Bulletin Officiel n°2001-36Direction de l'hospitalisation
et de l'organisation des soins
Sous-direction des affaires financières
Bureau du financement
de l'hospitalisation publique
et des activités spécifiques de soins
pour les personnes âgées - F2
Direction de la sécurité sociale
Bureau des établissements de santé - 1A
Mission Marthe

Circulaire DHOS-F2/DSS-1 A n° 2001-406 du 13 août 2001 relative à la campagne budgétaire pour l'année 2001 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées

SP 3 332
2361

NOR : MESH0130600C

(Texte non paru au Journal officiel)

Date d'application : immédiate.
Références :
Loi n° 2000-1257 du 23 décembre 2000 de financement de la sécurité sociale pour 2001 ;
Loi n° 75-535 du 30 juin 1975 modifiée relative aux institutions sociales et médico-sociales ;
Articles LO 111-3 et L. 174-6 et 7 du code de la sécurité sociale ;
Loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'allocation personnalisée d'autonomie, notamment les articles 5, 6 et 10 ;
Décret n° 2001-370 du 25 avril 2001 portant majoration à compter du 1er mai 2001 de la rémunération des personnels civils et militaires de l'Etat, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d'hospitalisation ;
Décrets n° 99-316 et n° 99-317 du 26 avril 1999 relatifs aux modalités de tarification et de financement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) et à la gestion budgétaire et comptable des EHPAD, modifiés par le décret n° 2001-388 du 4 mai 2001 ;
Décret n° 81-448 du 8 mai 1981 relatif aux conditions d'autorisation et de prise en charge des services de soins infirmiers à domicile pour les personnes âgées ;
Arrêté du 1er février 2001 pris en application de l'article L. 6116-1 du code de la santé publique fixant pour l'année 2001 le plafond du tarif journalier de soins applicable dans les unités ou centres de soins de longue durée ;
Arrêté du 26 février 2001 pris en application de l'article L. 174-1-1 du code de la sécurité sociale fixant les dotations régionales de dépenses hospitalières pour 2001 ;
Arrêté du 28 mai 2001 pris en application de l'article L. 315-9 du code de l'action sociale et des familles fixant pour l'année 2001 l'objectif de dépenses d'assurance maladie et le montant total des dépenses sociales et médico-sociales encadrées pour les établissements et services sociaux et médico-sociaux publics et privés ;
Arrêté du 28 mai 2001 pris en application de l'article 13 du décret n° 81-448 du 8 mai 1981 fixant pour l'année 2001 le plafond du tarif journalier de soins applicable aux services de soins infirmiers à domicile ;
Arrêté du 4 juillet 2001 pris en application de l'article 37-5 du décret n° 58-1202 du 11 décembre 1958 modifié fixant pour l'année 2001 le plafond journalier du tarif au titre des soins courants et des soins dispensés dans les sections de cure médicale ;
Circulaire DHOS-F2/MARTHE/DGAS/DSS-1A n° 2001-58 du 26 janvier 2001 relative à la campagne budgétaire pour l'année 2001 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées ;
Circulaire DHOS-F2/MARTHE/DGAS n° 2001-276 du 21 juin 2001 relative à la mise en oeuvre de la réforme de la tarification dans les établissements de santé (unités de soins de longue durée et maisons de retraite à gestion hospitalière).

La ministre de l'emploi et de la solidarité, la secrétaire d'Etat aux personnes âgées à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) ; Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales de l'hospitalisation (pour mise en oeuvre) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) Par circulaire budgétaire du 26 janvier 2001 relative à la campagne budgétaire pour l'année 2001 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées - établissements bénéficiant de sections de cure médicale ou de forfaits de soins courants, unités et centres de soins de longue durée, services de soins infirmiers à domicile -, une première notification de crédits a été effectuée.
La présente circulaire a pour objet de notifier un complément de crédits destinés au financement :

  • des mesures salariales prévues par le décret n° 2001-370 du 25 avril 2001 ;

  • des missions d'appui destinées à aider certains établissements du secteur public à mettre en oeuvre la réduction du temps de travail ;
  • d'un accord conventionnel agréé concernant, notamment, le versement d'une prime mensuelle au bénéfice des médecins.
  • La mise en oeuvre de ces différentes mesures induit une revalorisation des forfaits plafonds de soins (I).
    Pour tenir compte des mouvements intervenus en 2000 au sein de l'enveloppe médico-sociale entre les établissements tarifés par les CRAM et les établissements tarifés par le préfet, les dotations régionales médico-sociales ont été corrigées (II).
    En ce qui concerne le solde des mesures nouvelles du plan de médicalisation, il ne fait pas l'objet, à ce stade, d'une notification dans la mesure où les crédits notifiés en début d'année ont été très partiellement consommés ; pour autant, les objectifs assignés dans la circulaire du 26 janvier 2001 demeurent (III).

    I. - NOTIFICATION DES DERNIÈRES MESURES
    1. Les mesures salariales
    1.1. Les mesures salariales prévues
    par les dispositions du décret du 25 avril 2001

    Le décret n° 2001-370 du 25 avril 2001 précise pour 2001 les modalités des augmentations salariales générales et des attributions de points d'indice supplémentaires pour les personnels percevant des bas niveaux de rémunération. Par ailleurs, il fixe les augmentations générales pour l'année 2002.
    1.1.1. Les augmentations générales prévues en 2001 se traduisent par une augmentation de la valeur du point de 0,5 % au 1er mai et de 0,7 % au 1er novembre 2001
    L'incidence financière de cette disposition, pour le secteur public et le secteur privé à but non lucratif, dans l'hypothèse d'une transposition demandée par les fédérations d'employeurs et agréée dans le cadre de l'article 16 de la loi du 30 juin 1975, est de :

    1.1.2. Par ailleurs, des points d'indices supplémentaires sont attribués
    au 1er mai 2001, en fonction des indices majorés des personnels

    Indice majoré < ou = 2545 points
    255 < indice majoré < ou = 2634 points
    264 < indice majoré < ou = 2753 points
    276 < indice majoré < ou = 3212 points
    322 < indice majoré < ou = 3501 point

    Au titre des dépenses des établissements financées par l'assurance maladie, ces dispositions s'appliquent aux aides-soignantes, sur la quasi-totalité de leurs carrières. Quant aux infirmières, l'attribution de points uniformes s'applique de façon partielle : seules les infirmières en début de carrière sont concernées. Au plus, elles peuvent bénéficier d'un point d'indice supplémentaire.
    L'incidence financière de cette disposition, pour le secteur public et le secteur privé à but non lucratif, dans l'hypothèse d'une transposition demandée par les fédérations d'employeurs et agréée dans le cadre de l'article 16 de la loi du 30 juin 1975, est de :

    L'intégralité du financement des mesures générales et des mesures « bas salaires » doit être allouée, dès à présent, aux établissements et services publics.
    Dans l'attente d'une demande de transposition au bénéfice des salariés des établissements privés à but non lucratif, vous constituerez une provision au niveau régional. Des instructions vont seront adressées ultérieurement.
    La répartition de ces crédits s'est effectuée au prorata de la masse salariale totale de chacune des régions sur la base de 80 % de la dotation régionale pour les SSIAD et de 90 % de la dotation régionale pour les USLD et les EHPAD.
    Enfin, il convient de souligner que le coût des mesures relatives aux aides-soignantes, à la charge de l'assurance maladie, a été pris en compte à 100 %. Les dispositions du décret du 26 avril 1999 modifié relatives à la ventilation du coût salarial des aides-soignantes entre la section « soins » - pour 70 % - et la section « dépendance » - pour 30 % - n'ont pas été appliquées compte tenu du nombre limité de conventions tripartites entrées en vigueur à ce jour.

    1.2. Les dispositions salariales agréées dans le cadre de la procédure
    de l'article 16 de la loi du 30 juin 1975

    L'accord n° 2001-02 du 20 février 2001 conclu par la FEHAP (convention collective de 51 des établissements privés à but non lucratif) au bénéfice des médecins notamment a été agréé le 6 avril 2001.
    Il prévoit de leur attribuer une indemnité provisoire mensuelle d'un montant brut chargé de 567,11 euros (3 720 francs) pour les salariés à temps plein et au prorata pour les salariés à temps partiel.
    Cette prime est attribuée de façon rétroactive à compter du 1er septembre 2000.
    Dans le secteur médico-social « personnes âgées », le nombre de médecins salariés des établissements FEHAP accueillant des personnes âgées est de 90 en équivalent temps plein (63 en maisons de retraite et 27 en logements-foyers, selon les informations transmises par la FEHAP). Ce nombre a été réparti en fonction des données de l'enquête EHPA de 1996 de la DREES.
    Pour les 4 mois d'application de cet accord au titre de l'année 2000, la mesure s'élève à 204 893, 70 euros (1,34 million de francs). Elle est financée à partir de crédits notifiés à titre non reconductible.
    Pour l'année 2001, le montant de cette mesure, sur 12 mois, est de 614 681,10 euros (4,03 millions de francs).

    2. Les mesures d'appui à la mise en oeuvre de la réduction
    du temps de travail dans les établissements et services publics

    La circulaire DHOS/P1/2001 n° 337 du 13 juillet 2001 relative à la mise en oeuvre d'un dispositif d'appui conseil à la réduction du temps de travail dans la fonction publique hospitalière expose les objectifs assignés à ces missions et les modalités de leur financement.
    Les montants forfaitaires mentionnés dans cette circulaire s'appliquent aux établissements et structures d'accueil pour personnes âgées autonomes à savoir, dans la majorité des cas compte tenu du nombre d'emplois dans ces structures inférieur à 200, soit 7 622, 45 euros (soit 50 000 francs).
    Dans le secteur médico-social public (établissements et services pour personnes âgées), ces crédits correspondent à un montant de 7,34 millions d'euros pour les EHPAD (48,15  millions de francs) et de 0,823 million d'euros pour les SSIAD (5,4 millions de francs). Ils sont attribués à titre non reconductible.
    En ce qui concerne les maisons de retraite et les unités de soins de longue durée rattachées aux établissements de santé, le montant forfaitaire alloué à l'établissement public de santé, par l'Agence régionale de l'hospitalisation, permet de prendre en charge la mission d'appui dans les services annexes ; le montant forfaitaire alloué tenant compte de la taille de l'entité juridique.
    Ces crédits doivent bénéficier en priorité aux établissements qui, jusqu'à présent, n'ont pas procédé à cette démarche.
    Si le diagnostic préalable qui anticipe la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail a un caractère obligatoire, il pourra cependant s'effectuer exclusivement en interne, indépendamment de l'intervention d'un consultant. Dans ce cas, la participation financière de l'assurance maladie n'interviendra pas. En outre, l'intervention ultérieure d'un consultant permettant d'ajuster l'organisation du travail qui découle de la RTT revêt un caractère facultatif.
    Les annexes n° I et I bis (établissements et services médico-sociaux) et n° II (unités de soins de longue durée) vous notifient les crédits correspondant à ces différentes dispositions.
    3. Revalorisation des différents forfaits applicables dans les établissements médico-sociaux et sanitaires et les services de soins infirmiers à domicile
    Les forfaits plafonds déterminés par les arrêtés du 1er et 26 février 2001, 28 mai 2001 et 4 juillet 2001 ont été calculés en fonction des mesures de reconduction notifiées en début d'année. Compte tenu du montant des notifications auxquelles il est procédé dans la présente circulaire, ces forfaits plafonds doivent être révisés.
    A la date de la publication de l'arrêté interministériel modificatif qu'il convient de prendre compte tenu des notifications par la présente circulaire, les forfaits plafonds seront fixés à :

    Le système de forfaits de soins plafonnés est maintenu pour les établissements médicalisés qui n'ont pas signé de convention tripartite.
    Je vous rappelle que le forfait plafond des sections de cure médicale peut être, le cas échéant, dépassé après avis de la CRAM (l'avis de la commission tripartite a été supprimé par les dispositions du décret du 4 mai 2001 abrogeant les dispositions du décret n° 58-1202 du 1er décembre 1958). En revanche, aucune dérogation n'est possible sur le forfait plafond des unités de soins de longue durée.
    En ce qui concerne le forfait plafond des SSIAD, il est fixé à 32,57 euros (213,65 francs), soit une progression de 0,64 %.

    II. - Ajustement des dotations régionales médico-sociales
    « personnes âgées »

    Comme la circulaire du 26 janvier 2001 l'indiquait, les différents mouvements liés à des opérations intervenues en 2000 entre les établissements tarifés par le préfet et ceux tarifés par les organismes de sécurité sociale, n'ont pas été pris en compte dans les dotations régionales 2001.
    Le montant global de ces mouvements se décline comme suit :

  • un transfert de 4 393 133,24 euros (28 817 065 francs) sortant de la sous-enveloppe préfectorale et abondant la sous-enveloppe conventionnelle ;

  • une majoration de 1 814 660,87 euros (11 903 395 francs) de la sous-enveloppe préfectorale provenant de la sous-enveloppe conventionnelle.
  • L'annexe n° III détaille les opérations retenues ainsi que leurs montants. Les mouvements intervenus en 2000, non pris en compte à ce stade, feront l'objet de notifications spécifiques.

    III. - RÉFORME DE LA TARIFICATION DES ÉTABLISSEMENTS
    ACCUEILLANT DES PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES
    3.1. Les mesures nouvelles au titre de la médicalisation
    des établissements signataires d'une convention tripartite
    3.1.1. Les objectifs pour 2001

    Nonobstant la parution tardive du décret du 4 mai 2001 modifiant les décrets n° 99-319 et n° 99-317 du 26 avril 1999 et la publication de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'allocation personnalisée à l'autonomie, les objectifs fixés dans la circulaire du 26 janvier 2001 demeurent, à savoir qu'un tiers des établissements devrait avoir signé une convention tripartite à la fin de l'année 2001.
    Dans une prochaine circulaire relative au renforcement des services déconcentrés pour la mise en oeuvre de la réforme de la tarification, des objectifs quantitatifs de conclusion de conventions tripartites vous seront adressés pour la campagne budgétaire 2002.
    Au 30 juin 2001, sur la base des informations transmises par vos services, seules 36 conventions tripartites ont été conclues, dont 10 en 2000. Vingt-sept ont opté pour le tarif partiel dont 7 en 2000. Majoritairement, ces conventions sont entrées en vigueur à ce jour.
    Plus significatif est le nombre de conventions en cours de négociation : 427, toutes strates confondues.
    Par conséquent, il vous appartient de renforcer vos actions de sensibilisation afin d'informer et d'inciter le plus grand nombre d'établissements à entrer dans la réforme de la tarification.
    Aux termes de l'article 5 de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001, les établissements non signataires d'une convention tripartite au 31 décembre 2001, doivent appliquer une tarification ternaire provisoire.
    De ce fait, pour le 15 octobre au plus tard, les établissements doivent transmettre aux autorités de tarification leurs propositions budgétaires pour 2002 sous deux formes :

    En application de l'article 12 du décret n° 99-317 du 26 avril 1999 modifié, les présentations budgétaires doivent permettre de distinguer la reconduction des moyens arrêtés en 2001 et les mesures nouvelles prévues, notamment celles demandées dans le cadre de la conclusion de convention tripartite et la mise en oeuvre de la démarche qualité.
    L'examen des propositions budgétaires pour 2002 doit être l'occasion de discuter de l'engagement des établissements dans la négociation de leur convention tripartite et de fixer des échéances.
    Je vous rappelle que 30 % des établissements, toutes strates confondues - y compris les établissements privés à but lucratif - peuvent, dores et déjà, signer et appliquer, en 2001, des conventions tripartites dans la mesure où la somme des tarifs afférents à l'hébergement et à la dépendance serait inférieure au prix d'hébergement actuel.

    3.1.2. Les mesures nouvelles

    En ce qui concerne les demandes en financement, il sera procédé à une prochaine notification de crédits dès que ceux notifiés en début d'année auront été consommés de façon significative. Au 30 juin, seuls 3,71 millions d'euros (24,38 millions de francs) ont été engagés sur 2001 (au prorata temporis des dates d'entrée en vigueur des conventions) sachant que certaines régions n'ont, à ce jour, engagé aucun crédit. Au plus, par région, 20 % des mesures nouvelles ont été utilisées.
    Dans ces conditions, une nouvelle notification de crédits ne se justifie pas encore.
    De même, le montant des dépenses de soins de ville intégré dans les nouveaux tarifs - partiel ou global, généré par la signature des conventions tripartites, n'est pas suffisamment important pour qu'il se traduise par une répartition régionale. Il est de 1,77 million d'euros (soit 11,6 millions de francs sur l'exercice 2001).
    J'appelle votre attention sur trois points :
    1° Il est important, pour que des crédits soient engagés au titre des conventions tripartites, que la DRASS procède à une répartition départementale - totalement ou non.
    Les régions qui n'ont pas engagé cette procédure sont invitées à le faire dans les plus brefs délais le cas échéant, dans les conditions visées au 2° c'est-à-dire en constituant une réserve.
    2° Certains départements demandent fréquemment le bénéfice de mesures fléchées pour le financement de conventions tripartites. Les notifications de crédits s'effectuant au niveau régional, seules les demandées formulées à ce niveau font l'objet d'un examen de la DHOS.
    Le cas échéant, et en fonction de la situation des différents départements, il peut être judicieux de modifier la répartition initiale des mesures nouvelles décidée en conférence administrative régionale - CAR - (par délégation en CTRI) de manière à ne pas geler inutilement des crédits au niveau départemental.
    En outre, la CAR a la possibilité de constituer une réserve régionale à partir de laquelle des crédits peuvent être notifiés aux départements au rythme de la signature des conventions tripartites.
    3° Les 600 millions de francs de mesures nouvelles (91,469 millions d'euros) répartis par la circulaire du 26 janvier 2001 peuvent être consommés en totalité sur l'exercice 2001 sans qu'il soit nécessaire, à priori, de procéder à des gels de crédits pour financer leur extension en année pleine en 2002.
    Toutefois, afin de respecter l'échéancier pluriannuel d'allocation des mesures de médicalisation accompagnant la mise en oeuvre de la réforme de la tarification (6 milliards de mesures nouvelles sur 5 ans, hors effets de transferts), il convient de prendre en compte le coût de l'extension en année pleine des mesures que vous attribuerez en 2001, au prorata de la date de l'entrée en vigueur des conventions.
    Ainsi, les 600 millions de francs de mesures nouvelles (91,469 millions d'euros) notifiés par circulaire budgétaire du 26 janvier 2001 ne devraient pas entraîner un coût en extension en année pleine en 2002 supérieur à 237 millions de francs (36,13 millions d'euros).
    Le tableau présenté en annexe IV indique, pour chaque région, un montant « théorique » correspondant aux effets des extensions en année pleine des conventions entrées en vigueur en 2001.
    Vous devez considérer ces montants régionaux comme étant des indicateurs de gestion régionale. Lorsque ces montants sont susceptibles d'être dépassés, compte tenu du fait, notamment, de l'entrée en vigueur tardive des conventions tripartites (qui engagent des crédits plus importants au titre des extensions en année pleine), vous devez impérativement en informer la DHOS - bureau F2 qui pourra, le cas échéant, en fonction des perspectives de signature des conventions tripartites, autoriser la poursuite de l'allocation des mesures nouvelles.
    Nonobstant, afin de permettre à la DHOS de déterminer précisément les dotations qui devront être allouées aux DRASS en 2002, au titre des extensions en année pleine des conventions conclues en 2001, il vous est demandé d'être rigoureux dans le remplissage des annexes n° III de la circulaire du 26 janvier 2001 relative au suivi des conventions, lesquelles annexes doivent être communiquées impérativement le 10 de chaque mois.

    3.1.3. Application de la règle de la DOMINIC dans les EHPAD

    La DOMINIC, « dotation minimale de convergence », permet de déterminer le niveau minimal de ressources d'assurance maladie auquel peut prétendre tout établissement accueillant des personnes âgées dépendantes (maisons de retraite comme unités de soins de longue durée).
    La DOMINIC est en l'occurrence un plancher.
    Cette règle s'applique une fois que les charges ont été ventilées dans les trois sections tarifaires conformément au décret n° 99-316 du 26 avril 1999 modifié, et après prise en compte, le cas échéant, des différents transferts liés aux opérations de sincérité des comptes (circulaire DHOS-F2/MARTHE/DGAS n° 2001-276 du 21 juin 2001 relative à la mise en oeuvre de la réforme de la tarification dans les établissements de santé (unités de soins de longue durée et maisons de retraite à gestion hospitalière).
    La comparaison entre le montant de cette DOMINIC et les ressources de l'établissement au titre des forfaits de soins (de cure médicale, de longue durée) permet de « situer » l'établissement et de déterminer, le cas échéant, des moyens complémentaires de médicalisation, dans la limite de DOMINIC + 35 %. Lorsque le montant des ressources de l'établissement est substantiellement supérieur à la DOMINIC, voir à la DOMINIC + 35 %, ce qui est une situation fréquente dans les unités de soins de longue durée intégralement médicalisées, le montant des ressources budgétaires d'assurance maladie reste acquis à l'établissement. Aucun moyen financier n'est retiré.

    3.2. Autorité de tarification unique

    Le paragraphe I de l'article 10 de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 précise l'autorité de tarification compétente en ce qui concerne les prestations délivrées dans certains établissements sociaux et médico-sociaux, notamment les établissements accueillant des personnes âgées dépendantes. Il s'agit de l'autorité compétente de l'Etat en l'occurrence, du préfet et par délégation, du directeur départemental des affaires sanitaires et sociales.
    De ce fait, à compter du 1er janvier 2002, les établissements non habilités à l'aide sociale et antérieurement tarifés par le directeur de la CRAM (de l'ordre de 420 établissements) relèveront de la compétence de droit commun, à savoir le préfet.
    Afin d'organiser les transferts budgétaires qui en découlent, un travail va être mené avec la CNAM afin d'identifier le nombre des établissements concernés et le montant de leurs budgets de soins.
    Les modalités de ce passage en tarification unique vous seront précisées ultérieurement.

    3.3. Questions diverses
    3.3.1. FINESS

    Les gestionnaires FINESS départementaux ou régionaux ont été destinataires d'une instruction en date du 13 avril 2001 concernant la mise à jour du répertoire FINESS consécutive à la mise en oeuvre de la tarification des EHPAD, quel que soit leur statut juridique (médico-social ou sanitaire).
    A la signature d'une convention tripartite, il convient d'informer, impérativement et rapidement, les gestionnaires afin qu'ils procèdent aux mises à jour obligatoires (code « mode de fixation des tarifs », et code « convention-habilitation »).

    3.3.2. Les codes des tarifs de soins pour les USLD

    Les codes des tarifs de soins mentionnés dans l'arrêté tarifaire sont modifiés compte tenu du fait que le décret n° 2001-388 du 4 mai 2001 a regroupé les groupes iso-ressources, sur la base desquels les tarifs sont déterminés. L'annexe V précise les nouveaux codes à utiliser, par les autorités de tarification, pour les unités de soins de longue durée.

    3.3.3. Contenu de l'arrêté tarifaire

    Comme rappelé au paragraphe 2.4 de la circulaire du 26 janvier 2001, il convient d'indiquer impérativement, dans l'arrêté tarifaire, en sus des dispositions existantes :

    En outre, pour la première année d'exécution, la date de la signature de la convention tripartite devra être précisée.
    Dans les visas, à la demande de la CNAM, vous indiquerez le montant des dépenses de soins de ville calculé selon les règles définies dans la notice de renseignement de l'annexe III-c de la circulaire du 26 janvier 2001.
    Ces informations sont indispensables au suivi des dépenses d'assurance maladie, des différentes enveloppes de financement et de la montée en charge de la réforme de la tarification.

    *
    * *

    Vous voudrez bien me rendre compte, sous le timbre de la DHOS (bureau F2) des difficultés éventuelles que vous pourriez rencontrer dans la mise en oeuvre de la présente circulaire.

    Pour la ministre et la secrétaire d'Etat
    et par délégation :
    Le directeur de l'hospitalisation
    et de l'organisation des soins,
    le chef de service
    adjoint au directeur de l'hospitalisation
    et de l'organisation des soins,
    J. Lenain


    Pour la ministre et la secrétaire d'Etat
    et par délégation :
    Le directeur de la sécurité sociale,
    le chef de service,
    adjoint au directeur de la sécurité sociale,
    D. Libault

    Le chef de la mission Marthe,
    J.-R. Brunetiere

    ANNEXE I
    ENVELOPPE MÉDICO-SOCIALE/ÉTABLISSEMENTS ET STRUCTURES POUR PERSONNES ÂGÉES

    (En francs.)


    RÉGIONS

    SOLDE DES TRANSFERTS
    au sein de l'enveloppe médico-sociale

    OPÉRATIONS
    spécifiques

    AUGMEN-
    TATIONS
    générales
    du 1er mai
    et du
    1er novem-
    bre 2001

    ATTRI-
    BUTION de points
    d'indices sup-
    plémentaires
    au
    1er mai 2001
    AVENANT FEHAP
    n° 2001-02 du 20-02-2001 (prime de 2 400 F brut par mois pour
    les médecins)

    MISSION
    d'appui
    à la RTT/crédits non
    recon-
    ductibles
    Au bénéfice de la préfectorale (majoration de la dotation régionale)Au bénéfice de la conventionnelle (minoration de la dotation régionale)A titre non reconductible en 2000
    Sur 12 mois en 2001
    Alsace4 752 478  1 607 425860 38958 000173 9991 000 000
    Aquitaine 4 615 525 3 775 0052 020 60768 597205 7923 400 000
    Auvergne   2 253 7081 206 31829 32887 9852 800 000
    Bourgogne 1 034 406 2 228 4631 192 80654 303162 9082 050 000
    Bretagne5 814 9172 550 436 4 025 8242 154 82430 56191 6824 850 000
    Centre   3 397 2051 818 38522 75668 2692 800 000
    Champagne-Ardenne   1 493 687799 51016 18448 5521 100 000
    Corse   166 87489 32111 50134 5040
    Franche-Comté   1 168 949625 69126 53579 606600 000
    Ile-de-France   7 486 6734 007 311354 0771 062 2323 650 000
    Languedoc-Roussillon 5 550 468 2 598 6971 390 97769 912209 7352 450 000
    Limousin1 336 000  1 276 168683 08110 43331 3001 600 000
    Lorraine (1)  2 798 4002 577 5821 379 67580 838242 5141 500 000
    Midi-Pyrénées   3 395 3611 817 39830 15090 4502 900 000
    Nord - Pas-de-Calais   3 135 3021 678 20061 532184 5973 000 000
    Basse-Normandie 1 590 806 1 546 254827 64710 35131 0541 200 000
    Haute-Normandie   1 667 053892 30617 25251 7561 100 000
    Pays de Loire 2 012 008 4 160 6492 227 02630 15090 4535 150 000
    Picardie   1 522 960815 17827 27581 8241 600 000
    Poitou-Charentes   1 822 749975 64340 173120 5182 200 000
    Provence - Alpes-Côte d'Azur 2 141 156 3 767 9062 016 80798 172294 5173 050 000
    Rhône-Alpes 9 322 260 6 131 7313 282 066175 560526 6805 050 000
    France métropolitaine   61 206 22532 761 2001 323 6413 970 92253 350 000
    Guadeloupe   189 961101 6785 09315 28050 000
    Martinique   200 525107 3335 09315 280100 000
    Guyane   37 18319 9035 09315 2800
    Réunion   278 106148 8595 09315 280100 000
    DOM   705 775377 77220 37461 121200 000
    France entière11 903 39528 817 0652 798 40061 912 00033 138 9721 344 0154 032 04453 550 000

    (1) SSIAD de Briey.

    ANNEXE I BIS
    ENVELOPPE MÉDICO-SOCIALE/ÉTABLISSEMENTS ET STRUCTURES POUR PERSONNES ÂGÉES

    (En euros.)


    RÉGIONS

    SOLDE DES TRANSFERTS
    au sein de l'enveloppe médico-sociale

    OPÉRATIONS
    spécifiques

    AUGMEN-
    TATIONS
    générales
    du 1er mai
    et du 1er novem-
    bre 2001

    ATTRI-
    BUTION
    de points
    d'indices supplémentaires au 1er mai 2001
    AVENANT FEHAP
    n° 2001-02 du 20-02-2001 (prime de 2 400 F brut par mois pour
    les médecins)

    MISSION
    d'appui
    à la RTT/crédits non
    recon-
    ductibles
    Au bénéfice de la préfectorale (majoration de la dotation régionale)Au bénéfice de la conventionnelle (minoration de la dotation régionale)A titre non reconductible en 2000
    Sur 12 mois en 2001
    Alsace724 510,60  245 050,36131 165,468 841,9926 525,97152 449,02
    Aquitaine 703 632,25 575 495,80308 039,5510 457,5931 372,78518 326,66
    Auvergne   343 575,57183 901,994 471,0913 413,27426 857,25
    Bourgogne 157 694,18 339 726,99181 842,108 278,4124 835,22312 520,49
    Bretagne886 478,38388 811,46 613 732,91328 506,294 658,9513 976,86739 377,13
    Centre   517 900,56277 211,013 469,1710 407,50426 857,25
    Champagne-Ardenne   227 711,12121 884,512 467,247 401,72167 693,92
    Corse   25 439,7813 616,901 753,375 260,110,00
    Franche-Comté   178 205,1395 385,984 045,2712 135,8291 469,41
    Ile-de-France   1 141 335,94610 910,6253 978,72161 936,16556 438,91
    Languedoc-Roussillon 846 163,39 396 168,80212 053,0810 657,9831 973,94373 500,09
    Limousin203 671,89  194 550,56104 135,031 590,564 771,67243 918,43
    Lorraine (1)  426 613,33392 949,84210 330,1012 323,6839 971,04228 673,53
    Midi-Pyrénées   517 619,45277 060,544 596,3313 789,00442 102,15
    Nord - Pas-de-Calais   477 973,71255 839,949 380,5228 141,57457 347,05
    Basse-Normandie 242 516,81 235 724,90126 173,971 578,034 734,10182 938,82
    Haute-Normandie   254 140,59136 031,172 630,057 890,16167 693,92
    Pays de Loire 306 728,64 634 286,85339 507,934 596,3313 789,00785 112,44
    Picardie   232 173,76124 273,084 157,9912 473,97243 918,43
    Poitou-Charentes   277 876,82148 735,826 124,2718 372,80335 387,84
    Provence - Alpes-Côte d'Azur 326 417,13 574 413,57307 460,2514 966,2644 898,77464 969,50
    Rhône-Alpes 1 421 169,38 934 776,36500 347,7426 763,9380 291,78769 867,54
    France métropolitaine   9 330 828,854 994 412,74201 787,73605 363,208 087 420,36
    Guadeloupe   28 959,3715 500,71776,492 329,487 622,45
    Martinique   30 569,8416 362,81776,492 329,4815 244,90
    Guyane   5 668,513 034,19776,492 329,480,00
    Réunion   42 396,9922 693,41776,492 329,4815 244,90
    DOM   107 594,7157 590,973 105,979 317,9038 112,25
    France entière1 814 660,874 393 133,24426 613,339 438 423,565 052 003,71204 893,70614 681,108 125 532,62

    (1) SSIAD de Briey.
    supprimé pour essai voir PF problème sur Supplément

    ANNEXE II
    ENVELOPPE SANITAIRE « UNITÉ DE SOINS DE LONGUE DURÉE »

    RÉGIONSAUGMENTATIONS
    générales du 1er mai
    et du 1er novembre 2001
    ATTRIBUTION
    de points d'indices
    supplémentaires
    au 1er mai 2001
    En eurosEn francsEn eurosEn francs
    Alsace229 022,791 502 291149 351,86979 684
    Aquitaine170 795,191 120 343111 380,01730 605
    Auvergne167 967,721 101 796109 536,30718 511
    Bourgogne190 991,641 252 823124 550,69816 999
    Bretagne370 519,872 430 451241 625,751 584 961
    Centre283 667,981 860 740184 987,431 213 438
    Champagne-Ardenne125 564,18823 64781 883,72537 122
    Corse20 173,58132 33013 155,7486 296
    Franche-Comté107 554,61705 51270 139,20460 083
    Ile-de-France571 492,803 748 747372 685,562 444 657
    Languedoc-Roussillon166 018,351 089 009108 265,02710 172
    Limousin145 188,02952 37195 344,66625 420
    Lorraine177 994,291 167 566116 074,83761 401
    Midi-Pyrénées189 891,721 245 608124 701,47817 988
    Nord - Pas-de-Calais264 332,881 733 910172 378,521 130 729
    Basse-Normandie120 425,73789 94178 532,89515 142
    Haute-Normandie137 172,25899 79189 453,73586 778
    Pays-de-Loire323 368,602 121 159210 877,241 383 264
    Picardie158 892,121 042 264103 617,77679 688
    Poitou-Charente134 872,87884 70887 954,24576 942
    Provence-Alpes-Côte d'Azur212 651,441 394 902138 675,71909 653
    Rhône-Alpes622 706,064 084 684406 083,172 663 731
    France métropolitaine4 891 264,6732 100 0003 191 255,5220 933 263
    Guadeloupe13 008,0085 3298 483,4855 648
    Martinique12 484,0081 8908 141,6953 406
    Guyane3 575,0023 4522 331,7115 295
    Réunion5 233,0034 3293 413,0322 388
    DOM34 301,00225 00022 369,91146 737
    France entière4 925 566,0032 325 0003 213 625,4421 080 000

    ANNEXE III
    RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS INTERVENUS EN 2000
    AU SEIN DE LA SOUS-ENVELOPPE MÉDICO-SOCIALE « PERSONNES ÂGÉES »


    RÉGIONS
    EN FRANCSEN EUROS
    De la CRAM vers la préfectoraleDe la préfectorale vers la CRAMDe la CRAM vers la préfectoraleDe la préfectorale vers la CRAM
    Date d'effetMontantDate d'effetMontantDate d'effetMontantDate d'effetMontant
    Alsace Bas-Rhin 4 752 478   724 510,60  
    Aquitaine        
    Dordogne  1-1-99 + 1-4-001 661 850  1-1-99 + 1-1-00253 347,40
    Gironde   1 684 025   256 727,96
    Pyrénées-Atlantiques   1 269 650   193 556,89
    Bretagne        
    Finistère  1-7-002 550 436  1-7-00388 811,46
    Bretagne/Ille-et-Vilaine1-1-004 315 900  1-1-00657 954,71  
    Côtes-d'Armor1-1-011 499 017  1-1-01228 523,67  
    Basse-Normandie (14)   1 590 806   242 516,81
    Bourgogne        
    Nièvre  1-7-00474 568  1-7-0072 347,43
    Saône-et-Loire  1-7-99559 838  1-7-9985 346,75
    Languedoc-Roussillon        
    Hérault   4 851 181   739 557,78
    Pyrénées-Orientales   699 287   106 605,62
    Limousin (*) 1 336 000   203 671,89  
    Rhône-Alpes        
    Rhône   7 714 245   1 176 029,07
    Drôme   718 200   109 488,88
    Isère (les Villandières)   889 815   135 651,42
    Pays de la Loire   2 012 008   306 728,64
    PACA        
    Vaucluse1-7-00  1 294 4361-7-00  197 335,50
    Bouches-du-Rhône  1-1-00846 720  1-1-00129 081,63
    Total 11 903 395 28 817 065 1 814 660,87 4 393 133,24

    (*) Rectification d'une opération de 1999, qui a donné lieu à deux transferts de la préfectorale vers la conventionnelle.
    supprimé pour essai voir PF problème sur Supplément

    ANNEXE IV

    MONTANTS RÉGIONAUX INDICATIFS DES EXTENSIONS EN ANNÉE PLEINE DES MESURES NOUVELLES ENGAGÉES EN 2001 AU TITRE DES CONVENTIONS TRIPARTITES

    RÉGIONSRAPPEL
    du montant
    des mesures
    nouvelles
    notifié par
    circulaire du
    26 janvier 2001
    (en francs)*
    MONTANTS
    indicatifs
    des EAP
    sur 2002
    des mesures
    nouvelles
    (en francs)
    RAPPEL
    du montant
    des mesures
    nouvelles
    notifié par
    circulaire du
    26 janvier 2001
    (en euros)
    MONTANTS
    indicatifs
    des EAP
    sur 2002
    des mesures
    nouvelles
    (en euros)
    Alsace16 050 0476 339 7692 446 813,89966 491,55
    Aquitaine35 031 06813 837 2725 340 451,892 109 478,52
    Auvergne16 918 1096 682 6532 579 149,091 018 763,88
    Bourgogne21 408 1568 456 2223 263 652,341 289 142,73
    Bretagne37 920 56314 978 6225 780 952,562 283 476,20
    Centre28 896 96411 414 3014 405 313,761 740 098,97
    Champagne-Ardenne13 313 3245 258 7632 029 603,16801 693,25
    Corse977 329386 045148 992,8558 852,18
    Franche-Comté9 023 5993 564 3221 375 638,80543 377,39
    Ile-de-France81 572 56232 221 16212 435 656,914 912 084,48
    Languedoc-Roussillon20 974 1258 284 7793 197 484,741 263 006,42
    Limousin8 305 2723 280 5821 266 130,55500 121,50
    Lorraine23 293 0059 200 7373 550 995,721 402 643,31
    Midi-Pyrénées29 518 16511 659 6754 500 015,241 777 506,00
    Nord - Pas-de-Calais29 937 02011 825 1234 563 869,281 802 728,38
    Basse-Normandie18 568 2377 334 4542 830 709,481 118 130,30
    Haute-Normandie22 684 9568 960 5583 458 299,251 366 028,26
    Pays de Loire44 988 49217 770 4546 858 451,392 709 088,25
    Picardie16 408 1986 481 2382 501 413,66988 058,36
    Poitou-Charentes22 375 3688 838 2703 411 102,861 347 385,58
    Provence-Alpes-Côte d'Azur42 975 15416 975 1866 551 519,992 587 850,42
    Rhône-Alpes56 293 53422 235 9468 581 893,943 389 848,12
    France métropolitaine :597 433 247235 986 13391 078 111,3735 975 854,06
    Guadeloupe452 371178 68768 963,5127 240,66
    Martinique1 200 000474 000182 938,8272 260,83
    Guyane105 00041 47516 007,156 322,82
    Réunion809 382319 706123 389,4948 738,87
    DOM2 566 7531 013 867391 298,97154 563,03
    France entière600 000 000237 000 00091 469 410,3436 130 417,09
    *Il est rappelé que les mesures nouvelles notifées au sein de l'enveloppe médico-sociale « préfectorale » concernent tous les établissements quelle que soit l'autorité de tarification : préfet, ARH ou CRAM.

    supprimé pour essai voir PF problème sur Supplément

    ANNEXE V
    MODIFIANT L'ANNEXE IV DE LA CIRCULAIRE
    DHOS-F2-MARTHE-DGAS-DSS-1A N° 2001-58 DU 26 JANVIER 2001
    Codes tarifs applicables aux unités de soins
    de longue durée signataires d'une convention tripartite

    En application de la circulaire ministérielle n° 84-H-298 du 23 octobre 1984, les tarifs de prestations facturées par les établissements de santé financés par dotation globale sont régis par une nomenclature commune à l'Etat et à l'assurance maladie. Cette codification permet en particulier à la commission prévue par l'article R. 174-1-4 du code de la sécurité sociale de procéder à la répartition des charges des dotations globales hospitalières entre régimes d'assurance maladie.
    Les soins de longue durée actuellement pris en charge par l'assurance maladie sont codifiés au code tarif « 40 ».
    Dans le cadre de la réforme de la tarification des EHPAD prévue par les décrets n° 99-316, 99-317 du 26 avril 1999 et n° 2001-388 du 4 mai 2001, il était nécessaire de définir de nouveaux codes tarifs applicables pour les structures de soins de longue durée ayant passé une convention tripartite. Ils sont fixés comme suit :

    GROUPE ISO-RESSOURCESNOUVEAUX CODES TARIFS
    GIR 1 et GIR 241
    GIR 3 et GIR 442
    GIR 5 et GIR 643