SP 3 332 622 |
NOR : MESH0130023C
(Texte non paru au Journal officiel)
Date d'application : immédiate.
Textes de référence :
Loi n° 2000-1257 du 23 décembre 2000 de financement de la sécurité sociale pour 2001 ;
Loi n° 75-535 du 30 juin 1975 modifié relative aux institutions sociales et médico-sociales ;
Articles LO 111-3 et L. 174-6 et 7 du code de la sécurité sociale ;
Décrets n° 99-316 du 26 avril 1999 relatif aux modalités de tarification et de financement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) et n° 99-317 du 26 avril 1999 relatif à la gestion budgétaire et comptable des EHPAD ;
Décret n° 81-448 du 8 mai 1981 relatif aux conditions d'autorisation et de prise en charge des services de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées ;
Circulaires MARTHE/DAS/DH/DSS n° 99-578 du 14 octobre 1999 relative aux principales mesures à prendre en compte au titre de la campagne budgétaire de l'exercice 2000 et n° 2000-475 du 15 septembre 2000 relative à la mise en oeuvre de la réforme de la tarification dans les EHPAD.
La ministre de l'emploi et de la solidarité à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) ; Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales de l'hospitalisation (pour mise en oeuvre) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) L'année 2001 sera marquée par une accélération décisive de la politique d'aide aux personnes âgées dépendantes à domicile et en établissement.
Le souhait de nombreuses personnes âgées est de vivre à leur domicile le plus longtemps possible dans la mesure où les aides nécessaires peuvent leur être procurées. Parmi les mesures décidées par le Gouvernement ou en préparation pour favoriser la vie à domicile malgré l'âge et la dépendance, celles qui concernent les soins à domicile font l'objet de la présente circulaire. Dans sa déclaration du 21 mars 2000 sur l'avenir des retraites, le Premier ministre a rappelé son attachement au développement de cette offre de soins. Ainsi, il a annoncé un plan de médicalisation sur cinq ans visant à doubler le rythme de création de places nouvelles de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) au bénéfice des personnes âgées (1re partie de la circulaire).
L'établissement garde cependant un rôle irremplaçable, et complémentaire de l'aide à domicile. L'année 2001 sera la première année de pleine application de la réforme des établissements accueillant des personnes âgées dépendantes. Des moyens nouveaux d'un montant exceptionnel sont prévus, première tranche d'un plan quinquennal (2001-2005) de renforcement de la médicalisation des établissements à hauteur de 6 milliards de francs (914,7 millions d'euros) de mesures nouvelles nettes en année pleine (2e partie).
L'apport de ces moyens nouveaux doit contribuer à promouvoir la qualité des prestations offertes aux résidants, selon les exigences du cahier des charges du 26 avril 1999. Il s'agit d'inciter tous les établissements - unités de soins de longue durée ou médico-sociaux, médicalisés ou non, - à s'engager dans une démarche de qualité qui permette, notamment, d'assurer une bonne qualité des conditions de vie des résidants ainsi que des prestations de soins qu'ils peuvent recevoir. La fiche jointe en annexe précise notamment le rôle du médecin coordonnateur dans l'organisation des soins.
Les conventions tripartites quinquennales qui seront conclues entre les établissements et les autorités de tarification exprimeront les engagements des partenaires tant en matière de moyens (dans le cadre des nouvelles règles de tarification) que de qualité. Les établissements doivent conclure une convention tripartite avant le 31 décembre 2003, conformément aux dispositions de la loi n° 2000-1257 du 23 décembre 2000 de financement de la sécurité sociale pour 2001.
Les établissements n'ayant pas encore signé de convention demeurent provisoirement sous le régime de la tarification forfaitaire de l'assurance maladie. Leurs dotations font l'objet en 2001 d'actualisations, comme celles des SSIAD.
La présente circulaire a pour objet de déterminer les dotations régionales provisoires de dépenses d'assurance maladie au bénéfice des établissements et structures sanitaires (unités de soins de longue durée) et médico-sociaux pour personnes âgées pour l'année 2001, au titre de la première notification de crédits. Le montant des dotations sera confirmé par l'arrêté interministériel fixant les dotations régionales limitatives.
De plus, les dotations régionales seront abondées en cours d'année, notamment afin de répartir le complément des mesures nouvelles, en fonction du rythme de signature des conventions tripartites (3e partie).
Pour 2001, l'objectif de dépenses afférentes aux soins dispensés dans les établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées est fixé à 18,78 millions de francs (2,87 milliards d'euros), soit une progression en taux de 8,76 % par rapport à l'objectif 2000.
En ce qui concerne les unités de soins de longue durée, l'objectif national de dépenses d'assurance maladie est de 8,12 millions de francs (1,24 milliard d'euros), soit 2,62 % de progression par rapport à l'objectif 2000.
I. - L'année 2001 se caractérise par une accélération de l'effort de médicalisation des établissements et des services de soins à domicile
L'effort financier consenti dans le cadre des plans de médicalisation concerne tant les établissements, dans lesquels la réforme de la tarification permettra d'améliorer la prise en charge des personnes âgées, que les services de soins infirmiers à domicile dont le nombre de places va considérablement augmenter.
1.1. La réforme de la tarification des établissements sanitaires et médico-sociaux hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) doit connaître une accélération décisive en 2001
Les mesures nouvelles prévues pour 2001 à hauteur de 1,2 million de francs (182,94 millions d'euros) constituent des mesures d'accompagnement de tous les établissements sanitaires (unités de soins de longue durée) et médico-sociaux médicalisés ou non, qui, à l'occasion de la conclusion de conventions tripartites, entrent sous le régime de la nouvelle tarification. Elles permettent de financer tant les effets mécaniques que les mesures nouvelles induites par l'application de la réforme.
Conformément à l'article 32 du décret n° 99-316 du 26 avril 1999, la nouvelle tarification entre en vigueur à compter de l'exercice budgétaire qui suit la date de la conclusion tripartite, sauf accord entre les parties contractantes. Vous êtes invités à proposer à vos partenaires un large usage de cette possibilité d'application immédiate afin de ne pas retarder pour l'établissement et les résidents le bénéfice des dispositions nouvelles. Les mesures nouvelles accordées aux établissements et les nouveaux tarifs s'appliquent le premier jour d'un mois. Les établissements qui le souhaitent peuvent subordonner l'entrée en vigueur de la convention tripartite à la publication des textes modifiant les décrets n° 99-316 et 99-317 du 26 avril 1999 (en cours d'examen par le Conseil d'Etat), notamment pour bénéficier du nouveau mode de calcul des tarifs soins et dépendance. Dans ces conditions, et conformément aux règles applicables à toute mesure nouvelle, l'incidence en 2001 a été évaluée à 860 millions de francs pour 2001 (131,11 millions d'euros) dont 600 millions de francs (91,47 millions d'euros) sont notifiés immédiatement. Bien entendu, le financement des extensions en année pleine sera intégré dans les dotations régionales pour 2002.
Pour des raisons de simplicité, les mesures nouvelles, dont le montant couvre les deux champs, sont notifiées au sein des dotations régionales médico-sociales. Ces crédits doivent cependant être utilisés indifféremment dans le secteur médico-social et sanitaire, conformément aux objectifs énoncés. Cette fongibilité entre les deux enveloppes doit cependant faire l'objet d'un suivi dont les modalités sont détaillées dans les annexes III.
1.1.1. Les objectifs d'application de la réforme en 2001
Les résultats d'ERNEST montrent que dans 30 % des établissements, le changement de mode de tarification (à moyens constants pour l'établissement) procure un bénéfice financier global à tous les résidents : dans ces établissements, la somme des nouveaux tarifs dépendance et hébergement (1) est inférieur à l'ancien prix de journée, même pour les GIR 1 et 2.
C'est donc dans ces établissements, qui bénéficient en général d'un « effet mécanique » notable, qu'il convient de mettre en oeuvre, en priorité, la réforme.
En effet :
Vous inciterez vigoureusement les établissements qui sont dans cette situation à entrer dans le nouveau dispositif au plus tôt.
Pour les établissements dans lesquels la part des frais restant à la charge des résidents - ceux dont le tarif dépendance est le plus élevé (GIR 1 et 2) - est susceptible de légèrement augmenter dans l'attente de l'application de l'allocation personnalisée à l'autonomie (APA), vous adresserez à la mission MARTHE, pour décision, les projets de conventionnement.
1.1.2. Application de la réforme dans les établissements pour personnes
âgées relevant de la compétence des organismes d'assurance maladie
La tarification des forfaits de sections de cure médicale et de soins courants (ainsi que celle des forfaits de soins dans les services de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées), relève en général de la compétence du préfet de département. Toutefois, les organismes d'assurance maladie fixent les tarifs des établissements non habilités à recevoir des bénéficiaires de l'aide sociale.
La réforme de la tarification ne se traduit pas par une habilitation systématique des établissements à recevoir des bénéficiaires de l'aide sociale. Dans ces conditions, il appartient aux organismes d'assurance maladie d'évaluer les incidences financières de la réforme dans les établissements qu'ils tarifient et de négocier le contenu des conventions tripartites.
Ce mode de tarification est cependant appelé à disparaître. En effet, un projet de loi visant à confier à l'autorité administrative la tarification des prestations supportées par l'assurance maladie de l'ensemble des établissements et services relevant du secteur médico-social, a été déposé par le Gouvernement sur le bureau du Parlement.
Au-delà de la participation des responsables des caisses d'assurance maladie à la commission départementale de suivi (cf. 5.1), une étroite collaboration doit être organisée localement. Les autorités tarifaires de l'Etat se rapprocheront des responsables des caisses afin d'harmoniser les politiques en matière de mise en oeuvre de la réforme tarifaire. En outre, il appartiendra aux responsables des caisses de suivre les incidences de cette réforme dans les établissements qu'ils tarifient et d'en informer les directions départementales des affaires sanitaires et sociales selon le dispositif de suivi précisé au point III de la présente circulaire.
1.1.3. Application de la réforme dans les unités de soins de longue durée
et dans les maisons de retraite à gestion hospitalière
Les ARH doivent inciter les établissements qu'elles tarifient à s'inscrire dans une démarche de négociation d'une convention tripartite.
A ce titre, deux missions leur incombent :
Il est donc impérativement demandé aux ARH de s'assurer, préalablement à la négociation d'une convention tripartite, que l'établissement a bien procédé à une évaluation correcte des charges pesant sur son budget annexe. L'opération de « sincérité des budgets » s'avère en effet indispensable pour apprécier précisément le montant des crédits complémentaires susceptibles d'être alloués à l'établissement. Il appartient aux ARH de s'assurer de la sincérité des budgets.
La nécessaire coordination entre le préfet de région et le directeur de l'ARH doit être recherchée.
Ses modalités doivent être définies au niveau régional dans le cadre d'un comité technique régional et interdépartemental élargi au représentant de l'agence régionale de l'hospitalisation. Cela permettra d'arrêter des propositions communes qui seront portées à la connaissance des membres de la conférence administrative régionale.
Les différents mouvements engendrés par les éventuels transferts de charges entre budgets hospitaliers et budgets annexes sont retracés dans l'annexe n° III-d qui doit être cosignée par les deux autorités de tarification.
1.1.4. Financement des créations et transformation d'établissements
Les demandes de création ou de transformation d'établissements doivent retenir toute votre attention :
La création d'un Etablissement hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) relevant de la loi du 30 juin 1975 modifiée :
Tout promoteur déposant à la DDASS un dossier de création d'EHPAD sollicite une autorisation qui ne peut être délivrée que conjointement par l'autorité compétente pour l'assurance maladie et le président du conseil général, en application de l'article 46 de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 (la tarification conjointe implique une autorisation conjointe).
Le titulaire de ladite autorisation ne pourra la mettre en oeuvre que s'il a conclu la convention prévue à l'article 5-1 de la loi du 30 juin 1975 et s'il entre d'emblée dans le dispositif tarifaire défini par le décret n° 99-316 du 26 avril 1999.
A l'appui de sa demande d'autorisation, le promoteur doit déposer dans le même temps un projet de convention comprenant notamment son projet d'établissement, une évaluation prévisionnelle de son GIR moyen pondéré, le tableau des effectifs du personnel, le montant prévisionnel des dépenses d'assurance maladie, ainsi que les engagements en matière de qualité des prestations délivrées.
La création ou l'extension d'une USLD, par transformation d'un établissement ou d'un service doté d'une section de cure médicale :
Contrairement à la création de nouvelles sections de cure médicale que la loi du 24 janvier 1997 interdit désormais, il est toujours juridiquement possible de créer des USLD, y compris par transformation de sections de cure médicale.
Cependant, il vous appartient d'être particulièrement attentifs à la réalité des besoins mis en exergue, notamment eu égard à la démographie locale. En effet, ces établissements ayant vocation à entrer dans la réforme de la tarification, il convient de les inciter à entrer immédiatement dans le nouveau dispositif tarifaire, sans donc, même à titre transitoire, bénéficier de la majoration du forfait SCM au niveau du forfait SLD. La nouvelle tarification s'effectuant « au coût des facteurs », il s'ensuit que le nouveau tarif afférent aux soins tiendra compte de la lourdeur de l'état des personnes résidant actuellement dans une section de cure médicale.
Toutefois, lorsque la transformation d'un établissement se traduit par une augmentation significative des prix d'hébergement et de dépendance à la charge des usagers (dans l'attente d'une meilleure solvabilisation de la dépendance par la future allocation personnalisée à l'autonomie), vous communiquerez à la mission MARTHE, pour décision, les projets de conventions.
En tout état de cause, il vous appartient, en opportunité, et compte tenu de vos perspectives budgétaires, de financer sur vos dotations régionalisées les opérations qui vous sembleraient justifiées. Quant aux lits de soins de longue durée autorisés mais non budgétés, ils ne peuvent être financés que par prélèvement sur la dotation régionale de dépenses hospitalières, hors soins de longue durée dans la mesure où aucune mesure de création de place n'est prévue dans l'ONDAM 2001 pour les unités et centres de long séjour.
Fixation des tarifs de soins des EHPAD nouvellement crées :
Le calcul de la « DOMINIC », sur la base du GMP prévisionnel de l'établissement, permet à celui-ci de bénéficier de tarifs dont le montant pourra être modifié, dès lors que le GMP réel sera connu définitivement. Il convient donc de prévoir dans la convention tripartite une clause de rendez-vous, afin d'ajuster le cas échéant le tarif arrêté initialement, dès que le taux d'occupation maximum de l'établissement est atteint.
Les instructions données par circulaire du 15 septembre 2000, notamment celles relatives aux montants et à la fixation de la DOMINIC, continuent à s'appliquer en 2001.
1.2. Le développement de l'offre de soins à domicile
pour mieux répondre aux besoins des personnes âgées
Le plan de médicalisation annoncé par le Premier ministre vise à doubler le rythme de créations de places nouvelles en SSIAD au bénéfice des personnes âgées dépendantes. Ainsi, il est prévu de créer 20 000 places de 2001 à 2005 pour un montant de 1,2 millions de francs (soit 182,94 millions d'euros), soit un coût moyen annuel de 240 millions de francs (36,59 millions d'euros).
Parallèlement, un projet de décret visant à prolonger les missions des services de soins infirmiers à domicile, en les transformant en services de soins et d'accompagnement, et en leur permettant d'intervenir au bénéfice de personnes handicapées adultes, et de personnes adultes atteintes de maladies chroniques invalidantes notamment, est en cours de finalisation.
L'organisation d'une véritable coordination dans la prise en charge de ces publics, tant sur le plan sanitaire que sur le plan médico-social, est l'une des clés de la réussite d'une politique de maintien à domicile efficace.
Pour l'année 2001, une enveloppe de 185,4 millions de francs (28,26 millions d'euros) est destinée à la création de 4 000 places de services de soins infirmiers à domicile.
Compte tenu de la montée en charge progressive de ce plan de médicalisation, les moyens alloués correspondent à 9 mois de fonctionnement de 4 000 places nouvelles ou autorisées sans financement. L'extension en année pleine de ces places sera assurée en 2002.
Au niveau régional, il conviendra de veiller à la correction des inégalités de ressources entre départements, eu égard notamment au taux d'équipement.
La création de places nouvelles doit prendre en compte essentiellement les besoins de la population et l'activité des services existants.
Les modalités de répartition de ces places figurent en annexe I c.
II. CONSTRUCTION DES DOTATIONS RÉGIONALES POUR 2001
2.1. La définition des bases régionales pour 2001
2.1.1. Les transferts d'enveloppe intervenus au cours de l'année 2000
Les dotations de crédits médico-sociaux et sanitaires notifiées au titre de l'année 2000 ont préalablement été ajustées des crédits transférés durant l'année par les DDASS/DRASS ou ARH (annexe II - a et c).
Pour le médico-social « personnes âgées », le montant global de ces transferts s'élève à 4,88 millions de francs(743 951,20 euros) en dépenses d'assurance maladie des établissements. Il se décline comme suit :
Les opérations de transferts au sein de l'enveloppe médico-sociale entre les établissements tarifés par le Préfet et ceux tarifés par les organismes de sécurité sociale seront prises en compte ultérieurement.
Indépendamment des effets de réforme de la tarification qui va induire des transferts entre les différentes enveloppes (cf. annexes III), il convient de faire jouer pleinement la fongibilité entre les diverses composantes de vos enveloppes sanitaires et médico-sociales. Celle-ci vous permet en effet de redéployer des moyens existants afin de développer une meilleure offre de soins ou d'améliorer la prise en charge de certaines populations à travers une médicalisation accrue.
Pour ces opérations de transferts, les annexes n° II - e, doivent être renseignées, selon l'objet du transfert, et adressées par les services régionaux au plus tard le 1er septembre 2001 à la DHOS. Les projets de transferts entre les sous enveloppes 4 « personnes handicapées » et 3 « personnes âgées » doivent être envoyés d'une part, à la DGAS (bureau BBF) et d'autre part, à la DHOS (bureau F2).
Le logiciel GEODE sanitaire doit continuer à être utilisé. J'appelle cependant votre attention sur la nécessité de préciser la nature de l'opération de transfert envisagée.
2.1.2. Les centres locaux d'information et de coordination
gérontologique (CLIC)
A titre transitoire, et par dérogation, les centres locaux d'information et de coordination gérontologique créées en 2000 ont été financés par des crédits d'assurance maladie. A partir de 2001, ces centres seront financés par des crédits d'Etat ; il n'y a donc pas lieu de reconduire, à partir de votre dotation, les moyens alloués en 2000 aux structures concernées. En conséquence, ces crédits ont été retirés des bases régionales de référence pour 2001.
2.2. Les mesures de reconduction et de personnel
Ces mesures sont constituées principalement de mesures salariales. Certaines d'entre-elles seront notifiées ultérieurement, elles n'ont donc pas été prises en compte dans les taux moyens d'évolution des dépenses ici indiqués.
Des provisions ont été constituées au niveau national de manière à financer notamment les mesures salariales en cours de négociation, dont les crédits feront l'objet d'une notification ultérieure.
2.2.1. Les SCM/SC et les SSIAD
Le taux d'évolution des dépenses des établissements qui vous sont notifiées (hors mesures nouvelles de médicalisation) est en moyenne de 1,42 % pour les EHPAD. Quant aux SSIAD, le taux d'évolution est en moyenne de 1,08 %.
Le taux moyen d'évolution des dépenses médico-sociales présentement alloué au bénéfice des personnes âgées permet de financer pour 2001 :
Dans les établissements ou services privés à but non lucratifs accueillant des personnes âgées, l'augmentation de 0,5 % permet notamment de compléter le financement des accords collectifs de réduction du temps de travail agrées. En effet, l'équilibre économique de certains accords était lié au gel de l'augmentation de salaire intervenant postérieurement à la fin d'application du protocole ZUCCARELLI (CCN de 1951, CCN de 1966).
Une dotation non reconductible (de 0,04 % de la masse salariale) vous est allouée au titre du rattrapage 2000. L'effet report de la mesure générale intervenue au 1er décembre 2000 est quant à lui prévu sur 12 mois en 2001.
Par ailleurs, l'augmentation des dépenses médico-sociales au bénéfice des personnes âgées prend également en compte un certain nombre de mesures diverses : hausse du taux de la cotisation patronale de la CNRACL, dans les établissements publics, qui est porté de 25,60 à 26,10 % au 1er janvier 2001.
Enfin, l'extension en année pleine des crédits notifiés en 2000 par les circulaires des 18 février et 15 septembre 2000 pour le financement des places en section de cure médicale (dans le cadre du dispositif d'apurement prévu au paragraphe V de l'article 23-1 V de la loi du 24 janvier 1997), des conventions tripartites conclues en 2000 et de soins infirmiers à domicile, est assuré.
2.2.2. Les centres et unités de soins de longue durée
Au titre des mesures qui vous sont notifiées, le taux d'évolution des dépenses d'assurance maladie des unités de soins de longue durée est de 1,90 %.
Ce taux permet de financer l'effet report, sur 11 mois en 2001, de l'augmentation salariale de 0,5 % intervenue au 1er décembre 2000. Dans les services de soins de longue durée privés à but non lucratif, cette augmentation permet notamment de compléter le financement des accords collectifs de réduction du temps de travail agrées (CCN de 1951).
Contrairement au secteur médico-social « personnes âgées », le taux d'évolution des dépenses des unités de soins de longue durée fixé et notifié à 2.9 % pour l'exercice 2000, comprenait une provision au titre de l'augmentation salariale qui devait intervenir en cours d'année. L'augmentation des traitements de 0,5 % au 1er décembre 2000 a donc été financée.
Le taux d'évolution des dépenses pour 2001 permet également de financer l'effet glissement - vieillesse - technicité dont le taux a été évalué à 0,66 % en masse, l'augmentation de la cotisation CNRACL, dans les établissements du secteur public, ainsi que des mesures spécifiques qui correspondant pour l'essentiel à la poursuite de l'exécution des protocoles des 13 et 14 mars 2000 (notamment la suppression de l'échelle 1 de la fonction publique hospitalière, la prime de service public exclusif, la revalorisation de la carrière des praticiens).
Les dotations régionales de dépenses des unités de soins de longue durée ont été calculées sur la base de ce taux de progression.
Une provision a été constituée au niveau national de manière à financer notamment les mesures salariales 2001 ainsi que certaines mesures catégorielles prévues par les protocoles des 13 et 14 mars 2000, en cours de négociation. Elles feront l'objet de prochaines notifications.
Les annexes II b et d vous notifient les dotations régionalisées de dépenses sanitaires (USLD) et médico-sociales pour 2001.
2.3. Revalorisation des différents forfaits applicables dans les établissements
et les services de soins infirmiers à domicile
En fonction du niveau de progression des crédits d'assurance maladie, hors mesures nouvelles, les forfaits plafonds, sont fixés à compter de la date de publication de l'arrêté interministériel fixant l'ONDAM, pour :
Ce système de forfaits de soins plafonnés est maintenu pour les établissements médicalisés qui n'ont pas signé de convention tripartite. Je vous rappelle que le forfait plafond peut être dépassé, après avis de la commission tripartite. En revanche, aucune dérogation n'est possible sur le forfait plafond des unités de soins de longue durée.
En ce qui concerne le forfait plafond des SSIAD, il est fixé à 212,29 francs (soit 32,36 euros).
Une revalorisation de ces plafonds pourra intervenir en cours d'année afin de prendre en compte les notifications ultérieures des mesures pour lesquelles des provisions ont été constituées.
2.4. Rappel de règles de procédure budgétaire
Je vous rappelle que toute demande de crédits complémentaires doit faire l'objet, d'une justification explicite des établissements. Les motivations de la décision budgétaire pourront s'appuyer sur les justificatifs apportés par les établissements. En tout état de cause, tout arrêté tarifaire doit faire l'objet d'une motivation précise.
En ce qui concerne plus précisément la répartition éventuelle des dépenses de personnel entre l'hébergement et les soins, dans le cadre de la tarification binaire encore applicable actuellement aux sections de soins courants ou de cure médicale, l'annexe n° II - f vous apporte des éléments de méthodes qu'il convient d'appliquer de façon impérative afin de prévenir tout contentieux.
Par ailleurs, s'agissant de l'exécution des décisions du juge tarifaire, il convient de rappeler que leurs incidences financières s'imputent sur vos dotations régionales de dépenses hospitalières ou de dépenses médico-sociales.
Enfin, dans le cadre de la réforme de la tarification des EHPAD, il est indispensable que l'arrêté tarifaire de l'établissement précise, en sus des dispositions existantes :
En outre, pour la première année d'exécution la date de la signature de la convention tripartite devra être visée.
III. - Préparation des notifications de mesures nouvelles ehpad à partir des données des conventions tripartites et de leurs effets sur les enveloppes sanitaires et soins de ville
La préparation des notifications des mesures nouvelles qu'il conviendra d'effectuer au cours de l'année 2001 nécessite au préalable de recueillir des données d'une part, au titre de la consommation des enveloppes notifiées le 15 septembre 2000 et, d'autre part au titre des mesures nouvelles notifiées par la présente circulaire.
La transmission de ces informations à la DHOS conditionne la possibilité de notifier de nouvelles mesures au cours de l'exercice 2001. Par ailleurs, les modalités de suivi des dépenses d'assurance maladie pour les établissements et les services vous seront précisées ultérieurement.
3.1. Le suivi de la négociation des conventions tripartites
S'agissant d'une priorité gouvernementale et dans la mesure où d'importants moyens financiers ont été alloués dans le cadre de la réforme de la tarification, il est important de s'assurer de l'effectivité de sa mise en oeuvre. Au-delà de cet objectif, les données de ces tableaux constituent des indicateurs qu'il est impératif de connaître afin d'apprécier localement les difficultés liées à l'application de la nouvelle tarification.
Les services se coordonneront afin de recueillir des données sur l'état de la négociation quelle que soit l'autorité de tarification (Etat ou CRAM).
L'annexe n° III - a devra donc être renseignée mensuellement selon les modalités exposées ci-après.
3.2. Le suivi de l'utilisation des mesures nouvelles et des incidences financières
de la signature des conventions tripartites
3.2.1. Suivi de l'utilisation des mesures nouvelles notifiées pour 2001
et préparation de la deuxième notification de crédits
A partir de l'application ANGELE, un travail de simulation de l'application de la réforme dans tous les établissements potentiellement concernés - médicalisés ou non, sanitaires et médico-sociaux - doit impérativement être effectué, au plus tard le 30 avril 2001. Cette simulation ne concerne donc pas exclusivement les établissements souhaitant conclure des conventions tripartites en 2001. S'agissant des établissements tarifés CRAM, il appartient à ces dernières de procéder à cette simulation.
De plus, il convient d'enregistrer dans cette application, au fur et à mesure des signatures des conventions tripartites, les données financières concernant les établissements. Les informations ainsi saisies permettront de remplir les annexes relatives aux mouvements qui concernent d'autres enveloppes (sanitaire, soins de ville).
L'agrégation de ces informations au niveau régional, puis au niveau national, permettra de notifier, au plus près des besoins, les mesures nouvelles complémentaires au cours de l'exercice 2001. Cette agrégation au niveau national s'effectuera au cours des mois de mai et septembre 2001. La communication de ces informations conditionne la deuxième notification de mesures nouvelles.
Une version modifiée du logiciel ANGELE, prenant en compte notamment la « DOMINIC » vous sera adressée prochainement.
3.2.2. Incidences des conventions tripartites sur les différentes enveloppes
Au-delà du plan de médicalisation (cf. 1.1) qui s'est traduit par des moyens nouveaux au bénéfice des établissements signataires d'une convention tripartite, le nécessaire fongibilité entre les différentes enveloppes budgétaires (intégration de fait d'une partie de l'activité libérale exercée dans les EHPAD dans les nouveaux tarifs soins, transferts de recettes entre les budgets hospitaliers et leurs budgets annexes) qui résulte de la mise en oeuvre de la réforme de la tarification, contribueront à accroître ces moyens.
Ces différents mouvements dépendent essentiellement du rythme de signature de conventions tripartites et du statut des établissements.
C'est pourquoi un dispositif de suivi mensuel de ces opérations de transfert est mis en place et permet d'ajuster le montant de votre dotation régionale de dépenses médico-sociale. Chaque opération de fongibilité, en fonction de sa nature, est retracée dans une annexe spécifique à laquelle est jointe une notice de remplissage (cf. annexes n° III-c à III-f).
Un tableau de bord mensuel, permettant de calculer le solde de crédits disponibles pour le mois suivant, est constitué à partir de la saisie des montants de la dotation régionale notifiée et des crédits engagés au titre des conventions tripartites signées et du report automatique du montant total de chacune des opérations de transferts (cf. annexe n° III-b).
L'ensemble des tableaux et annexes, sous format Excel, sera diffusé sur messagerie, et seront communiqués, en tant que de besoin, aux organismes d'assurance maladie pour les établissements relevant de leur compétence tarifaire.
L'enquête budgétaire annuelle de la DGAS ne sera pas reconduite en 2001.
3.3. Procédure de communication des informations
3.3.1. Conventions tripartites conclues avant le 31 décembre 2000
En ce qui concerne le suivi de ces premières conventions, il est impératif d'adresser pour le 15 février 2001 l'annexe de suivi de la mise en oeuvre de la réforme pour chaque mois au cours duquel une convention aura été signée (annexe n° III-a), en spécifiant le mois concerné. A ces annexes seront jointes, en cas de besoin, celles relatives aux opérations de transferts. Vous justifierez de l'utilisation de ces crédits.
3.3.2. Conventions tripartites conclues en 2001
Pour chaque opération, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales doit renseigner les tableaux de bord et les différentes annexes, à partir des informations transmises, le cas échéant, par les CRAM.
A chaque fin de mois, ceux-ci seront envoyés à la direction régionale des affaires sanitaires et sociales qui aura pour mission de valider et d'agréger les différentes données départementales afin d'obtenir un total régional.
Au plus tard le 10 du mois suivant, les informations sont adressées par messagerie à Housseyni Holla, chef du bureau F 1, bureau des études et synthèses financières relatives aux activités de soins à la DHOS.
En ce qui concerne les opérations de transfert entre l'enveloppe sanitaire et médico-sociale, cette procédure doit être doublée d'un envoi écrit conjoint des deux autorités de tarification. Cet envoi est adressé au bureau F 2, bureau du financement de l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées.
J'appelle votre attention sur la nécessité de renseigner précisément les annexes en précisant la date d'effet du transfert (date de l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs - au plus tôt le premier jour du mois qui suit la signature de la convention), son coût en 2001 et en extension année pleine 2002.
Le respect des dates de transmission de toutes ces informations à la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins est impératif. A défaut, les projets de transferts ne pourront être validés et pris en compte dans le cadre de la notification des mesures nouvelles au cours de l'exercice 2001.
IV. MODALITÉS D'APPLICATION DE LA RÉFORME AU NIVEAU LOCAL
4.1. Création des commissions départementales
de suivi de la réforme
La bonne marche de la réforme nécessite une bonne coopération des partenaires principaux. Dans de nombreux départements ont été installées des commissions départementales de suivi, dont la composition et le mode de fonctionnement diffèrent suivant le département.
Il convient de généraliser ces initiatives.
4.1.1. Composition de la commission
Dans chaque département doit être constituée une commission paritaire consultative entre les représentants des autorités de tarification et les représentants des établissements. Elle comprendra au moins :
Vous attribuerez le ou les sièges restant à des responsables d'établissements reconnus pour leur qualification ou leur expertise particulière sur les sujets traités (notamment en matière de qualité) et/ou pour tenir compte de la représentation particulièrement nombreuse d'une catégorie d'établissements dans le département.
La commission sera coprésidée par le préfet et le président du conseil général ou leurs délégués.
4.1.2. Rôle de la commission
La commission sera le lieu de concertation privilégié entre les autorités de tarification et les établissements.
Elle sera régulièrement informée de l'avancement de la réforme.
Elle aura notamment connaissance de synthèses financières lui permettant d'apprécier les conditions d'application des règles de tarification et de la convergence tarifaire.
Enfin, elle pourra être saisie par l'un ou l'autre des coprésidents de tout sujet particulier concernant l'application de la réforme dans le département.
4.2. Formation des services
Un premier cycle de formation des services déconcentrés, auquel les responsables des services départementaux et de l'assurance maladie avaient été conviés, s'est déroulé de novembre 1999 à février 2000.
Un second cycle, est programmé pour 2001. Il s'adressera aux mêmes participants et à des responsables d'établissements. Pour chaque département, il y aura :
Parmi les responsables d'établissements, priorité sera donnée aux membres de la commission de suivi.
Ce second cycle se décline en deux formations :
*
* *
Vous voudrez bien me rendre compte, sous le timbre de la DHOS et de la MARTHE, des difficultés éventuelles que vous pourriez rencontrer dans la mise en oeuvre de la présente circulaire.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de l'hospitalisation
et de l'organisation des soins,
E. Couty
Le chargé de mission,
J.-R. Brunetière
La directrice générale de l'action sociale,
S. Léger
Le directeur de la sécurité sociale,
P.-L. Bras
SOMMAIRE DES ANNEXES
Annexe I. - Mesures nouvelles au titre de la médicalisation
Annexe I a. - Modalités de répartition de mesures nouvelles EHPAD au niveau régional
Annexe I b. - Répartition et notification des mesures nouvelles EHPAD au niveau régional
Annexe I c. - Modalités de répartition du contingent national de places de SSIAD
Annexe I d. - Répartition et notification des places nouvelles SSIAD pour 2001
Annexe I e. - Programme départemental prévisionnel de financement des places de SSIAD
Annexe II. - Construction des dotations régionales pour 2001
Annexe II a. - Bilan des dotations régionales des établissements et services accueillant des personnes âgées pour 2000
Annexe II b. - Notification des dotations régionales de dépenses médico-sociales EHPAD et SSIAD pour 2001
Annexe II c. - Bilan des dotations régionales des soins de longue durée pour 2000
Annexe II d. - Notification des dotations régionales de dépenses des USLD pour 2001
Annexe II e. - Relative aux opérations de transferts intervenant hors conventions tripartites entre la tarification préfectorale et conventionnelle, la sous-enveloppe 3 et 4, autres
Annexe II f. - Jurisprudence et recommandations relatives au calcul des forfaits de soins dans le cadre de la tarification actuelle
Annexe III. - Préparation des notifications de mesures nouvelles EHPAD à partir des données des conventions tripartites et de leurs effets sur les enveloppes sanitaires et soins de ville
Annexe III a. - Suivi de la mise en oeuvre de la réforme de la tarification des EHPAD
Annexe III b. - Tableau de bord mensuel précisant le montant des mesures nouvelles utilisées et récapitulant les opérations de transferts entre enveloppes
Annexe III c. - Enveloppe de dépenses libérales « soins de ville »
Annexe III d. - Opérations de transfert entre budgets hospitaliers et budgets annexes des unités de soins de longue durée ou des maisons de retraite à gestion hospitalière
Annexe III e. - Financement des effets mécaniques ou de la médicalisation des établissements tarifés CRAM
Annexe III f. - Financement des effets mécaniques ou de la médicalisation des unités de soins de longue durée
Annexe IV. - Codes tarifs applicables aux soins réalisés en structure de soins de longue durée devenue EHPAD
Fiche relative au médecin coordonnateur
A N N E X E I
Mesures nouvelles au titre de la médicalisation des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes, des services de soins infirmiers à domicile
ANNEXE I a
Modalités de répartition des mesures nouvelles EHPAD
au niveau régional
Aucune simulation réelle des effets de la réforme de la tarification dans tous les établissements médicalisés ou non n'est disponible à ce jour.
Dans ces conditions, il était difficile de répartir au niveau régional les 600 millions de francs (91,47 millions d'euros) de mesures nouvelles en ciblant essentiellement les établissements bénéficiaires d'un « effet mécanique » sensible (cf. 1.1.1 de la circulaire), tout en tenant compte des rythmes de négociations qui peuvent être différents selon les départements.
Pour la première répartition des mesures nouvelles 2001, il a donc été décidé de procéder de façon plus globale en se basant sur les résultats de la DOMINIC (dotation minimale de convergence).
Bien entendu, la deuxième notification de mesures nouvelles tiendra compte de la réalité des négociations menées au niveau régional et des effets de l'application de la réforme, selon le statut des établissements et l'option tarifaire retenue.
Méthode de répartition utilisée
La première répartition des mesures nouvelles a pris en compte la totalité des places installées dans chaque région en en distinguant celles qui sont médicalisées.
Sur la base du nombre de places régionales de sections de cure médicale et de places non médicalisées, la DOMINIC a été calculée en prenant en compte le GIR moyen pondéré de 804 et en faisant l'hypothèse que tous ces établissements opteraient pour le tarif partiel.
En ce qui concerne les places de soins de longue durée, il a été procédé de même en prenant toutefois un GMP plus élevé et en appliquant le tarif global. Une comparaison a été faite entre les montants de la DOMINIC et de la dotation de dépenses au niveau régional.
Le pourcentage d'utilisation de la DOMINIC de chacune des régions a alors été déterminé et a permis, en fonction du montant de la première répartition des mesures nouvelles, de déterminer le montant de mesures nouvelles auquel la région peut prétendre dans un premier temps.
ANNEXE I b
Répartition et notification des mesures nouvelles EHPAD au niveau régional
RÉPARTITION DU MONTANT des mesures nouvelles (en francs) (en euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
RÉGIONS | TOTAL des places de sections de cure médicale (1) | TOTAL des places de soins de longue durée (2) | TOTAL des places non médicalisées | TOTAL des places installées | ||
Alsace | 4 766 | 3 850 | 11 098 | 19 714 | 16 050 047 | 2 446 813,89 |
Aquitaine | 9 284 | 2 866 | 25 341 | 37 491 | 35 031 068 | 5 340 451,89 |
Auvergne | 6 999 | 2 914 | 9 723 | 19 636 | 16 918 109 | 2 579 149,09 |
Bourgogne | 6 234 | 3 299 | 14 926 | 24 459 | 21 408 156 | 3 263 652,34 |
Bretagne | 10 297 | 6 161 | 27 184 | 43 642 | 37 920 563 | 5 780 952,56 |
Centre | 9 751 | 4 804 | 18 811 | 33 366 | 28 896 964 | 4 405 313,76 |
Champagne | 4 066 | 2 071 | 9 093 | 15 230 | 13 313 324 | 2 029 603,16 |
Corse | 351 | 351 | 615 | 1 317 | 977 329 | 148 992,85 |
Franche-Comté | 3 121 | 1 871 | 5 798 | 10 790 | 9 023 599 | 1 375 638,80 |
Ile-de-France | 20 722 | 10 276 | 59 905 | 90 903 | 81 572 562 | 12 435 656,91 |
Languedoc | 7 191 | 2 914 | 13 540 | 23 645 | 20 974 125 | 3 197 484,74 |
Limousin | 3 257 | 2 515 | 4 952 | 10 724 | 8 305 272 | 1 266 130,55 |
Lorraine | 6 342 | 2 981 | 16 681 | 26 004 | 23 293 005 | 3 550 995,72 |
Midi-Pyrénnées | 8 894 | 3 171 | 20 282 | 32 347 | 29 518 165 | 4 500 015,24 |
Nord - Pas-de-Calais | 6 834 | 4 443 | 22 756 | 34 033 | 29 937 020 | 4 563 869,28 |
Basse-Normandie | 4 132 | 2 040 | 14 221 | 20 393 | 18 568 237 | 2 830 709,48 |
Haute-Normandie | 4 954 | 2 363 | 17 468 | 24 785 | 22 684 956 | 3 458 299,25 |
Pays de la Loire | 11 406 | 5 274 | 33 061 | 49 741 | 44 988 492 | 6 858 451,39 |
Picardie | 3 849 | 2 397 | 12 369 | 18 615 | 16 408 198 | 2 501 413,66 |
Poitou-Charentes | 5 048 | 2 330 | 17 068 | 24 446 | 22 375 368 | 3 411 102,86 |
PACA | 9 802 | 3 704 | 32 675 | 46 181 | 42 975 154 | 6 551 519,99 |
Rhône-Alpes | 17 268 | 10 620 | 38 373 | 66 261 | 56 293 534 | 8 581 893,94 |
Antilles-Guyane | 8576 | 563 | 880 | 2 300 | 1 757 371 | 367 909,48 |
Réunion | 473 | 79 | 327 | 879 | 809 382 | 123 389,49 |
165 898 | 83 857 | 427 147 | 676 902 | 600 000 000 | 91 469 410,34 | |
(1) Source : statistiques de la DRESS et nombre de places notifiées en 1999 et 2000. (2) Source : statistiques de la DRESS : situation du 31 décembre 1998. |
ANNEXE I c
Modalités de répartition des places nouvelles de services
de soins infirmiers à domicile pour 2001
Le plan de médicalisation portant création de 20 000 places de services de soins infirmiers à domicile sur 5 ans doit permettre de corriger les inégalités entre régions en matière d'équipement.
En effet, les taux d'équipement qui reflètent les besoins de la population (nombre de places installées dans une région rapporté à sa population de 75 ans et plus) mettent en exergue des écarts très importants : de 8,75 % pour la Corse à 36,54 % pour la Guyane.
Pour 2001, la répartition des places nouvelles met en oeuvre une première étape de convergence vers un taux d'équipement moyen à la fois égal pour toutes les régions et supérieur au taux actuel.
Majoritairement (à 60 %), les places nouvelles ont été réparties sur la base de ce critère. Toutefois, afin d'accompagner le développement des services de soins à domicile dans toutes les régions, il a été tenu compte également de l'importance régionale de la population de 75 ans et plus, pour la répartition des places restantes.
1. Correction des inégalités
Le taux d'équipement national cible qui sera atteint en 2005, au terme du plan de médicalisation, a été calculé (nombre total de places installées, y compris les mesures nouvelles pluriannuelles, rapporté à la population nationale âgée de 75 ans et plus).
Sur cette base, une dotation régionale cible a été déterminée (application du taux d'équipement national cible sur la population régionale âgée de plus de 75 ans a été déterminée pour 1 000 habitants).
Pour établir le nombre de places nouvelles auxquel chaque région peut prétendre, cette dotation cible a été comparée aux nombres de places installées par région (dotation régionale cible en 2005 diminuée du nombre de places installé au 31 décembre 2000 et divisé par 5 ans).
Une quotité de 60 % de cette dotation annuelle théorique a été attribuée à chacune des régions. Certaines régions, pour lesquelles les taux d'équipement sont très supérieurs au taux d'équipement cible, n'ont pas bénéficié de cette première répartition.
2. Prise en compte de l'effectif régional de la population âgée
de 75 ans et plus
Cette seconde clé de répartition a été utilisée dans toutes les régions. Les places nouvelles non attribuées selon la première méthode ont été réparties au prorata de la part de la région âgée de la population de 75 ans dans la population nationale âgée de 75 ans et plus.
Ainsi, après installation de ces nouvelles places, l'écart en matière d'équipement aura été réduit tout en augmentant le taux d'équipement national : de 14,11 %, il devient 14,90 % en 2001.
ANNEXE I d
Répartition et notification des places nouvelles de SSIAD pour 2001
Population de 75 ans et plus (source : INSEE) | Places installées (4) | Taux d'équipement au 31-12-2000 (3) | Au titre de la correction des inégalités | En fonction de l'importance de la population âgée de plus de 75 ans | Nombre total de places | En crédits (2) | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
En francs | En euros | ||||||||
Alsace | 105 77 | 1 476 | 14,05 | 51 | 32 | 83 | 3 846 801 | 586 441,03 | 14,83 |
Aquitaine | 277 830 | 3 698 | 13,31 | 158 | 85 | 243 | 11 262 321 | 1 716 929,77 | 14,19 |
Auvergne | 123 151 | 1 803 | 14,64 | 50 | 38 | 88 | 4 078 536 | 621 768,80 | 15,36 |
Bourgogne | 151 580 | 2 276 | 15,02 | 55 | 46 | 101 | 4 681 047 | 713 621,01 | 15,68 |
Bretagne | 244 386 | 4 290 | 17,55 | 15 | 75 | 90 | 4 171 230 | 635 899,91 | 17,92 |
Centre | 218 100 | 2 946 | 13,51 | 119 | 67 | 186 | 8 620 542 | 1 314 193,16 | 14,36 |
Champagne-Ardenne | 99 555 | 1 577 | 15,84 | 26 | 30 | 57 | 2 641 779 | 402 736,61 | 16,41 |
Corse | 22 978 | 201 | 8,75 | 26 | 7 | 33 | 1 529 451 | 233 163,30 | 10,17 |
Franche-Comté | 83 376 | 1 326 | 15,90 | 22 | 25 | 47 | 2 178 309 | 332 081,07 | 16,47 |
Ile-de-France | 625 561 | 7 912 | 12,65 | 406 | 191 | 597 | 27 669 159 | 4 218 136,10 | 13,60 |
Languedoc-Roussillon | 220 978 | 2 549 | 11,54 | 173 | 67 | 240 | 11 123 280 | 1 695 733,10 | 12,62 |
Limousin | 83 909 | 1 642 | 19,57 | 0 | 26 | 26 | 1 205 022 | 183 704,42 | 19,87 |
Lorraine | 156 012 | 2 291 | 14,68 | 63 | 48 | 111 | 5 144 517 | 784 276,56 | 15,39 |
Midi-Pyrénées | 245 555 | 3 792 | 15,44 | 77 | 75 | 152 | 7 044 744 | 1 073 964,30 | 16,06 |
Nord - Pas-de-Calais | 249 768 | 4 470 | 17,90 | 5 | 76 | 81 | 3 754 107 | 572 309,92 | 18,22 |
Basse-Normandie | 113 875 | 1 552 | 13,63 | 60 | 35 | 95 | 4 402 965 | 671 227,69 | 14,47 |
Haute-Normandie | 121 676 | 1 438 | 11,82 | 91 | 37 | 128 | 5 932 416 | 904 390,99 | 12,87 |
Pays de la Loire | 254 038 | 3 510 | 13,82 | 129 | 78 | 207 | 9 593 829 | 1 462 569,80 | 14,63 |
Picardie | 120 242 | 2 282 | 18,98 | 0 | 37 | 37 | 1 714 839 | 261 425,52 | 19,28 |
Poitou-Charentes | 161 508 | 2 084 | 12,90 | 100 | 49 | 149 | 6 905 703 | 1 052 767,64 | 13,83 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 422 046 | 4 808 | 11,39 | 337 | 129 | 466 | 21 597 702 | 3 292 548,44 | 12,50 |
Rhône-Alpes | 403 544 | 5 473 | 13,56 | 218 | 123 | 341 | 15 804 327 | 2 409 354,12 | 14,41 |
France métropolitaine | 4 504 745 | 63 396 | 14,07 | 2 181 | 1 376 | 3 557 | 164 902 626 | 25 139 243,27 | 14,86 |
Martinique | 19 959 | 192 | 9,62 | 20 | 6 | 26 | 1 205 022 | 183 704,42 | 10,94 |
Guyane | 2 463 | 90 | 36,54 | 0 | 1 | 1 | 46 347 | 7 065,55 | 36,85 |
Guadeloupe | 17 806 | 431 | 21,21 | 0 | 5 | 5 | 231 735 | 35 327,77 | 24,51 |
Réunion | 16 206 | 244 | 15,06 | 6 | 5 | 11 | 499 726 | 76 182,73 | 15,72 |
DOM | 56 434 | 957 | 16,96 | 26 | 17 | 43 | 1 982 830 | 302 280,47 | 17,72 |
France entière (1) | 4 561 179 | 64 353 | 14,11 | 2 207 | 1 393 | 3 600 | 166 885 456 | 25 441 523,75 | 14,90 |
(1) Base source INSEE recensement 1999 France métropolitaine. (2) Crédits calculés selon le coût moyen d'une place SSIAD pour un taux d'occupation de 98 % et pour 9 mois de fonctionnement. (3) Nombre de places financées pour mille personnes âgées de 75 ans et plus. (4) Place de SSIAD financées au 31 décembre 2000 (source : enquête DGAS auprès des DDASS d'octobre 2000). |
PROGRAMME DÉPARTEMENTAL PRÉVISIONNEL DE FINANCEMENT DE PLACES DE SSIAD
Région : Département :
Nom et coordonnées du correspondant départemental :
Ce tableau doit être adressé, au plus tard le 1er septembre 2001 à :
La DHOS (sous-direction des affaires financières, bureau F2) et à la DGAS (sous-direction des âges de la vie, bureau 2C)
Enveloppe | Redéploiement | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
déconcentrée | nationale | du médico-social | du sanitaire | ||||
à mentionner dans le cadre des opérations restant à financer | |||||||
Total Opérations qui resteront à financer par ordre de priorité | |||||||
Total |
A N N E X E II
CONSTRUCTION DES DOTATIONS RÉGIONALES POUR 2001
ANNEXE II a
Bilan des dotations régionales 2000 des établissements et services accueillant des personnes âgées
RÉGIONS | DOTATIONS régionales au 18/02/2000 | MESURES NOUVELLES 2000 | PROTOCOLE FPH SCM | SOLDE DES TRANSFERTS | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
SSIAD | SCM | CLIC | sanitaire | sous-enveloppe n° 4 | CRÉDITS NON reconductibles : n° 4 | DOTATIONS régionales finales pour 2000 (en francs) | DOTATIONS régionales finales pour 2000 (en euros) | |||
Alsace | 394 000 738 | 2 209 207 | 6 881 253 | 320 000 | 1 356 370 | - 1 325 999 | 0 | - 320 000 | 403 121 575 | 61 455 487,94 |
Aquitaine | 924 459 628 | 5 422 599 | 13 841 046 | 460 000 | 3 254 880 | 175 000 | - 430 380 | - 460 000 | 946 722 773 | 144 326 956,34 |
Auvergne | 554 419 835 | 1 575 798 | 8 660 888 | 400 000 | 2 044 361 | 0 | - 1 500 000 | - 400 000 | 565 200 882 | 86 164 319,00 |
Bourgogne (1) | 539 798 376 | 1 900 227 | 14 943 084 | 1 360 000 | 2 228 252 | 0 | 0 | - 1 360 000 | 558 869 939 | 85 199 172,96 |
Bretagne | 974 048 067 | 2 641 779 | 26 007 309 | 1 150 000 | 3 756 734 | 3 170 979 | 0 | - 1 150 000 | 1 009 624 868 | 153 916 318,91 |
Centre | 817 991 753 | 4 171 230 | 26 350 945 | 250 000 | 3 461 343 | 0 | 0 | - 250 000 | 851 975 271 | 129 882 792,77 |
Champagne-Ardenne | 371 958 212 | 1 205 022 | 133 473 | 0 | 1 621 056 | - 276 008 | - 44 346 | 0 | 374 597 409 | 57 107 006,86 |
Corse | 41 474 921 | 0 | 375 000 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 41 849 921 | 6 379 979,33 |
Franche-Comté | 286 206 782 | 1 019 634 | 4 898 262 | 500 000 | 1 032 784 | 0 | 0 | - 500 000 | 293 157 462 | 44 691 566,98 |
Ile-de-France | 1 797 288 144 | 12 884 466 | 49 167 588 | 454 500 | 6 648 303 | 11 572 826 | 0 | - 454 500 | 1 877 561 327 | 286 232 379,10 |
Languedoc-Roussillon | 639 965 031 | 6 071 457 | 3 515 568 | 479 940 | 2 167 847 | 0 | 0 | - 479 940 | 951 719 903 | 99 354 058,73 |
Limousin | 315 306 221 | 787 899 | 2 135 568 | 1 029 000 | 1 066 803 | 750 000 | 0 | - 1 029 000 | 320 046 491 | 48 790 773,02 |
Lorraine | 627 331 904 | 1 992 921 | 15 036 698 | 960 000 | 1 769 997 | 293 000 | 0 | - 960 000 | 646 424 520 | 98 546 782,79 |
Midi-Pyrénées | 830 865 936 | 3 754 107 | 12 472 008 | 467 000 | 2 668 692 | 1 752 125 | 0 | - 467 000 | 851 512 868 | 129 812 299,89 |
Nord - Pas-de-Calais | 772 755 203 | 1 390 410 | 10 000 000 | 500 000 | 2 147 914 | 0 | 0 | - 500 000 | 786 293 527 | 119 869 675,45 |
Basse-Normandie | 372 924 888 | 2 641 779 | 9 349 772 | 0 | 1 377 273 | 1 487 000 | 0 | 0 | 387 780 712 | 59 116 788,45 |
Haute-Normandie | 415 917 927 | 2 131 962 | 4 760 528 | 0 | 1 877 221 | - 6 612 195 | 0 | 0 | 418 075 443 | 63 735 190,42 |
Pays de la Loire | 984 416 934 | 3 939 495 | 50 062 076 | 302 000 | 3 617 327 | 1 401 367 | 0 | - 302 000 | 1 043 437 199 | 159 070 975,54 |
Picardie (1) | 377 377 884 | 1 205 022 | 1 957 604 | 0 | 1 398 222 | 0 | 0 | 0 | 381 938 732 | 58 226 184,34 |
Poitou-Charentes | 449 356 267 | 1 081 430 | 4 700 000 | 0 | 1 984 382 | 0 | 0 | 0 | 457 122 079 | 69 687 811,70 |
PACA | 919 782 008 | 13 008058 | 10 468 203 | 400 000 | 2 268 949 | - 584 872 | 0 | - 400 000 | 944 942 346 | 144 055 531,99 |
Rhône-Alpes | 1 499 791 514 | 7 600 908 | 28 302 675 | 1 166 758 | 5 014 673 | - 2 950 379 | 0 | - 1 166 758 | 1 537 759 391 | 234 429 907,91 |
France métropolitaine | 14 907 438 173 | 78 635 410 | 304 019 548 | 10 199 198 | 52 763 389 | 8 852 844 | - 1 974 726 | - 10 199 198 | 15 349 734 638 | 2 340 051 960,42 |
Guadeloupe | 47 639 755 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 47 639 755 | 7 262 633,83 |
Martinique | 51 753 904 | 278 082 | 88 982 | 0 | 165 177 | - 1 997 000 | 0 | 0 | 50 289 145 | 7 666 530,73 |
Guyane | 9 352 017 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 9 325 017 | 1 421 589,68 |
Réunion | 68 167 956 | 0 | 1 505 926 | 0 | 71 436 | 0 | 0 | 0 | 69 745 318 | 10 632 605,19 |
DOM | 176 886 632 | 278 082 | 1 594 908 | 0 | 236 613 | - 1 997 000 | 0 | 0 | 176 999 235 | 26 983 359,43 |
France entière | 15 084 324 805 | 78 913 492 | 305 614 456 | 10 199 198 | 53 000 002 | 6 855 844 | - 1 974 726 | - 10 199 198 | 15 526 733 873 | 2 367 035 319,85 (1) Pour ces régions, une régularisation a été effectuée afin de prendre en compte des notifications de mesures nouvelles SCM intervenues en 1999, et non comptabilisées dans les enveloppes. |
ANNEXE II b
Notification et décomposition des dotations régionales de dépenses d'assurance maladie des EHPAD et SSIAD pour 2001
RÉGIONS | BASE DE RÉFÉRENCE pour 2001 | APPORT EN RECONDUCTION (2) | EXTENSION EN ANNÉE PLEINE DES MESURES nouvelles pour 2000 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | Dont à titre non reconductible | SCM | EHPAD | SSIAD | DOTATIONS régionales 2001 (en francs) | DOTATIONS régionales 2001 (en euros) | ||
Alsace | 403 121 575 | 5 415 173 | 149 155 | 4 923 626 | 0 | 571 613 | 414 031 987 | 63 118 769,59 |
Aquitaine | 946 722 773 | 12 762 489 | 350 287 | 1 571 980 | 9 125 000 | 1 807 533 | 971 989 775 | 148 178 886,03 |
Auvergne | 565 200 882 | 7 673 449 | 209 124 | 6 050 720 | 0 | 525 266 | 579 450 317 | 88 336 631,41 |
Bourgogne | 558 869 939 | 7 685 887 | 206 782 | 4 330 376 | 3 850 000 | 633 409 | 575 369 611 | 87 714 531,79 |
Bretagne | 1 009 624 868 | 13 744 482 | 373 561 | 15 156 464 | 4 800 000 | 880 593 | 1 044 206 407 | 159 188 240,53 |
Centre | 851 975 271 | 11 758 668 | 315 231 | 11 374 681 | 650 000 | 1 390 410 | 877 149 030 | 133 720 507,54 |
Champagne-Ardenne | 374 597 409 | 5 221 675 | 138 601 | 44 490 | 0 | 401 674 | 380 265 248 | 57 971 063,30 |
Corse | 41 849 921 | 489 644 | 15 484 | 0 | 375 000 | 0 | 42 714 565 | 6 511 793,47 |
Franche-Comté | 293 157 462 | 4 009 290 | 108 468 | 1 216 060 | 1 250 000 | 339 878 | 299 972 690 | 45 730 541,84 |
Ile-de-France | 1 877 561 327 | 25 405 056 | 694 698 | 12 145 780 | 13 382 000 | 4 294 822 | 1 932 788 985 | 294 651 781,22 |
Languedoc-Roussillon | 651 719 903 | 8 751 467 | 241 136 | 711 840 | 1 380 000 | 2 023 819 | 664 587 029 | 101 315 639,42 |
Limousin | 320 046 491 | 4 299 656 | 118 417 | 711 840 | 0 | 262 633 | 325 320 620 | 49 594 808,80 |
Lorraine | 646 424 520 | 8 479 467 | 239 177 | 4 968 059 | 1 200 000 | 664 307 | 661 736 353 | 100 881 056,67 |
Midi-Pyrénées | 851 512 868 | 11 347 765 | 315 060 | 385 585 | 9 600 000 | 1 251 369 | 874 097 587 | 133 255 318,04 |
Nord - Pas-de-Calais | 786 293 527 | 10 311 584 | 290 929 | 0 | 10 000 000 | 463 470 | 807 068 581 | 123 036 812,06 |
Basse-Normandie | 387 780 712 | 5 247 352 | 143 479 | 2 254 180 | 4 960 000 | 880 593 | 401 122 837 | 61 150 782,34 |
Haute-Normandie | 418 075 443 | 5 865 207 | 154 688 | 1 052 930 | 0 | 710 654 | 425 704 234 | 64 898 192,06 |
Pays de la Loire | 1 043 437 199 | 14 073 395 | 386 072 | 22 719 729 | 1 300 000 | 1 313 165 | 1 082 843 488 | 165 078 425,60 |
Picardie | 381 938 732 | 5 192 557 | 141 317 | 652 520 | 0 | 401 674 | 388 185 483 | 59 178 495,41 |
Poitou-Charentes | 457 122 079 | 6 372 144 | 169 135 | 0 | 4 700 000 | 92 694 | 468 286 917 | 71 389 880,33 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 944 942 346 | 12 513 155 | 349 629 | 489 390 | 9 000 000 | 4 047 638 | 970 992 529 | 148 026 856,86 |
Rhône-Alpes | 1 537 759 391 | 20 301 346 | 568 971 | 12 323 875 | 8 000 000 | 2 224 656 | 1 580 609 268 | 240 962 329,52 |
France métropolitaine | 15 349 734 638 | 206 920 909 | 5 679 402 | 103 084 125 | 83 572 000 | 25 181 870 | 15 768 493 542 | 2 403 891 343,83 |
Guadeloupe | 47 639 755 | 557 385 | 17 627 | 0 | 0 | 0 | 48 197 140 | 7 347 606,65 |
Martinique | 50 289 145 | 672 841 | 18 607 | 29 660 | 0 | 92 694 | 51 084 340 | 7 787 757,43 |
Guyane | 9 325 017 | 109 103 | 3 450 | 0 | 0 | 0 | 9 434 120 | 1 438 222,28 |
Réunion (1) | 69 745 318 | 6 582 547 | 25 806 | 355 926 | 1 150 000 | 0 | 77 833 791 | 11 865 684,98 |
DOM | 176 999 235 | 7 921 876 | 65 490 | 385 586 | 1 150 000 | 92 694 | 186 549 391 | 28 439 271,33 |
France entière | 15 526 733 873 | 214 842 785 | 5 744 892 | 103 469 711 | 84 722 000 | 25 274 564 | 15 955 042 933 | 2 432 330 615,16 |
(1) Dont crédits au titre de l'accord du SAPRESS. (2) Les crédits relatifs aux mesures concernant le secteur public ont été répartis au niveau régional en fonction du poids du secteur (enquête DAS 1998). Les différents taux d'évolution tiennent compte de la part des dépenses de personnel dans le total des dépenses SCM/SC et SSIAD, soit respectivement 90 et 80 %. |
ANNEXE I I c
Bilan des dotations régionales des unités de soins de longue durée pour l'année 2000
RÉGIONS | DOTATIONS régionales pour 2000 | MOUVEMENTS entre enveloppe | DOTATIONS RÉGIONALES FINALES POUR 2000 | |
---|---|---|---|---|
En francs | En euros | |||
Alsace | 358 289 000 | 12 135 000 | 370 424 000 | 56 470 774,76 |
Aquitaine (1) | 274 852 000 | 1 394 000 | 276 246 000 | 42 113 431,22 |
Auvergne | 255 031 000 | 16 642 000 | 271 673 000 | 41 416 281,86 |
Bourgogne | 313 985 000 | - 5 073 000 | 308 912 000 | 47 093 330,81 |
Bretagne | 597 161 000 | 2 122 000 | 599 283 000 | 91 360 104,40 |
Centre | 447 442 000 | 11 366 000 | 458 808 000 | 69 944 828,70 |
Champagne-Ardenne | 198 075 000 | 5 014 000 | 203 089 000 | 30 960 718,46 |
Corse | 32 872 000 | - 243 000 | 32 629 000 | 4 974 258,98 |
Franche-Comté | 175 203 000 | - 1 243 000 | 173 960 000 | 26 520 031,04 |
Ile-de-France, dont AP-HP | 925 535 000 | - 1 196 000 | 924 339 000 | 140 914 572,14 |
Languedoc-Roussillon | 265 944 000 | 2 576 000 | 268 520 000 | 40 935 610,11 |
Limousin | 235 432 000 | 1 043 000 | 236 475 000 | 36 050 381,35 |
Lorraine | 284 727 000 | 3 163 000 | 287 890 000 | 43 888 547,57 |
Midi-Pyrénées | 303 692 000 | 5 594 000 | 309 286 000 | 47 150 346,75 |
Nord - Pas-de-Calais | 429 751 000 | - 2 216 000 | 427 535 000 | 65 177 290,58 |
Basse-Normandie | 191 221 000 | 3 557 000 | 194 778 000 | 29 693 714,68 |
Haute-Normandie | 214 382 000 | 7 482 000 | 221 864 000 | 33 822 948,76 |
Pays de la Loire | 516 875 000 | 6 145 000 | 523 020 000 | 79 733 885,00 |
Picardie | 261 869 000 | - 4 875 000 | 256 994 000 | 39 178 482,74 |
Poitou-Charentes | 219 986 000 | - 1 841 000 | 218 145 000 | 33 225 990,87 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 349 424 000 | - 5 479 000 | 343 945 000 | 52 434 077,23 |
Rhône-Alpes | 999 812 000 | 7 360 000 | 1 007 172 000 | 153 542 381,59 |
France métropolitaine | 7 851 560 000 | 63 427 000 | 7 914 987 000 | 1 206 631 989,60 |
Guadeloupe | 20 219 000 | 822 000 | 21 041 000 | 3 207 679,77 |
Guyane | 6 054 000 | - 721 000 | 5 783 000 | 881 612,67 |
Martinique | 15 189 000 | 5 004 000 | 20 193 000 | 3 078 403,01 |
Réunion | 8 465 000 | 0 | 8 465 000 | 1 290 480,93 |
DOM | 50 377 000 | 5 105 000 | 55 482 000 | 8 458 176,37 |
France entière | 7 901 937 000 | 68 532 000 | 7 970 469 000 | 1 215 090 165,97 |
(1) Le montant du transfert comprend également celui de l'OQN vers l'enveloppe sanitaire (hôtel Musdehalsuénia). |
ANNEXE II d
Notification des dotations régionales de dépenses pour 2001 des unités de soins de longue durée
RÉGIONS BASE DE RÉFÉRENCE POUR 2001 | NOTIFICATION DES DOTATIONS RÉGIONALES 2001 | |||
---|---|---|---|---|
Montant en francs | Montant en euros | Montant en francs | Montant en euros | |
Alsace | 370 424 000 | 56 470 774,76 | 377 462 056 | 57 543 719,48 |
Aquitaine (1) | 276 246 000 | 42 113 431,22 | 281 494 674 | 42 913 586,41 |
Auvergne | 271 673 000 | 41 416 281,86 | 276 834 787 | 42 203 191,22 |
Bourgogne | 308 912 000 | 47 093 330,81 | 314 781 328 | 47 988 104,10 |
Bretagne | 599 283 000 | 91 360 104,40 | 610 669 377 | 93 095 946,38 |
Centre | 458 808 000 | 69 944 828,70 | 467 525 352 | 71 273 780,45 |
Champagne-Ardenne | 203 089 000 | 30 960 718,46 | 206 947 691 | 31 548 972,11 |
Corse | 32 629 000 | 4 974 258,98 | 33 248 951 | 5 068 769,90 |
Franche-Comté | 173 960 000 | 26 520 031,04 | 177 265 240 | 27 023 911,63 |
Ile-de-France dont AP-HP | 924 339 000 | 140 914 572,14 | 941 901 441 | 143 591 949,01 |
Languedoc-Roussillon | 268 520 000 | 40 935 610,11 | 273 621 880 | 41 713 386,70 |
Limousin | 236 475 000 | 36 050 381,35 | 240 968 025 | 36 735 338,60 |
Lorraine | 287 890 000 | 43 888 547,57 | 293 359 910 | 44 722 429,98 |
Midi-Pyrénées | 309 286 000 | 47 150 346,75 | 315 162 434 | 48 046 203,33 |
Nord - Pas-de-Calais | 427 535 000 | 65 177 290,58 | 435 658 165 | 66 415 659,11 |
Basse-Normandie | 194 778 000 | 29 693 714,68 | 198 478 782 | 30 257 895,26 |
Haute-Normandie | 221 864 000 | 33 822 948,76 | 226 079 416 | 34 465 584,79 |
Pays de la Loire | 523 020 000 | 79 733 885,00 | 532 957 380 | 81 248 828,81 |
Picardie | 256 994 000 | 39 178 482,74 | 261 876 886 | 39 922 873,91 |
Poitou-Charentes | 218 145 000 | 33 255 990,87 | 222 289 755 | 33 887 854,69 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 343 945 000 | 52 434 077,23 | 350 479 955 | 53 430 324,70 |
Rhône-Alpes | 1 007 172 000 | 153 542 381,59 | 1 026 308 268 | 156 459 686,84 |
France métropolitaine | 7 914 987 000 | 1 206 631 989,60 | 8 065 371 753 | 1 229 557 997,40 |
Guadeloupe | 21 041 000 | 3 207 679,77 | 21 440 779 | 3 268 925,69 |
Guyane | 5 783 000 | 881 612,67 | 5 892 877 | 898 363,31 |
Martinique | 30 193 000 | 3 078 403,01 | 20 576 667 | 3 136 892,66 |
Réunion | 8 465 000 | 1 290 480,93 | 8 625 835 | 1 315 000,07 |
DOM | 55 482 000 | 8 458 176,37 | 56 536 158 | 8 618 881,73 |
France entière | 7 970 469 000 | 1 215 090 165,97 | 8 121 907 911 | 1 238 176 879,12 |
(1) Le montant du transfert comprend également celui de l'OQN vers l'enveloppe sanitaire (hôtel Musdehalsuénia). |
ANNEXE II e
Suivi des opérations de tranferts effectuées sur l'exercice 2001 (hors conventions tripartites)
(Au sein de la sous-enveloppe « personnes âgées » entre les tarifications préfectorale et conventionnelle)
Région :
Nom et coordonnées du correspondant régional :
Cette fiche doit être envoyée pour le 1er septembre au plus tard à la DHOS, sous-direction des affaires financières, bureau du financement de l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées (F 2).
OPÉRATION (1) | DATE DE TARIFICATION PRÉFECTORALE vers la tarification conventionnelle | DE TARIFICATION CONVENTIONNELLE vers la tarification préfectorale | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Champ d'origine tarification préfectorale | Champ de destination tarification conventionnelle CRAM | Champs d'origine tarification conventionnelle CRAMChamp destinataire conventionnnelle CRAM Montant pour 2001 Montant pour 2001 Montant pour 2001 Montant pour 2001 DATE d'effet du transfert EFFETS en année pleine pour 2002 Total | ||||
(1) Remplir une ligne par opération en précisant sa nature, le nom des établissements et leurs lieux d'implantations. |
Suivi des opérations de tranferts effectuées sur l'exercice 2001
entre les sous-enveloppes 3 « personnes âgées » et 4 « personnes handicapées »
Région :
Nom et coordonnées du correspondant régional :
Cette fiche doit être envoyée pour le 1er septembre au plus tard :
OPÉRATION (1) | DE LA SOUS-ENVELOPPE 3 « personnes âgées » vers la sous-enveloppe 4 « personnes handicapées » | DE LA SOUS-ENVELOPPE 4 « personnes handicapées » vers la sous-envelope 3 « personnes âgées | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Champ d'origine SCM/SC ou SSIAD | Champ de destination Sous-enveloppe « personnes handicapées » | Champs d'origine Sous-enveloppe « personnes handicapées »Champ destinataire Sous-envelpppe « personnes âgées » Montant pour 2001 Montant pour 2001 Montant pour 2001 Montant pour 2001 DATE d'effet du transfert EFFETS en année pleine pour 2002 Total | ||||
(1) Remplir une ligne par opération en précisant sa nature, le nom des établissements et leurs lieux d'implantations. |
ANNEXE II e
Suivi des autres opérations de transferts
effectuées sur l'exercice 2001 (hors conventions tripartites)
Région :
Nom et coordonnées du correspondant régional : à la DHOS, sous-direction des affaires financières, bureau du financement de l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées (F 2).
OPÉRATION (1) | OPÉRATION de départ | OPÉRATION d'arrivée | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Champ d'origine | Montant pour 2001 | Champ de destination | Montant pour 2001 | DATE D'EFFET du transfertEFFETS en année pleine pour 2002 Total | ||
(1) Remplir une ligne par opération en précisant sa nature, le nom des établissements et leurs lieux d'implantations. |
ANNEXE III a
Suivi de la mise en oeuvre de la réforme de la tarification des EHPAD
Région :
Nom et coordonnées du correspondant régional :
Cette fiche doit être envoyée au plus tard le 10 du mois :
INDICATEURS | STRATES * | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 2 3 4 5 6 + 7 8 Total | ||||||||
Nombre total d'établissements de la région (1) (2) | ||||||||
Nombre total de résidents des établissements de la région (2) | ||||||||
Nombre de lits installés dans la région (2) | ||||||||
Nombre de conventions en cours de négociation au terme du mois considéré | ||||||||
Nombre de conventions signées dans le mois | ||||||||
Nombre de conventions entrées en vigueur dans le mois (3) | ||||||||
Nombre d'établissements ayant opté dans le mois pour : - le tarif partiel : - le tarif journalier global : |
ANNEXE III b
Tableau de bord mensuel précisant le montant des mesures nouvelles utilisées
et récapitulant les opérations de transferts
Région :
Nom et coordonnées du correspondant régional :
Cette fiche doit être envoyée au plus tard le 10 du mois suivant :
- à la DHOS, sous-direction des affaires financières, bureau du financement et l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées (F2).
AU COURS DU MOIS DE JANVIER 2001 FÉVRIER | ||
---|---|---|
Montant de la notification régionale de dépenses nouvelles au titre de la réforme de la tarification (1) * | ||
Montant des crédits engagés au titre des conventions tripartites signées au cours du mois (2) * | ||
Extension en année pleine 2002 des crédits engagés au titre du mois en cours pour mémoire * | ||
Solde des mesures nouvelles : sous-total A (1-2) : | ||
Opérations de transferts au bénéfice de l'enveloppe médico-sociale préfectorale en provenance : - de l'enveloppe soins de ville (3) - de l'enveloppe de dépenses hospitalières hors SLD pour les maisons de retraite à gestion hospitalière (4) | ||
Solde des transferts positifs : sous-total B (3 + 4) : | ||
Opérations de transferts se traduisant par une diminution de l'enveloppe médico-sociale : - au titre de l'utilisation des mesures nouvelles dans des établissements tarifés CRAM (5) - au titre de l'utilisation des mesures nouvelles dans des unités de soins de longue durée (6) - au titre d'un transfert de recettes de maisons de retraite à gestion hospitalière (7) | ||
Solde des transferts négatifs : sous-total C (5 + 6 + 7) : | ||
Solde disponible du mois suivant : | ||
Total général A + B + C : | Montant automatiquement reporté |
ANNEXE III c
Suivi des opérations de transferts générées par les conventions tripartites signées en 2001
ENVELOPPE SOINS DE VILLE
MOIS DE
Région :
Nom et coordonnées du correspondant régional :
Cette fiche doit être renvoyée au plus tard le 10 du mois suivant à la DHOS, sous-direction des affaires financières, bureau de financement de l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées (F 2).
TOTAL des opérations par strate de rattachement ERNEST CHAMP D'ORIGINE : ENVELOPPE « SOINS DE VILLE » (1) CHAMPS DE DESTINATION, VERS L'ENVELOPPE : Dépenses calculées selon l'étude ERNEST (1)/ montant pour 2001 médico-sociale préfectorale médico-sociale conventionnelle USLD | Montant total | Dont rémunération des infirmiëres | Dont montant des médicaments | Montant pour 2001 | Montant pour 2001 | Montant pour 2001 | DATE D'EFFET du transfert | EFFETS en année pleine pour 2002 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Strate 1 | ||||||||
Strate 2 | ||||||||
Strate 3 | ||||||||
Strate 4 | ||||||||
Strate 5 | ||||||||
Strate 6 | ||||||||
Strate 7 | ||||||||
Strate 8 | ||||||||
Total : | ||||||||
(1) Les montants de dépenses tels qu'établis par Ernest figurent en annexe de la fiche de renseignement. |
NOTICE DE RENSEIGNEMENT DE L'ANNEXE III c
Enveloppe de dépenses libérales « soins de ville »
La circulaire du 15 septembre 2000 indiquait sur quelles bases pouvait être conduite la négociation des budgets dans le cadre de la nécessaire convergence tarifaire. Elle distinguait le cas des établissements médicalisés et celui des établissements non médicalisés.
Pour ces établissements, ses termes restent valables et il convient de suivre les règles suivantes :
L'application d'un tarif journalier de soins (partiel ou global) dans tous les établissements accueillant des personnes âgées aura une incidence sur l'enveloppe « soins de ville » dans la mesure où ces tarifs intègrent tout ou partie des actes et prescriptions aujourd'hui effectués en libéral.
Au titre des engagements souscrits dans le cadre de la convention tripartite, l'établissement doit fournir à la caisse pivot des éléments permettant de suivre la consommation médicale et l'activité des professionnels de santé libéraux intervenant dans l'établissement, conformément aux futures dispositions de l'article 11 du décret n° 99-316 du 26 avril 99 modifié.
En amont de la signature d'une convention tripartite, il convient de procéder à une évaluation à partir des résultats de l'étude ERNEST qui indique le montant moyen de dépenses journalières de soins de ville par personne (cf. annexe relative au montant des dépenses libérales).
Ce montant sera multiplié par le nombre de résidents et par le nombre de journées prévisionnelles d'hébergement.
Afin de suivre précisément ces dépenses, vous devrez identifier la part de ces recettes correspondant aux rémunérations des infirmières ainsi que la part relative aux médicaments.
A priori, les USLD ne devraient pas être concernées par ce transfert dans la mesure où leur forfait actuel devrait couvrir l'intégralité des dépenses de soins.
Pour les établissements partiellement médicalisés :
Dans ces établissements, une partie des résidents sont soignés par le personnel de la cure médicale, tandis qu'un complément de soins est apporté par des professionnels de ville.
La marche à suivre consiste d'abord à apurer s'il y a lieu l'effet mécanique de la nouvelle tarification. S'il n'y a pas lieu, l'établissement bénéficie du « clapet anti-retour ».
Après cet apurement, vous estimerez la dotation à ajouter au budget de l'établissement pour tenir compte de l'incorporation des soins de ville dans le budget soins de l'établissement :
Il est également rappelé que, alors que l'effet mécanique de la réforme doit être honoré dès le premier exercice, les mesures de convergence tarifaire peuvent faire l'objet d'une programmation dans le temps sur la durée de la convention.
Montants remboursés à l'acte en 1999 dans les EHPAD
(Source : première enquête EHPAD-ERNEST/résultats du régime général)
NUMÉRO DE STRATE de rattachement | MOYENNE EN FRANCS PAR JOUR ET PAR RÉSIDENT | |
---|---|---|
Prestations relevant du tarif partiel (*) | Prestations relevant du tarif global (*) | |
1 | 5,4 | 9,68 |
2 | 13,21 | 21,9 |
3 | 24,52 | 38,57 |
4 | 28,81 | 42,74 |
5 | 80,17 | 113,94 |
6 | 28,76 | 42,87 |
7 | 36,98 | 55,33 |
8 | 4,84 | 9,01 |
(*) Les montants sont calculés conformément aux dispositions de l'arrêté du 26 avril 1999 modifié (le coût des médicaments a été notamment intégré). |
ANNEXE III d
Suivi des opérations de transferts générées par les conventions tripartites signées en 2001
(mouvements entre budgets hospitaliers et budgets annexes des USLD et des maisons de retraite à gestion hospitalière)
Cette annexe annule et remplace l'annexe 4 à la circulaire du 15 septembre 2000
Mois de :
Cette fiche doit être envoyée au plus tard le 10 du mois suivant, à la DHOS, sous-direction des affaires financières, bureau du financement de l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées (F 2)
EFFETS en année pleine pour 2002 MOUVEMENT DU BUDGET GÉNÉRAL vers les budgets annexes (montant pour 2001) MOUVEMENTS DES BUDGETS ANNEXES vers le budget général (montant pour 2001) Champ d'origine Champs destination Champ d'origine Champ de destination | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Budget général hospitalier | Budget annexe de l'USLD | Budget annexe de la maison de retraite à gestion hospitalière | Budget annexe de l'USLD | Budget annexe de la maison de retraite à gestion hospitalière | Budget général hospitalier | ||||
Dépenses (1) | Recettes AM | Dépenses pour 2001 | Recettes AM (2) | Dépenses | Dépenses | Dépenses | |||
Strate 1 (maisons de retraite rattachées à un hôpital public) : | |||||||||
Strate 8 (centres de soins de longue durée) : | |||||||||
Total : | |||||||||
* Ce tableau décliné au niveau départemental doit comporter une ligne par établissement et renseigner précisément la date du transfert. (1 et 2) Pour un montant de dépenses hospitalières égale à 100 %, seul un montant de 93 % de recettes en assurance maladie peut être transféré. |
NOTICE DE RENSEIGNEMENT DE L'ANNEXE III d
Opérations de transfert entre budgets hospitaliers et budgets annexes
des unités de soins de longue durée ou des maisons de retraite
Dans les services de soins de longue durée et les maisons de retraite des établissements de santé fonctionnant en budget annexe, le financement de certaines charges est, dans un premier temps, assuré par le budget principal. Ultérieurement, des remboursements sont effectués par les budgets annexes. Il s'agit notamment des charges d'alimentation, de blanchisserie, de nettoyage, de charges communes d'administration générale, et de personnel.
Pour des raisons tenant aux effets pervers de la réglementation actuelle, ces remboursements se font rarement au coût des facteurs, c'est-à-dire aux coûts tels qu'ils résultent de la comptabilité analytique ou, à défaut, du retraitement comptable du PMSI.
Le plus souvent, les remboursements se font à un prix inférieur au coût de revient, ce qui peut s'interpréter en termes économiques comme une subvention de fait du budget général au budget annexe (on trouve cependant, beaucoup plus rarement, le cas inverse). En outre, dans de nombreux cas, des charges de personnels travaillant totalement ou partiellement pour le service de longue durée ou la maison de retraite ne sont pas imputées au budget annexe.
Ces pratiques, contestables au plan de la sincérité budgétaire, étaient induites dans beaucoup de cas par la nécessité d'apporter aux personnes âgées résidentes les soins nécessités par leur état, dont le coût excédait le produit des forfaits de l'assurance maladie, et de maintenir un prix d'hébergement raisonnable. Elles ont pour effet de faire porter sur le budget principal des charges qui ne sont pas les siennes, enchérissant artificiellement la valeur du point ISA, et perturbant les comparaisons entre les établissements de santé.
Les règles de la nouvelle tarification, fondées sur la tarification aux coûts réels des prestations, enlèvent toute justification à ces pratiques : la suppression de tout plafond de participation de l'assurance maladie, dans la limite de la dotation régionale, permet en particulier le retour au strict respect de la réglementation budgétaire, laquelle prévoit que les charges et recettes afférentes à chacune des activités de soins de longue durée et des activités relevant de la loi sociale du 30 juin 1975 sont retracées dans le cadre d'un budget annexe (art. R. 714-3-9 du code de la santé publique). Il va de soi que cette réglementation s'impose à tous.
Le retour à la sincérité des budgets se fera sous la responsabilité des ARH et des préfets, selon la démarche suivante :
1° Etablissement des coûts réels des charges dont le financement est, dans un premier temps, assuré par le budget principal, et avec ensuite remboursement par les budgets annexes ;
2° Point sur les effectifs ;
3° Evaluation du montant réel des charges du budget annexe ;
4° Détermination des dotations de soins, de dépendance et d'hébergement du budget annexe ;
5° Fixation de la dotation du budget hospitalier après rétablissement de la sincérité des comptes ;
6° Identification des transferts d'enveloppes intervenant au niveau régional.
1° Etablissement des coûts réels des charges dont le financement est, dans un premier temps, assuré par le budget principal, et avec ensuite remboursement par les budgets annexes
La comptabilité analytique ou, à défaut, le retraitement comptable du PMSI permet de définir le coût de revient unitaire réel de chacun des postes suivants :
En ce qui concerne les frais d'administration générale, il est préférable de retenir le montant des charges tel qu'il découle de la comptabilité analytique. A défaut, vous appliquerez la quote-part de 2 à 5 % prévue par la circulaire du 15 septembre 2000 (au point 2.3).
2° Point sur les effectifs
Les emplois affectés dans les services considérés (SLD ou maison de retraite) doivent être identifiés, tant en personnes physiques qu'en temps de travail, qu'il s'agisse du personnel médical ou du personnel non médical.
Ainsi, ce seront donc les coûts des effectifs réels (rémunérations principales, accessoires et charges) qui seront imputés aux budgets annexes.
3° Evaluation du montant réel des charges du budget annexe
A partir de la somme du coût des différentes charges identifiées avancées par le budget principal au bénéfice du budget annexe, celui-ci est reconstitué.
La différence entre les dépenses constatées au compte administratif et celles reconstituées dans le cadre de l'exercice de sincérité budgétaire fait ressortir le montant de la subvention financée par l'assurance maladie par le biais du budget principal au bénéfice du budget annexe. Parfois, la subvention intervient en sens inverse du budget annexe vers le budget principal : elle est alors financée par les résidents et subsidiairement les départements.
4° Application de la réforme : imputation des charges selon la section tarifaire et détermination des dotations correspondantes des budgets annexes
Après imputation des différentes charges selon la section tarifaire (de soins, de dépendance et d'hébergement), il convient de calculer le montant des dotations de chacune des sections.
La dotation de soins ainsi définie doit être comparée avec le montant de la dotation annuelle de crédits d'assurance maladie approuvée dans le cadre de la tarification binaire, augmenté ou minoré, le cas échéant, du montant de la subvention d'assurance maladie calculée au point 3°.
Selon le cas, on constate le montant du « clapet anti-retour » ou de l'effet mécanique qui en découle.
Les règles relatives à l'effet mécanique de la nouvelle tarification ou au « clapet anti-retour » s'appliquent alors dans les mêmes conditions que dans les établissements autonomes. Cela permet, lorsque l'assurance maladie finançait dans le cadre du budget général hospitalier des prestations afférentes à la dépendance ou à l'hébergement, de ne pas dégrader la situation financière des résidents après rétablissement de la sincérité des budgets et des comptes.
ANNEXE III e
Suivi des opérations de transfert générées par les conventions tripartites signées en 2001
FINANCEMENT DES EFFETS MÉCANIQUES OU DE LA MÉDICALISATION
DES ÉTABLISSEMENTS TARIFÉS CRAM (MOIS DE...)
Région
Nom et coordonnées du correspondant régional
Cette fiche doit être renvoyée au plus tard le 10 du mois suivant : à la DHOS, sous-direction des affaires financières, bureau du financement de l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées (F 2).
ÉTABLISSEMENTS TARIFÉS par la CRAM (1) | DE L'ENVELOPPE médico-sociale (au titre de l'utilisation des mesures nouvelles) | VERS LA TARIFICATION conventionnelle (CRAM) Montant pour 2001 Montant pour 2001 DATE D'EFFET du transfert EFFETS EN ANNÉE PLEINE pour 2002 | ||
---|---|---|---|---|
Total : | ||||
(1) Il convient de remplir une ligne par mouvement en précisant le nom et le lieu de l'établissement. Le résultat doit être globalisé, dans le tableau de bord, au niveau régional. |
NOTICE DE RENSEIGNEMENT DE L'ANNEXE III e
Financement des effets mécaniques ou de la médicalisation
des établissements tarifés CRAM
En raison du regroupement des mesures nouvelles au sein de l'enveloppe médico-sociale, les éventuels besoins nouveaux liés au financement des effets mécaniques de la réforme et au renforcement nécessaire de la médicalisation dans les établissements, tarifés par les organismes d'assurance maladie, signataires d'une convention tripartite se traduiront par un transfert.
Une collaboration doit être organisée au niveau local entre les services de l'Etat et les responsables des caisses afin de déterminer les incidences de la réforme et les montants devant être transférés.
Le mouvement de transfert interviendra au sein de l'enveloppe médico-sociale entre la tarification préfectorale et la tarification conventionnelle.
L'annexe retracera ces différents mouvements.
La réforme de la tarification n'a pas pour objet de modifier en plus ou en moins les ressources réelles des budgets principaux des hôpitaux au détriment ou en faveur de l'enveloppe EHPAD. La subvention est acquis à l'EHPAD et n'appartient pas de fait aux autres services hospitaliers. Ce sont en effet des ressources qui sont effectivement consacrées au fonctionnement des unités de maison de retraite et de soins de longue durée et qui doivent le rester.
5. Fixation de la dotation du budget hospitalier
après rétablissement de la sincérité des comptes
En pratique, et toutes choses égales par ailleurs, la dotation du budget principal de l'hôpital sera diminuée (ou augmentée) du montant de la subvention calculée au point 3.
Par ailleurs cette opération conduit à modifier le montant de chaque groupe de recettes du budget hospitalier, notamment le groupe III du fait du nouveau montant des reversements du budget annexe au budget général au titre de chacune des sections tarifaires.
En effet, les remboursements se feront dorénavant à la valeur exacte des prestations servies aux résidents des EHPAD. Ainsi, les recettes supplémentaires du budget principal compenseront la diminution de la dotation globale de dépenses d'assurance maladie due au réajustement consécutif à l'opération de sincérité de l'imputation des charges. L'opération sera neutre pour les ressources globales de l'hôpital eu égard à son activité.
6. Identification des transferts d'enveloppes intervenant
au niveau régional
Le transfert de l'enveloppe hospitalière vers l'enveloppe EHPAD (ou dans le sens inverse le cas échéant), s'effectuera après fixation des arrêtés de dotation et sera attesté par les signatures du directeur de l'ARH et du préfet de département. Une copie sera adressée à la DHOS (bureau F2). De plus, l'annexe III devra être remplie et envoyée par la DRASS au plus tard pour le 10 du mois suivant (cf. 3e partie de la circulaire).
Comme cela a été exposé au paragraphe 2 de la circulaire du 15 septembre 2000, les dotations de dépenses encadrées des établissements de santé (hors soins de longue durée) et médico-sociaux ne sont pas toutes financées selon la même proportion par l'assurance maladie. Au niveau macro-économique, la prise en charge par l'assurance maladie des dépenses hospitalières est évaluée à 93 %, alors que celle relative aux dépenses des établissements accueillant des personnes âgées et soins de longue durée et de sections de cure médicale est proche de 100 %.
Cette réalité doit être prise en compte lors de la détermination des opérations de transferts :
Lorsqu'un transfert intervient du secteur sanitaire - hors SLD - vers le secteur médico-social, le montant de la dépense est totalement transféré ; toutefois, le montant transféré en recette doit être égal à 93 % du montant des dépenses hospitalières encadrées jusque là inscrites au budget général (100 francs 93 francs). En cas de nécessité, le différentiel de recettes pourra être financé par les mesures nouvelles.
NOTICE DE RENSEIGNEMENT DE L'ANNEXE III f
Financement des effets mécaniques ou de la médicalisation des unités
de soins de longue durée
En raison du regroupement des mesures nouvelles au sein de la dotation médico-sociale, les éventuels besoins nouveaux liés au renforcement nécessaire de la médicalisation ou au financement des effets mécaniques dans les USLD signataires d'une convention tripartite se traduiront par un transfert de la dotation régionale de dépenses médico-sociales vers la dotation régionale de dépenses hospitalières encadrées des unités de soins de longue durée.
Seuls les établissements de la strate ERNEST n° 8 (services de soins de longue durée tarifés par les ARH) peuvent être concernés par cette opération.
ANNEXE III f
Suivi des opérations de transferts générées par les conventions tripartites signées en 2001
FINANCEMENT DES EFFETS MÉCANIQUES OU DE LA MÉDICALISATION
DES UNITÉS DE SOINS DE LONGUE DURÉE
MOIS DE...
Région
Nom et coordonnées du correspondant régional
Cette fiche doit être renvoyée au plus tard le 10 du mois suivant : à la DHOS, sous-direction des affaires financières, bureau du financement de l'hospitalisation publique et des activités spécifiques de soins pour les personnes âgées (F 2).
ÉTABLISSEMENTS RELEVANT de la strate Ernest 8 (service de soins de longue durée tarifés par l'ARH) (1) | DE L'ENVELOPPE MÉDICO-SOCIALE (au titre de l'utilisation des mesures nouvelles) | VERS LES USLD signataires d'une convention tripartite Montant pour 2001 Montant pour 2001 DATE D'EFFET du transfert EFFETS EN ANNÉE PLEINE pour 2002 | ||
---|---|---|---|---|
Total : | ||||
Ce tableau décliné au niveau départemental doit comporter une ligne par établissement et renseigner précisément la date du transfert. |
ANNEXE IV
CODES TARIFS APPLICABLES AUX SOINS
RÉALISÉS EN STRUCTURE DE SOINS DE LONGUE DURÉE DEVENUE EHPAD
En application de la circulaire ministérielle n° 84/H/298 du 23 octobre 1984, les tarifs de prestations facturés par les établissements de santé financés par dotation globale sont régis par une nomenclature commune à l'Etat et à l'assurance maladie. Cette codification permet en particulier à la commission prévue par l'article R. 174-1-4 du Code de la sécurité sociale de procéder à la répartition des charges des dotations globales hospitalières entre régimes d'assurance maladie, sur la base des informations de séjours transmises par les établissements.
Les soins de longue durée actuellement pris en charge par l'assurance maladie conformément à l'article R. 716-5-1 du code de la santé publique sont codifiés au code tarif 40 pour les informations de séjour.
Dans le cadre de la réforme de la tarification des EHPAD prévues par les décrets n°s 99-316 et 99-317 du 26 avril 1999 et en vue de la valorisation des informations de séjours et des remboursements de prestations en sus de la dotation, les nouveaux codes tarifs applicables pour les structures de soins de longue durée ayant passé une convention tripartite sont fixés comme suit :
GROUPE ISO-RESSOURCES | NOUVEAUX CODES TARIFS |
---|---|
GIR. 1 | 41 |
GIR. 2 | 42 |
GIR. 3 | 43 |
GIR. 4 | 44 |
GIR. 5 | 45 |
GIR. 6 | 46 |
FICHE RELATIVE AU MÉDECIN COORDONNATEUR
L'arrêté du 26 avril 1999 prévoit la présence dans l'établissement d'un médecin coordonnateur compétent en gérontologie. C'est une condition sine qua non de la signature des conventions tripartites.
Dans les établissements hospitaliers, ou plus généralement dans les établissements dotés de médecins salariés, l'un de ceux-ci devra être explicitement désigné par l'établissement pour exercer ce rôle.
1. Statut du médecin coordonnateur
Dans les établissements où seuls exercent des médecins de ville, le médecin coordonnateur peut être :
- soit un médecin salarié d'un autre établissement mis par convention à disposition contre remboursement. La convention est alors conclue sur la base des charges sociales et fiscales rapportées au prorata du temps de travail effectué dans le cadre de la mise à disposition ;
- soit un médecin d'exercice libéral (ou salarié à temps partiel par ailleurs) qui, pour le temps d'exercice de sa mission de coordination, perçoit une vacation de l'établissement en référence aux indications de la circulaire du 24 octobre 1999.
2. Sa position
Quel que soit son statut, il est rappelé qu'il n'a pas de pouvoir hiérarchique sur les prescriptions des médecins soignant dans l'établissement, chaque médecin étant responsable de sa propre prescription. En revanche, il peut avoir, par délégation du directeur, les pouvoirs d'organisation du service nécessaires à la bonne exécution du projet médical de l'établissement.
Formé en gérontologie, il exerce également, en tant que de besoin, un rôle de conseil auprès de ses confrères.
3. Sa formation
Les médecins coordonnateurs qui, à la date de leur prise de fonction n'ont pas encore suivi de formation particulière en gérontologie, devront acquérir, dans un délai de trois ans :
- soit la capacité en gériatrie ;
- soit un diplôme universitaire d'aptitude à la coordination en EHPAD ; dès le mois de septembre 2001, l'ensemble des universités françaises proposera un cycle de formation continue sur un an conduisant à ce diplôme.
Cette formation comprendra environ 120 heures d'enseignement et trois stages en immersion d'une semaine chacun.
Elle constituera une unité capitalisable en vue de la capacité en gériatrie dont elle constitue la première moitié.
Dans les établissements où l'état et les pathologies des résidents sont lourds, il est vivement recommandé que le médecin coordonnateur soit à terme titulaire de la capacité en gériatrie.
Les frais de formation du médecin coordonnateur ainsi que la rémunération, au tarif de la vacation... du temps passé en formation peuvent être pris en charge par l'établissement (2) et imputés à la section soin du budget de l'établissement.
(1) Calculés selon les règles des décrets en cours de parution.
(2) Ou partagés entre les établissements concernés s'il exerce dans plusieurs établissements.