Bulletin Officiel n°2001-5Direction générale de l'action sociale
Sous-direction des politiques d'insertion
et de lutte contre les exclusions

Circulaire DGAS/PILE/LCE n° 2001/32 du 18 janvier 2001 relative à la campagne budgétaire 2001 des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS)

AS 3 36
319

NOR : MESA0130017C

(Texte non paru au Journal officiel)

Pièces jointes : 3 annexes.

Références :
Loi de finances pour 2001 ;
Circulaire DAS/DSFE/TS 2 n° 2000-24 du 14 janvier 2000 relative à la campagne budgétaire 2000 des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) ;
Lettre DAS du 10 septembre 1999 relative à la démarche d'élaboration des schémas, de l'accueil et de l'insertion ;
Lettre DGAS/PILE/LCE du 10 octobre 2000 relative aux schémas départementaux de l'accueil, de l'hébergement et de l'insertion : démarche régionale et élaboration du document « mise en perspective régionale ».

La ministre de l'emploi et de la solidarité à Madame et Messieurs les préfets de région (direction régionale des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les directeurs d'agence régionale de l'hospitalisation (pour information) L'exercice 2001 constituera pour le dispositif CHRS une année charnière à deux titres :

Par ailleurs, le Gouvernement a décidé de poursuivre en 2001 le programme national de lutte contre les exclusions du 4 mars 1998, qui prévoyait notamment la création de 500 places par an sur la période 1998-2000.
La présente circulaire se situe donc tout à la fois :

  • en continuation de ce programme ;

  • dans le cadre de la finalisation des résultats de la démarche schéma départemental de l'accueil, de l'hébergement et de l'insertion et de l'élaboration des mises en perspective régionale ;
  • en anticipation de la mise en oeuvre du décret relatif aux conditions de fonctionnement et de financement des CHRS dont les dispositions financières entreront en vigueur en 2002.
  • Elle précise dans sa première partie les dispositions relatives aux moyens de financement (reconduction et mesures nouvelles) et aborde succinctement les objectifs de la mise en oeuvre du programme 2001 en deuxième partie.
    Des indications plus complètes sur les orientations stratégiques à retenir et sur les inflexions d'ensemble au dispositif CHRS vous seront prochainement transmises, avec la circulaire spécifique qui accompagnera la publication du décret portant réforme des CHRS.

    I. - LES MOYENS DE FINANCEMENT 2001 DU PROGRAMME
    1. La reconduction des moyens
    et les paramètres d'évolution des budgets des CHRS
    1.1. Le taux d'actualisation

    Le taux d'actualisation inscrit dans la LFI 2001 est fixé à 1,56 % de la base de référence 2001. La masse salariale représentant 67 % des dépenses des CHRS, le taux d'actualisation est de 2,30 % en masse.
    Les dotations régionales initiales notifiées en annexe I progressent de 1,92 % en masse pour tenir compte des mesures effectivement décidées pour le secteur public et celles qui ont fait l'objet d'un agrément pour le secteur privé.
    Une provision est constituée au plan national pour le financement des mesures salariales susceptibles d'intervenir en cours d'exercice avec effet sur les budgets 2001. Les crédits correspondants vous seront notifiés suivant une procédure qui vous sera précisée ultérieurement.

    1.2. Les paramètres d'évolution des budgets des établissements

    La partie du taux d'évolution inscrit en LFI 2001, intégrée dans les dotations régionales initiales notifiées en annexe I correspond à :
    a) Secteur public :

  • l'augmentation du point fonction publique de 0,5 % au 1er décembre 2000 ;

  • l'augmentation du taux de cotisation à la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) à la charge de l'employeur porté à 26,10 % au 1er janvier 2001 ;
  • l'augmentation de la contribution des établissements à la formation des directeurs des établissements publics sociaux et médico-sociaux ;
  • la formation des membres des CTP, CAP et CHSCT de la fonction publique hospitalière ;
  • l'aide au conseil pour le passage aux 35 heures de certains établissements publics.
  • Ces mesures concernent 9 % de la masse salariale totale des CHRS.
    b) Secteur privé :

  • le solde du financement des accords agréés de réduction du temps de travail ;

  • l'incidence financière de l'avenant cadre n° 265 à la CCN de 1966 (circulaire DGAS/BBF/5 C n° 2000-524 du 17 octobre 2000).
  • Cette dernière mesure s'applique aux seuls CHRS adhérents qui représentent 20 % de la masse salariale totale des CHRS.
    c) Secteurs public et privé :

  • l'effet du glissement vieillesse technicité (GVT) plafonné à 0,80 % de la masse salariale.

    1.3 La procédure d'allocation de ressources

    La répartition des dotations régionales initiales entre les départements doit poursuivre un objectif de rééquilibrage des moyens budgétaires. C'est en effet à ce stade que les éventuels rebasages de dotations doivent intervenir, aucun moyen de financement complémentaire n'étant conservé au niveau national.
    Après avoir recueilli l'avis de la CAR, la proposition des DRASS devra être transmise au plus tard pour le 15 février 2000 à la DGAS, bureau LCE, chargé de déléguer effectivement les crédits par département avant la fin du 1er trimestre.
    Dans cette attente, une délégation correspondant à 25 % des crédits reconductibles alloués en 2000 a été faite aux préfets de départements (janvier 2001), pour permettre les versements des premiers mois de l'année 2001.
    En cours d'année les crédits sans emploi qui auront préalablement fait l'objet d'une proposition de redistribution régionale en CTRI devront faire l'objet d'une remontée à la DGAS, bureau LCE, au plus tard pour le 1er septembre 2001.

    2. Les mesures nouvelles en 2001

    En continuité du programme national de lutte contre les exclusions (1998-2000), la loi de finances pour 2001 prévoit la création de 500 places supplémentaires de CHRS. Cette mesure est principalement destinée à poursuivre l'action de transformation de places d'hébergement d'urgence, jusque-là financées sur des crédits non pérennes, en places de CHRS et à accroître globalement les capacités d'hébergement.
    Ces transformations supposent que les structures concernées, tout en continuant leur mission d'accueil en urgence, remplissent les fonctions d'accompagnement, d'orientation, d'insertion propres aux CHRS, dans des conditions de dignité assurée, et ne se limitent pas à un accueil de nuit dans des locaux collectifs, tels que des dortoirs. Elles doivent également être ouvertes toute l'année.
    Dans quelques situations particulières toutefois, des extensions de CHRS répondront mieux aux besoins locaux que les transformations évoquées ci-dessus. Ces extensions devront être, en tout état de cause, préférées aux créations ex-nihilo, sauf repérage de besoins non couverts territorialement.
    Enfin, des services participant à la veille sociale pourront être renforcés en tant que de besoin.
    En revanche, les crédits destinés au financement de mesures nouvelles ne peuvent pas être utilisés pour re-baser les dotations des CHRS sans apport de prestations ou de capacités nouvelles.
    Vous veillerez, dans tous les cas, à ce que les cofinancements antérieurs autres que ceux provenant du chapitre 46-81 article 20 soient maintenus.
    Le montant unitaire retenu pour la répartition des 500 places nouvelles ne constitue, en aucune façon, un coût moyen à la place ; Il doit être compris comme un plafond de financement. Les financements attribués ces trois dernières années ont d'ailleurs permis de créer 1 690 places pour un programme initial de 1 500 places en 3 ans.

    2.1. La répartition des mesures nouvelles

    La répartition des mesures nouvelles entre les régions résulte des choix suivants :
    Une disposition particulière a été prise pour l'Ile-de-France (enveloppe fixée à 9 MF) afin de contribuer à la réalisation de la seconde tranche du plan stratégique arrêté fin 1999 pour une durée de 3 ans en vue de l'amélioration et de l'accroissement des possibilités d'accueil et d'hébergement des personnes sans domicile fixe.
    Les départements d'outre-mer disposent globalement d'une enveloppe de 2 MF.


  • Pour les autres régions, la répartition correspond à l'application d'indicateurs de « besoins » et d'indicateurs de « couverture de besoins » :
  • 3 indicateurs « de besoins » :

  • population de 0-59 ans ;
  • nombre de bénéficiaires du RMI ;
  • nombre de chômeurs de moins de 25 ans.
  • 2 indicateurs représentant le taux de « couverture » :
  • DGF/Rmistes ;
  • DGF/chômeurs de moins de 25 ans.
  • Un indicateur d'équipement a été réintroduit pour permettre un rattrapage des régions les moins bien dotées et qui connaissent un accroissement de demandes d'hébergement. Néanmoins, pour éviter des déséquilibres, cet indicateur est pondéré par la taille de la région.

    2.2. La procédure de répartition régionale

    Comme en 2000, la procédure de répartition des mesures nouvelles entre les départements d'une même région est déconcentrée : l'annexe II notifie donc aux DRASS les dotations régionales en mesures nouvelles.
    Les DDASS qui ont des projets à présenter feront parvenir à la DRASS leurs demandes classées par ordre de priorité. Les CTRI établiront alors un classement régional dans la limite de l'enveloppe allouée, en tenant compte d'un objectif de rééquilibrage entre les différents départements en fonction notamment des écarts mesurés lors de l'élaboration des schémas et de la mise en perspective régionale.
    Après avis de la CAR, les préfets de région (DRASS) transmettront à la DGAS (Bureau LCE) avant le 1er mars 2001 le tableau joint en annexe III, accompagné d'un descriptif (une page maximum) pour chacune des opérations retenues, pour que les crédits (sur 9 mois) soient délégués directement aux DDASS.
    Compte tenu de leur organisation spécifique, les départements d'outre-mer qui souhaiteraient s'inscrire dans le dispositif des CHRS transmettront l'annexe III directement à la DGAS (bureau LCE) avant le 1er mars 2000.
    De la même façon que pour les dotations initiales, les crédits de mesures nouvelles qui se trouveraient sans emploi pendant l'exercice dans un ou plusieurs départements de la région, devront faire l'objet d'une remontée, avec proposition de redistribution régionale en CTRI, à la DGAS - bureau LCE - au plus tard pour le 1er septembre 2001.

    II. - LES OBJECTIFS ET LE PILOTAGE DU PROGRAMME
    COMPLÉMENTAIRE DE CRÉATION DE PLACES
    1. Les orientations générales
    1.1. Organiser une réponse globale

    La poursuite de la transformation des places d'hébergement d'urgence en places de CHRS doit satisfaire à un double objectif : améliorer la qualité des prestations offertes pour permettre un véritable accompagnement vers l'insertion durable des personnes accueillies, et permettre aux personnes et familles en demande d'hébergement d'accéder au dispositif dans les meilleures conditions.
    Pour satisfaire pleinement les deux objectifs indiqués, il y aura lieu de s'assurer que les dispositifs de veille sociale fonctionnent correctement et, si tel n'était pas le cas, de prévoir le renforcement des moyens d'écoute, d'orientation et de repérage des personnes sans abri. Les CHRS peuvent en effet, dans le cadre de leur participation au dispositif de veille défini à l'article 157-III de la loi du 29 juillet 1998, contribuer à cette fonction, par exemple en mutualisant le financement de travailleurs sociaux chargés de l'animation du réseau et des relais entre les structures d'hébergement d'urgence, les CHRS et les partenaires de droit commun.
    L'accent doit être mis sur le chaînage entre les dispositifs depuis l'intervention en urgence jusqu'à la démarche d'insertion, dans la mesure où - prise isolément - une structure ne peut répondre à tous les besoins. Les projets devront s'inscrire dans le cadre d'une mise en synergie des réponses offertes sur un territoire opérationnel donné.

    1.2. Prêter attention aux besoins spécifiques non satisfaits

    Les projets de créations de places devront apporter une réponse aux besoins encore non satisfaits, en portant une attention particulière, dans le respect des priorités définies dans les SDAHI, aux publics suivants :

    Le projet doit être étudié en liaison étroite avec les services du département auquel la loi n° 86-17 du 6 janvier 1986 adaptant la législation sanitaire et sociale a dévolu la mission globale de protection de l'enfance et de la famille. Les CHRS qui accueillent des femmes enceintes et des femmes isolées avec leurs enfants de moins de 3 ans doivent pouvoir être habilités au titre de l'aide sociale à l'enfance. Des accords entre le département et l'Etat peuvent intervenir pour asseoir la participation du département soit sur une base forfaitaire soit par prise en charge du nombre de journées effectivement réalisées. La participation du département est alors inscrite au budget du CHRS en produit en atténuation ;

    Il est rappelé que les mineurs - sauf cas particulier d'émancipation - ne peuvent être admis en CHRS que s'ils sont accompagnés de leur(s) parent(s). De la même façon l'admission en CHRS ne doit pas faire obstacle à la recherche de forme plus adaptée dans le droit commun du logement des jeunes, dès que leur situation a pu être stabilisée en faisant appel notamment au fonds solidarité logement et/ou au fonds d'aide aux jeunes ;

    Il ressort en effet des conclusions du groupe de travail interministériel réuni dans ce cadre que les personnes consommant des substances psycho-actives non encore stabilisées sont souvent exclues des dispositifs d'accueil, d'hébergement et d'insertion. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les personnes qui sortent de prison ;

    Il y aura lieu dans ce cas de s'assurer des possibilités d'intervention du secteur psychiatrique en vue de la continuité des traitements au sein du CHRS.
    Par ailleurs, de nouveaux besoins quantitatifs sont apparus depuis la fin de 1999 dans de nombreux départements où il est fait état d'une progression sensible du nombre d'étrangers sollicitant un accueil et un hébergement en urgence. Même si a priori ces personnes, souvent regroupées en famille, ne sont pas représentatives de la population accueillie en CHRS dans la mesure où l'évolution de leur situation vers le droit commun reste incertaine, aucune barrière administrative ne saurait conduire volontairement ou involontairement à tourner le principe de l'obligation de l'accueil dans les dispositifs d'hébergement.
    2. La prise en compte des résultats des démarches « schémas de l'accueil de l'hébergement et de l'insertion » et « mises en perspective régionale »
    La démarche d'élaboration des schémas a été impulsée par des journées interrégionales, qui se sont tenues fin 1998 et courant 1999, au cours desquelles ont été présentées les différentes phases d'élaboration des schémas décrites dans le guide méthodologique. La circulaire du 10 septembre 1999 a repris les principaux éléments de la démarche. Par circulaire datée du 10 octobre 2000, le document de cadrage des mises en perspective régionale a été diffusé.
    L'objectif premier de ces démarches, qui a été rappelé à diverses reprises tant aux services déconcentrés qu'aux représentations associatives, est bien de renforcer la qualité et la complémentarité des réponses, au plus près du droit commun. Il s'agit avant tout d'adapter les dispositifs et leurs modalités de mise en action aux besoins actuels dans un contexte qui évolue, en distinguant notamment ce qui relève de décisions d'amélioration qualitative et ce qui justifie un effort financier supplémentaire soit par redéploiement de moyens soit par mesure nouvelle. Toute demande de mesure nouvelle devra être mise en regard du bilan de l'existant établi dans le cadre des démarches schéma et mise en perspective régionale et ne pourra être satisfaite en tant que telle que si aucune autre possibilité de reconversion ou de re-dimensionnement de structures existantes n'est constatée.
    Le bilan d'étape, en cours de remontée, sur l'état d'avancement des démarches met en évidence des positions contrastées. Néanmoins, l'ensemble des travaux conduits ces dernières années doit pouvoir commencer à trouver une traduction dans la mise en oeuvre du programme 2001.
    L'approche par structure réalisée dans la 4e phase (situation de l'offre) de l'élaboration des schémas départementaux, et dont les constatations ont été traduites dans les orientations des mises en perspective régionale, a permis la mise en évidence de point faibles (faible attractivité, sous-occupation avérée, durée moyenne de séjour excessive, coût élevé non justifié par des circonstances particulières temporaires ou par la nature des prestations offertes, résultats d'exploitation déficitaires sur plusieurs exercices ou recours systématique aux procédures contentieuses...) et de points forts (résultats probants en terme d'insertion durable, inscription dans un réseau partenarial actif, large amplitude des modalités d'accueil, formalisation des modalités de prise en compte des droits fondamentaux des personnes accueillies et des conditions de règlement des éventuels conflits, rapidité de réalisation des démarches administratives, niveau élevé de sortie vers le logement ordinaire, réalisation du maintien du lien familial in situ ou en collaboration...).
    Il convient, sur cette base, d'engager avec les gestionnaires des CHRS un dialogue qui doit se poursuivre dans le cadre de la campagne budgétaire 2001 et qui peut trouver une traduction en propositions d'ajustement des objectifs et des moyens attribués.
    A l'instar des initiatives de certaines DDASS, la formule de la contractualisation d'objectifs et de moyens qui responsabilise gestionnaires et administration peut être utilement retenue. Elle permettra de poser les bases des nouvelles conventions qui interviendront pour mise en conformité avec les dispositions du futur décret avant l'échéance qu'il fixe pour l'entrée en vigueur des dispositions financières et celles relatives à la participation des personnes accueillies.

    3. L'anticipation de la réforme des CHRS

    L'exercice 2001 devra être mis à profit pour amorcer le reconventionnement des CHRS qui doit précéder l'entrée en vigueur des dispositions financières du décret à venir.
    Le nouveau décret devrait entériner des évolutions importantes.
    D'une part, la notion de CHRS devient beaucoup plus large, puisque la convention devra définir la nature des actions, parmi celles mentionnées au 8° de l'article 3 de la loi du 30 juin 1975, menées en direction des publics accueillis. En particulier, des CHRS peuvent parfaitement ne pas assurer de fonction d'hébergement.
    Cette disposition ne signifie pas pour autant que toute structure entrant potentiellement dans le champ d'application du nouveau décret a vocation à adopter un statut de CHRS et à obtenir un financement au titre de l'aide sociale de l'Etat. Les autres modes de financement pour des structures intervenant dans ce domaine, en particulier le financement sur les crédits de l'article 46-81-20, demeurent également possibles, en fonction des priorités définies par les SDAHI et les mises en perspective régionale et des marges de manoeuvre financières définies par le programme de création de nouvelles places.
    Le projet de décret prévoit que la convention de l'article L. 345-3 du code de l'action sociale et des familles (ex : article 185-3 du CFAS) devra mentionner :

    Il modifie par ailleurs les dispositions du décret n° 88-279 du 24 mars 1988 relatif à la gestion budgétaire et comptable et aux modalités de financement de certains établissements sociaux et médico-sociaux à la charge de l'Etat ou de l'assurance maladie, en distinguant pour les CHRS :

    Des instructions plus précises vous seront adressées ultérieurement, mais d'ores et déjà, dans le cadre de la présente campagne budgétaire, il vous est demandé d'engager une réflexion avec chacun des CHRS pour préparer la nouvelle convention.

    4. Les tableaux de bord

    La nouvelle version du tableau de bord CHRS a été mise en place en tenant compte de l'expérience de quatre années d'utilisation et des dispositions introduites par la loi du 29 juillet 1998 précitée.
    Cette version offre une description plus large des prestations (activités liées à l'hébergement ou non, atelier, accueil de jour) et permet une meilleure appréhension de chaque activité des établissements et des services. Elle met également à disposition de nouveaux ratios et des présentations plus synthétiques.
    L'application « Tableau de bord CHRS » version 2.03 a fait l'objet d'un plan de diffusion par les services de la DAGPB (SINTEL 3) en décembre 2000.
    Compte tenu de la diversité des activités qui pourront être mises en oeuvre par les CHRS, la notion de « place » aura moins de pertinence pour l'analyse de l'activité annuelle et des moyens alloués. En revanche, la notion de « capacité » (d'hébergement, d'accueil, de prise en charge, d'adaptation à la vie active) et celle de zone ou de périmètre d'intervention devront être intégrées dans les arrêtés d'autorisation. Des précisions sur les définitions à retenir vous seront données par la circulaire ci-dessus annoncée.

    La directrice générale de l'action sociale,
    S. Léger

    ANNEXE I
    Dotations régionales de reconduction 2001 - CHRS

    RÉGIONS - DÉPARTEMENTSBASES CTRI
    au 31-12-2000
    MONTANT
    de l'actualisation
    DOTATION
    2001 initale
    67 Bas-Rhin28 402 225  
    68 Haut-Rhin32 028 040  
    Alsace60 430 265779 55061 209 815
    24 Dordogne10 766 740  
    33 Gironde33 992 510  
    40 Landes6 339 282  
    47 Lot-et-Garonne12 113 519  
    64 Pyrénées-Atlantiques27 234 341  
    Aquitaine90 446 3921 166 75891 613 150
    03 Allier9 206 479  
    15 Cantal4 012 627  
    43 Haute-Loire5 231 488  
    63 Puy-de-Dôme11 786 398  
    Auvergne30 236 992390 05730 627 049
    21 Côte-d'Or39 337 946  
    58 Nièvre7 429 539  
    71 Saône-et-Loire15 206 823  
    89 Yonne9 662 906  
    Bourgogne71 637 214924 12072 561 334
    22 Côtes-d'Armor11 385 249  
    29 Finistère17 720 187  
    35 Ille-et-Vilaine38 050 582  
    56 Morbihan25 560 261  
    Bretagne92 716 2791 196 04093 912 319
    18 Cher11 673 530  
    28 Eure-et-Loir9 822 230  
    36 Indre6 228 020  
    37 Indre-et-Loire20 590 586  
    41 Loir-et-Cher14 774 370  
    45 Loiret14 528 685  
    Centre77 617 4211 001 26578 618 686
    08 Ardennes13 836 871  
    10 Aube15 081 703  
    51 Marne20 534 757  
    52 Haute-Marne5 584 581  
    Champagne-Ardennes55 037 912709 98955 747 901
    20A Corse-du-Sud2 743 540  
    20B Haute-Corse4 454 085  
    Corse7 197 62592 8497 290 474
    25 Doubs19 722 793  
    39 Jura4 260 867  
    70 Haute-Saône4 869 977  
    90 Territoire-de-Belfort5 047 617  
    Franche-Comté33 901 254437 32634 338 580
    75 Paris267 937 289  
    77 Seine-et-Marne28 671 611  
    78 Yvelines44 441 455  
    91 Essonne42 366 263  
    92 Hauts-de-Seine88 055 387  
    93 Seine-Saint-Denis61 797 206  
    94 Val-de-Marne57 115 284  
    95 Val-d'Oise32 262 718  
    Ile-de-France622 647 2138 032 149630 679 362
    11 Aude4 374 200  
    30 Gard15 715 784  
    34 Hérault38 029 717  
    48 Lozère1 138 447  
    66 Pyrénées-Orientales11 182 753  
    Languedoc-Roussillon70 440 901908 68871 349 589
    19 Corrèze7 383 897  
    23 Creuse2 731 421  
    87 Haute-Vienne11 571 038  
    Limousin21 686 356279 75421 966 110
    54 Meurthe-et-Moselle68 790 175  
    55 Meuse14 588 356  
    57 Moselle68 813 485  
    88 Vosges12 075 858  
    Lorraine164 267 8742 119 056166 386 930
    09 Ariège4 888 139  
    12 Aveyron834 200  
    31 Haute-Garonne48 567 276  
    32 Gers1 707 469  
    46 Lot7 366 796  
    65 Hautes-Pyrénées5 601 405  
    81 Tarn5 286 033  
    82 Tarn-et-Garonne5 682 355  
    Midi-Pyrénées79 933 6731 031 14480 964 817
    59 Nord135 354 947  
    62 Pas-de-Calais48 125 995  
    Nord - Pas-de-Calais183 480 9422 366 904185 847 846
    14 Calvados24 806 555  
    50 Manche10 027 458  
    61 Orne7 712 906  
    Basse-Normandie42 546 919548 85543 095 774
    27 Eure17 929 079  
    76 Seine-Maritime102 333 382  
    Haute-Normandie120 262 4611 551 386121 813 847
    44 Loire-Atlantique56 452 733  
    49 Maine-et-Loire26 519 713  
    53 Mayenne11 338 302  
    72 Sarthe18 018 467  
    85 Vendée16 804 502  
    Pays-de-Loire129 133 7171 665 825130 799 542
    02 Aisne11 093 445  
    60 Oise21 890 507  
    80 Somme23 667 679  
    Picardie56 651 631730 80657 382 437
    16 Charente12 320 478  
    17 Charente-Maritime29 539 644  
    79 Deux-Sèvres6 597 746  
    86 Vienne16 943 088  
    Poitou-Charentes65 400 956843 67266 244 628
    04 Alpes-de-Haute-Provence2 942 956  
    05 Hautes-Alpes2 418 636  
    06 Alpes-Maritimes34 643 369  
    13 Bouches-du-Rhône136 647 961  
    83 Var29 852 244  
    84 Vaucluse16 395 786  
    PACA222 900 9522 875 422225 776 374
    01 Ain10 614 750  
    07 Ardèche13 198 105  
    26 Drôme13 905 906  
    38 Isère49 039 228  
    42 Loire15 775 005  
    69 Rhône100 478 285  
    73 Savoie22 359 223  
    74 Haute-Savoie18 297 947  
    Rhônes-Alpes243 668 4493 143 323246 811 772
    France métropolitaine2 542 243 39832 794 9402 575 038 338
    971 Guadeloupe2 475 99031 9402 507 930
    972 Martinique1 500 00019 3501 519 350
    973 Guyane2 559 69033 0202 592 710
    974 Réunion7 170 96692 5057 263 471
    Saint-Pierre-et-Miquelon207 9852 683210 668
    Outre-mer13 914 631179 49914 094 130
    France entière2 556 158 02932 974 4392 589 132 468

    ANNEXE II
    Dotations régionales de mesures nouvelles de création de places en CHRS 2001

    RÉGIONSPOURCENTAGE
    de Rmistes
    POURCENTAGE
    de chômeurs
    de - de 25 ans
    PART
    de
    la population
    totale
    TAUX
    d'équipement
    pour
    1 000 habitants
    DGF
    (base 2000)
    Rmistes
    DGF
    (base 2000)
    chômeurs de
    + de 25 ans
    ENVELOPPE
    régionale
    en année
    pleine
    ENVELOPPE
    régionale
    sur 9 mois
    (A)(B)(C)(D)
    Alsace 1,86 1,99 3,040,523 2704 8541 230 000 922 500
    Aquitaine 5,21 4,46 4,750,461 7463 2472 050 0001 537 500
    Auvergne 1,89 2,29 2,120,281 6132 109 820 000 615 000
    Bourgogne 1,97 2,81 2,640,733 6574 083 820 000 615 000
    Bretagne 3,28 4,99 4,810,422 8412 9722 050 0001 537 500
    Centre 3,19 4,11 4,070,532 4483 0251 230 000 922 500
    Champagne-Ardenne 2,17 2,73 2,310,772 5483 227 820 000 615 000
    Corse 0,82 0,41 0,430,44 8862 781 738 000 553 500
    Franche-Comté 1,32 1,57 1,910,452 5893 454 984 000 738 000
    Ile-de-France18,6311,7119,860,663 3618 5159 000 0006 750 000
    Languedoc-Roussillon 7,07 4,73 3,730,391 0022 3852 214 0001 660 500
    Limousin 0,95 0,97 1,080,392 2853 592 398 000 298 500
    Lorraine 3,21 3,90 3,971,175 1516 745 902 000 676 500
    Midi-Pyrénées 4,62 4,46 4,150,501 7392 8701 886 0001 414 500
    Nord - Pas-de-Calais 9,5011,38 7,040,631 9432 5812 706 0002 029 500
    Basse-Normandie 1,97 2,88 2,390,322 1712 3631 394 0001 045 500
    Haute-Normandie 3,25 4,31 3,121,203 7194 472 902 000 676 500
    Pays de la Loire 4,05 6,49 5,460,553 2043 1871 558 0001 168 500
    Picardie 2,75 4,29 3,270,532 0742 1131 230 000 922 500
    Poitou-Charentes 2,70 3,26 2,630,642 4343 212 902 000 676 500
    PACA12,30 7,77 7,410,801 8234 5922 460 0001 845 000
    Rhône-Alpes 7,29 8,49 9,820,643 3644 5942 706 0002 029 500
    France métropolitaine1001001000,632 5574 07039 000 00029 250 000
    DOM      2 000 0001 500 000
    France entière      41 000 00030 750 000

    Sources :
    (A) Pourcentage de Rmistes, situation au 1.01.1999, DRASS - CAF - MSA.
    (B) Pourcentage de chômeurs de moins de 25 ans au 31.12.1999, DRTEFPet INSEE.
    (C) Source INSEE. Part de la région dans la population totale de 0-59 ans, DRASS (classes estimations 1er janvier 98 cadrées sur le recensement de la population de 1999).
    Légendes :
    (A) : 7,29 % des Rmistes sont en Rhônes-Alpes.
    (D) La part de la DGF allouée par Rmistes en Alsace est de 3 270 F.
    NB : le montant des mesures nouvelles indiqué ci-dessus vous sera délégué sur 9 mois.

    ANNEXE III
    Création de places de CHRS 2001
    Projets retenus au niveau régional ou au niveau de chaque DOM
    Joindre un descriptif (maximun 1 page) pour chaque opération

    DRASS ou DOM de :
    Personne chargée du dossier :
    Téléphone :
    Télécopie :

    DÉPTTYPE DE
    structure
    financée par
    les mesures
    nouvelles (a)
    NOM
    localisation
    organisme
    gestionnaire
    de la structure
    NATURE DU PROJET (b)
    TECPUBLIC accueilliNOMBRE
    de places
    créées
    COÛT MOYEN
    de la place créée
    (chap. 46-81-30)
    (d)
    MONTANT DES
    cofinancements
    maintenus
    ÉCONOMIE
    réalisée sur le
    chap. 46-81-20
    calculée sur
    12 mois
    MONTANT
    de la DGF
    sur 9 mois
    MONTANT
    de la DGF
    sur 12 mois
    (1)
    Total région           (2)
    Rappel : les crédits sont délégués sur 9 mois.
    (a) Type de structure concernée par l'opération : CHRS, SAO, Atelier...
    (b) Cocher la case correspondant à la nature du projet. T : transformation de places d'urgence, E : extension, C : création.
    (1) = (c)*(d).
    (2) Ce total correspond à la dotation régionale notifiée par la DGAS.

    Tableau à retourner à la DGAS, bureau LCE, pour le 1er mars 2001