389 174 | 568 419 402 | 1,14 % | |
14 | Calvados | 1 352 | 76 980 555 | 56 938 | |||
50 | Manche | 1 055 | 59 184 264 | 56 099 | |||
61 | Orne | 757 | 44 072 716 | 58 220 | |||
16. Basse-Normandie | 3 164 | 180 237 535 | 56 965 | 3 244 062 | 183 481 597 | 1,80 % | |
27 | Eure | 827 | 55 392 689 | 66 980 | |||
76 | Seine-Maritime | 1 583 | 102 360 847 | 64 663 | |||
17. Haute-Normandie | 2 410 | 157 753 536 | 65 458 | 2 150 386 | 159 903 922 | 1,36 % | |
44 | Loire-Atlantique | 1 626 | 111 669 851 | 68 678 | |||
49 | Maine-et-Loire | 1 084 | 67 286 135 | 62 072 | |||
53 | Mayenne | 699 | 42 462 732 | 60 748 | |||
72 | Sarthe | 887 | 62 222 114 | 70 149 | |||
85 | Vendée | 946 | 59 139 230 | 62 515 | |||
18. Pays de la Loire | 5 242 | 342 780 062 | 65 391 | 4 682 092 | 347 462 154 | 1,37 % | |
2 | Aisne | 1 109 | 70 768 517 | 63 813 | |||
60 | Oise | 1 249 | 82 502 156 | 66 055 | |||
80 | Somme | 1 083 | 73 212 158 | 67 601 | |||
19. Picardie | 3 441 | 226 482 831 | 65 819 | 3 053 483 | 229 536 314 | 1,35 % | |
16 | Charente | 590 | 34 021 322 | 57 663 | |||
17 | Charente-Maritime | 733 | 48 224 709 | 65 791 | |||
79 | Deux-Sèvres | 705 | 47 405 827 | 67 242 | |||
86 | Vienne | 839 | 59 261 580 | 70 634 | |||
20. Poitou-Charentes | 2 867 | 188 913 438 | 65 892 | 2 541 289 | 191 454 727 | 1,35 % | |
4 | Alpes de Haute-Provence | 245 | 17 528 159 | 71 544 | |||
5 | Hautes-Alpes | 241 | 16 446 624 | 68 243 | |||
6 | Alpes-Maritimes | 1 241 | 85 272 369 | 68 713 | |||
13 | Bouches-du-Rhône | 2 368 | 162 549 884 | 68 644 | |||
83 | Var | 894 | 61 435 271 | 68 720 | |||
84 | Vaucluse | 679 | 46 593 901 | 68 621 | |||
21. PACA | 5 668 | 389 826 208 | 68 777 | 4 813 380 | 394 639 588 | 1,23 % | |
1 | Ain | 763 | 48 917 428 | 64 112 | |||
7 | Ardèche | 518 | 32 995 699 | 63 698 | |||
26 | Drôme | 854 | 57 169 567 | 66 943 | |||
38 | Isère | 1 666 | 118 784 277 | 71 299 | |||
42 | Loire | 1 171 | 73 284 551 | 62 583 | |||
69 | Rhône | 2 470 | 163 029 212 | 66 004 | |||
73 | Savoie | 745 | 47 497 240 | 63 755 | |||
74 | Haute-Savoie | 947 | 55 864 389 | 58 991 | |||
22. Rhône-Alpes | 9 134 | 597 542 363 | 65 420 | 8 154 827 | 605 697 190 | 1,36 % | |
France métropolitaine | 92 710 | 6 175 145 819 | 66 607 | 81 499 526 | 6 256 645 345 | 1,32 % | |
96 | Guadeloupe | 294 | 21 044 019 | 71 578 | 239 898 | 21 283 917 | 1,14 % |
97 | Martinique | 302 | 24 595 444 | 81 442 | 216 581 | 24 812 025 | 0,88 % |
98 | Guyane | 79 | 5 645 298 | 71 459 | 64 570 | 5 709 869 | 1,14 % |
99 | Réunion | 426 | 26 536 673 | 62 293 | 399 424 | 26 936 097 | 1,51 % |
Outre-mer | 1 101 | 77 821 434 | 70 683 | 920 473 | 78 741 907 | 1,18 % | |
France entière | 93 811 | 6 252 967 253 | 66 655 | 82 419 999 | 6 335 387 252 | 1,32 % |
ANNEXE II
RÉPARTITION RÉGIONALE DES PLACES NOUVELLES CAT - 2000
RÉGIONS | POPULATION 20-59 ans (INSEE 1/1/99) | NOMBRE de jeunes adultes (1) au 31/12/98 | NOMBRE de places fin 1999 | TAUX d'équipement fin 1999 | NOMBRE de places nouvelles 2000 | TAUX d'équipement 2000 théorique | COÛT forfaitaire par place | DOTATION régionale en francs sur 12 mois * | DOTATION régionale 2000 sur 10 mois | |
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1 | Alsace | 938 507 | 48 | 2 640 | 2,81 | 49 | 2,87 | 67 500 | 3 307 500 | 2 756 250 |
2 | Aquitaine | 1 556 685 | 145 | 5 053 | 3,25 | 70 | 3,29 | 65 500 | 4 585 000 | 3 820 833 |
3 | Auvergne | 692 127 | 53 | 2 478 | 3,58 | 28 | 3,62 | 65 500 | 1 834 000 | 1 528 333 |
4 | Bourgogne | 843 475 | 53 | 2 678 | 3,17 | 39 | 3,22 | 65 500 | 2 554 500 | 2 128 750 |
5 | Bretagne | 1 514 555 | 80 | 5 091 | 3,36 | 66 | 3,40 | 60 000 | 3 960 000 | 3 300 000 |
6 | Centre | 1 313 410 | 79 | 3 903 | 2,97 | 65 | 3,02 | 65 500 | 4 257 500 | 3 547 917 |
7 | Champagne-Ardenne | |||||||||
712 206 | 43 | 2 419 | 3,4 | 31 | 3,44 | 65 500 | 2 030 500 | 1 692 083 | ||
8 | Corse | 141 104 | 8 | 343 | 2,43 | 8 | 2,49 | 65 500 | 524 000 | 436 667 |
9 | Franche-Comté | 589 815 | 34 | 1 829 | 3,1 | 28 | 3,15 | 65 500 | 1 834 000 | 1 528 333 |
10 | Ile-de-France | 6 471 817 | 85 | 11 754 | 1,82 | 519 | 1,90 | 65 500 | 33 994 500 | 28 328 750 |
11 | Languedoc-Roussillon | 1 209 916 | 53 | 4 075 | 3,37 | 53 | 3,41 | 65 500 | 3 471 500 | 2 892 917 |
12 | Limousin | 360 838 | 24 | 1 675 | 4,64 | 11 | 4,67 | 65 500 | 720 500 | 600 417 |
13 | Lorraine | 1 207 864 | 134 | 4 455 | 3,69 | 48 | 3,73 | 65 500 | 3 144 000 | 2 620 000 |
14 | Midi-Pyrénées | 1 336 902 | 61 | 4 550 | 3,4 | 57 | 3,45 | 60 000 | 3 420 000 | 2 850 000 |
15 | Nord-Pas-de-Calais | 2 062 693 | 125 | 7 841 | 3,8 | 79 | 3,84 | 60 000 | 4 740 000 | 3 950 000 |
16 | Basse-Normandie | 740 675 | 91 | 3 164 | 4,27 | 25 | 4,31 | 67 500 | 1 687 500 | 1 406 250 |
17 | Haute-Normandie | 967 264 | 16 | 2 410 | 2,49 | 57 | 2,55 | 65 500 | 3 733 500 | 3 111 250 |
18 | Pays de la Loire | 1 679 379 | 151 | 5 242 | 3,12 | 79 | 3,17 | 65 500 | 5 174 500 | 4 312 083 |
19 | Picardie | 1 007 555 | 82 | 3 441 | 3,42 | 43 | 3,46 | 65 500 | 2 816 500 | 2 347 083 |
20 | Poitou-Charentes | 831 913 | 87 | 2 867 | 3,45 | 35 | 3,49 | 65 500 | 2 292 500 | 1 910 417 |
21 | PACA | 2 424 531 | 50 | 5 668 | 2,34 | 152 | 2,40 | 65 500 | 9 956 000 | 8 296 667 |
22 | Rhône-Alpes | 3 106 882 | 117 | 9 134 | 2,94 | 154 | 2,99 | 65 500 | 10 087 000 | 8 405 833 |
971 | Guadeloupe | 230 190 | 0 | 294 | 1,28 | 27 | 1,39 | 67 500 | 1 822 500 | 1 518 750 |
972 | Martinique | 213 350 | 4 | 302 | 1,42 | 13 | 1,48 | 60 000 | 780 000 | 650 000 |
973 | Guyane | 82 110 | 1 | 79 | 0,96 | 22 | 1,23 | 67 500 | 1 485 000 | 1 237 500 |
974 | Réunion | 355 600 | 90 | 426 | 1,2 | 42 | 1,32 | 70 000 | 2 940 000 | 2 450 000 |
France entière | 32 591 363 | 1 714 | 93 811 | 2,88 | 1 800 | 2,93 | 117 152 500 | 97 627 083 | ||
(1) Relevant de l'article 6-1 bis de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975. * Pour information. |
ANNEXE III
Département :
Personne chargée du dossier :
Téléphone :
Bilan des places nouvelles de CAT notifiées à votre département en 1999
NOM de l'établissement | NOMBRE DE PLACES sur dotation 1999 | ORGANISME gestionnaire | NATURE DE L'OPÉRATION | NOMBRE de jeunes adultes* sur dotation 1999 | DATE d'ouverture des places nouvelles 1999 | NOMBRE de places ouvertes en 1999 sur dotations antérieures | |||
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Notifiées | Installées (1) | Extension | CréationDéficiences des personnes accueillies (2) Total | ||||||
* Relevant de l'article 6-1 bis de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975. (1) Veuillez préciser, s'il y a lieu, le nombre de places installées à temps partiel. (2) Retard mental - léger, moyen, profond - traumatisé crânien - déficiences graves de la communication, autres déficiences du psychisme. |
ANNEXE IV
Département :
Personne chargée du dossier :
Téléphone :
Fiche de suivi financier des contentieux CAT
ÉTABLISSEMENTS | CONTENTIEUX DÉFINITIVEMENT JUGÉS | CONTENTIEUX EN INSTANCE DE JUGEMENT | |||||||
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Exercice budgétaire concerné | Dates des décisions de justice | Montant total du contentieux | Montant restant dû au 1er janvier 2000 | Exercice budgétaire concerné | Montant demandé par l'association gestionnaire (1)Etat de la procédure En première instance En appel En première instance En appel Total | ||||
NB : les services doivent veiller à éviter un double paiement des contentieux : si le montant du litige a été financé totalement par la reprise de résultat dans l'année N + 2, il n'a pas lieu d'être ensuite repayé et ne doit donc pas figurer dans la colonne « Montant restant dû ». (1) Par « montant demandé par le gestionnaire », il faut entendre le différentiel de DGF demandé au juge du tarif par le gestionnaire. |
ANNEXE V
Répartition des mesures nouvelles cat 2000 de la région
Personne chargée du dossier :
N° de téléphone :
DÉPARTEMENTS | NOMBRE TOTAL de places allouées | CRÉDITS A DÉLÉGUER au titre de création de places | CRÉDITS A DÉLÉGUER au titre de l'harmonisation des moyens | TOTAL | ||||
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2000 (sur 10 mois) (A) 2001 (sur 12 mois) (B) 2000 (C) 2001 (D) 2000 (A + C) 2001 (B + D) Total régional |
ANNEXE VI
LE FINANCEMENT DE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL
DANS LES ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS MÉDICO-SOCIAUX
1. Les différentes situations juridiques des établissements
1.1. Les établissements qui ont négocié un accord soumis à l'agrément ministériel
Les accords collectifs nationaux (UNIFED, CC de 1951, CC de 1966, Croix rouge, CC de 1965) agréés ont posé, chacun pour sa part, les principes généraux de mise en oeuvre de la loi. Ils appellent la négociation d'accords d'établissements pour moduler, selon les situations particulières, l'ampleur de la réduction du temps de travail des personnels en place et le niveau des embauches, en fonction de la nouvelle organisation du travail qui aura été définie.
Ils déterminent aussi la nature et les modalités la modération salariale appelée à compléter les aides incitatives, et donc à assurer le financement de la RTT :
La traduction au budget 2000 de ces choix aboutit à une moindre dépense de personnel : allègement de charges au titre des aides incitatives, gel des augmentations générales des traitements, gel des majorations familiales, gel éventuel de l'ancienneté : les autorités de tarification devront donc estimer d'abord cette dépense réelle minorée de personnel, puis en complément le montant des diminutions et gels de coûts, pour fixer une DGF au niveau de la dépense qu'il aurait fallu prendre en considération si les allègements de charges et les gels salariaux n'avaient pas eu lieu.
Puis au moment du compte administratif, le produit réel des allègements de charges et des efforts salariaux ne devra pas être considéré comme un élément d'excédent financier dont la reprise se fera par le tarif de l'année N + 2.
De ce fait pour capitaliser effectivement ces sommes, leur affectation sur un compte de bilan sera nécessaire avant de déterminer le résultat financier de l'exercice. De ce point de vue, le compte de bilan 198 « fonds dédiés RTT » est conseillé. La vérification annuelle de son évolution par les autorités de tarification est sur ce point indispensable.
NB. - Sur les années 2000, 2001 et souvent 2002, les dépenses nouvelles générées par l'engagement de nouveaux personnels seront inférieures aux « recettes de la RTT », c'est-à-dire les moindres dépenses ci-dessus. En revanche, dès l'an 2003 au plus tard, du fait de la dégressivité des aides incitatives, les coûts de ces nouvelles embauches seront supérieurs. Si les « recettes de la RTT » accumulées au cours des exercices financiers initiaux ont bien été évaluées et capitalisées, ils absorberont la montée ultérieure des coûts réels, et il n'y aura pas lieu de majorer à ce moment les tarifs pour ce motif.
Ainsi sur une échéance de cinq ans, la réduction du temps de travail n'aura pas généré de coût supérieur à la progression qui aurait été constatée si les masses salariales avaient évolué au même rythme que celui des établissements publics. En contrepartie, le temps de travail aura été réduit, des embauches auront lieu, le fonctionnement des établissements aura été repensé collectivement à l'issue d'un dialogue tenant compte des spécificités des structures. En outre, durant les cinq années imparties pour que se réalise l'équilibre financier négocié et accepté par les pouvoirs publics, les dotations des établissements progresseront de manière mesurée et régulière, sans effet de « dent de scie ».
1.2. Les établissements qui ont négocié, mais dont l'accord n'a pas encore donné lieu à décision définitive d'agrément ou de refus, ne peuvent mettre en oeuvre leur accord de RTT. Ils ne subiront néanmoins pas de pénalisation puisqu'un amendement à la loi votée le 15 décembre 1999 les exonère du paiement de la majoration de 10 % des heures supplémentaires, et que le taux horaire reste inchangé.
1.3. Les établissements qui n'ont pas conclu d'accord seront incités à le faire : en effet la loi votée le 15 décembre 1999 ci-dessus soutient la signature d'accords de mise en oeuvre de la RTT par un dispositif d'abattement permanent de charges sociales (APCS) dont le montant varie selon la pyramide des salaires dans chaque établissement.
Il sera d'ailleurs rappelé que la négociation qui s'ensuivra devra bien entendu porter sur la réduction du temps de travail, la réorganisation du fonctionnement, mais aussi sur l'annualisation souvent utile de ce temps de travail : en effet, l'accord de branche UNIFED étendu a ouvert la possibilité d'annualiser ce temps, après avoir engagé une négociation, même si celle ci n'a pas débouché. Après le premier janvier 2000, l'application de cette disposition devra se lire en fonction du texte de la loi de 1999.
2. Les différents niveaux de l'effort salarial sur les augmentations
générales de salaires, selon les conventions collectives
Chaque convention collective a évalué selon son contexte, le niveau de la modération salariale correspondant au gel des progressions générales de rémunérations. Ainsi :
Il incombait par la suite à chaque accord d'établissement de prévoir l'incidence de ce gel, puis de mobiliser les autres gels salariaux (d'ancienneté ou de majoration familiales notamment) pour aboutir à un équilibre prévisionnel fondé sur ses propres contraintes.
Il n'est bien évidemment pas envisageable que le calendrier d'allocation des moyens nationaux s'adapte à chaque situation particulière, nationale ou locale. Les dotations sont par contre dégagées au rythme de la progression des rémunérations constatée pour le secteur public telle qu'intégrée dans l'Ondam ou dans la loi de finances de l'Etat, ce qui constituait la condition acceptée de l'agrément ministériel.
3. Les moyens dégagés par la loi de finances 2000
Les dotations de reconduction notifiées en annexe 1 comprennent une progression estimée des masses salariales qui permettra aux services de tarification d'assurer l'équilibre financier pluriannuel malgré la diversité constatée ci-dessus. Cette augmentation correspond à la transposition du coût des mesures générales accordées aux établissements du secteur public, c'est-à-dire, en pourcentage d'augmentation de la masse salariale :
1,08 % dans les centres d'aide par le travail
Ce niveau pris en compte pour le calcul des enveloppes doit être ajusté selon les budgets des établissements pour correspondre à leurs différents choix de modération salariale, inscrits dans leur accord et convention collective, et distribué dans les conditions ci-dessous :
a) Les établissements dont l'accord d'établissement ou d'entreprise a reçu l'agrément ministériel bénéficient de l'intégralité des mesures salariales ; pour les établissements ayant signé un accord en instance d'agrément, ces mesures seront inscrites à titre provisionnel au budget 2000 et confirmées en cas d'agrément ;
b) En cas de refus de l'accord, cette provision pourra être réaffectée selon la méthode développée en c) ;
c) Les établissements qui n'ont pas encore négocié seront invités à mesurer très vite l'incidence financière d'un accord au titre de la loi RTT de 1999 et l'incidence financière de leur inaction. L'effet d'une annualisation sera également estimé à ce moment. Cette réflexion s'étendra alors aux impacts sur le fonctionnement global des structures et la qualité des prestations fournies aux usagers qui doit en toute priorité être préservée.
C'est en fonction de cette estimation que les services de tarification seront fondés à allouer les montants utiles de crédits.