Circulaire DHOS-F2/DSS-1A/DGAS-2C no 2005-113 du 18 février 2005 relative à la campagne budgétaire pour l’année 2005 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées

NOR :  SANH0530150C

Date d’application : immédiate.
Références :
        Code de la sécurité sociale notamment ses articles L. 111-3 et L. 174-6 et 7 ;
        Loi no 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées et à l’allocation personnalisée d’autonomie, notamment les articles 5,6 et 10 ;
        Loi no 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale ;
         Loi no 2002-303 relative aux droits des malades et à la qualité du système de soins notamment l’article 96 ;
        Loi no 2004-1370 du 20 décembre 2004 relative au financement de la sécurité sociale pour 2005 ;
        Loi no 2004-626 du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées ;
        Décrets no 99-316 du 26 avril 1999 relatif aux modalités de tarification et de financement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) et no 99-317 du 26 avril 1999 relatif à la gestion budgétaire et comptable des EHPAD modifiés par le décret du 4 mai 2001 ;
        Décret no 2001-1085 du 20 novembre 2001 portant application de la loi no 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées et à l’allocation personnalisée d’autonomie, notamment l’article 24 ;
        Décret no 2001-1086 du 20 novembre 2001 portant application de la loi no 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées et à l’APA ;
        Décret no 2003-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services médico-sociaux mentionnés au I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles, et des établissements mentionnés au 2o de l’article L. 6111-2 du code de la santé publiqu ;
        Circulaire no 2001-241 du 29 mai 2001 relative à la mise en oeuvre des décrets no 99-316 et no 99-317 du 26 avril 1999 modifiés par le décret no 2001-388 du 4 mai 2001 relatif au financement de la tarification des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes ;
        Circulaire no 2001-569 du 27 novembre 2001 relative à la campagne budgétaire 2002 pour les établissements relevant de l’article 5 de la loi APA et au traitement de l’excédent de la section soin prévu à l’article 30 du décret no 99-316 (dit « clapet anti-retour) ;
        Circulaire no 2002-205 du 10 avril 2002 relative à le prise en compte des médicaments dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées et à la fixation du budget de soins ;
        Instruction DGAS/DHOS/DSS/MARTHE no 2003-20 du 13 janvier 2003 relative à la négociation des conventions tripartites au bénéfice des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ;
        Instruction No DHOS/F2/2003/332 du 7 juillet 2003 relative à la signature des conventions tripartites pour les unités de soins de longue durée et les maisons de retraite hospitalières gérées par des établissements de santé sous forme de budget annexe ;
        Circulaire No DGAS/DHOS/DSS 2004-073 du 18 février 2004, relative à la campagne budgétaire pour l’année 2004 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées ;
        Circulaire no DGAS/DHOS/DSS 2004-415 du 30 août 2004, relative à la campagne budgétaire pour l’année 2004 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées ;
        Note d’information sur l’APA en date du 23 octobre 2002.
Annexes :
        Annexe I : Bilan de la médicalisation des EHPAD au 31 décembre 2004 ;
        Annexe II : Construction des dotations régionales médico-sociales ;
        Annexe III : Répartition des mesures nouvelles pour la médicalisation des EHPAD ;
        Annexe IV : Tableau explicatif des dépassements d’allocation aux EHPAD ;
        Annexe V : Montants des mesures nouvelles gelées par département ;
        Annexe VI : Montants plafonds des dotations pour les établissements dont la capacité d’accueil est inférieure à 60 places ;
        Annexe VII : Bilan des créations de places en EHPAD au 31 décembre 2004 ;
        Annexe VIII : Répartition des mesures nouvelles de créations de places en EHPAD ;
        Annexe IX : Bilan des fermetures de lits ;
        Annexe X : Répartition des mesures nouvelles SSIAD ;
        Annexe XI : Répartition des mesures nouvelles accueil de jour et hébergement temporair ;
        Annexe XII : Suivi des créations de places de SSIAD d’accueil de jour et d’hébergement temporaire ;
        Annexe XIII : Résultats de la fongibilité entre enveloppes sanitaires, médico-sociale personnes âgées ;
        Annexe XIV : Consolidation des dotations régionales médico-sociales ;
        Annexe XV : Construction des dotations régionales USLD.
Le ministre des solidarités, de la santé et de la famille La Secrétaire d’Etat aux personnes âgées, le secrétaire d’Etat à l’assurance maladie à Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales de l’hospitalisation (pour mise en oeuvre) ; Madame et Messieurs les préfets de régions (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) ; Mesdames et Messieurs les préfets de départements (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]).
    La présente circulaire a pour objet d’assurer pour l’année 2005 la mise en oeuvre effective des engagements gouvernementaux en matière d’amélioration de la prise en charge des personnes âgées dépendantes tels qu’ils figurent dans le plan vieillissement et solidarités annoncé le 6 novembre 2003 par le Premier ministre.
    Le montant très important des crédits qui vous sont notifiés vous permettra d’accélérer le développement des services d’aide à domicile et d’alternative à l’hébergement complet. Ces crédits vous permettent également d’assurer la signature de plus de 1 500 conventions tripartites et une accélération du rythme de création des places d’EHPAD. Des instructions vous sont également données pour améliorer le niveau de ressources des établissements de moins de 60 places.
    Ces assouplissements ont pour contre partie la nécessité absolue de respecter les règles de financement des conventions tripartites. C’est pourquoi l’évaluation des dotations régionales tient compte des dépassements constatés.
    L’évolution de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie pour les services et établissements médico-sociaux pour personnes âgées, après abondement de crédits en provenance de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), est de 11,40 % pour l’année 2005.
    Ainsi, après un apport de la CNSA de 217 MEuro, l’assurance maladie pourra en 2005 financer 437,7 MEuro de mesures nouvelles.
    La présente circulaire vous délègue 361,4 MEuro, le solde est provisionné au niveau national et sera délégué ultérieurement.
    Sur ces 361,4 MEuro, un montant de 289,4 MEuro permettra de financer la poursuite de la médicalisation des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes, le développement de l’aide à la vie à domicile des personnes âgées et les créations de places en EHPAD.
    L’évolution de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie pour les unités de soins de longue durée est de 2,2 % pour l’année 2005 et permet de financer 27,68 MEuro de mesures nouvelles déléguées par la présente circulaire.

1. Le renforcement des moyens de l’assurance maladie dans les établissements et services pour personnes âgées

1.1. La médicalisation des EHPAD
1.1.1. Le bilan de la signature des conventions tripartites
au 31 décembre 2004

    Au total, 3 732 conventions tripartites ont été signées pour 4 031 établissements. Ainsi plus de 60 % de la capacité d’accueil des établissements hébergeant des personnes âgées ayant un GMP supérieur à 300 ont conventionné, soit environ 308 000 places.
    L’année 2004 marque une accélération du processus de conventionnement puisque 1 238 conventions ont été signées au cours de l’année, dont plus de la moitié en novembre et décembre 2004.
    Ces 4 031 établissements conventionnés pourront bénéficier de 901,4 MEuro de mesures nouvelles sur les cinq années de leur convention, dont 670,6 MEuro leur ont déjà été alloués au 31 décembre 2004.
    L’assurance maladie pourra ainsi financer sur les cinq années des conventions déjà signées 6 107 postes d’infirmières et 22 054 postes d’aides-soignants ou aides médico-psychologiques supplémentaires.
    Vous trouverez un bilan financier de la médicalisation des EHPAD en annexe I.

1.1.2. Le financement des conventions tripartites en 2005

    a)  Les engagements au titre de l’année 2005 des conventions signées de 2000 à 2004 s’élèvent à 184,7 MEuro.
    Les engagements financiers de l’assurance maladie résultant des conventions tripartites signées de 2000 à 2004 au titre de l’exercice budgétaire 2005 sont évalués à 184,7 MEuro. Ils sont financés par :
    -  les crédits non consommés en 2004 au titre de la médicalisation des EHPAD et disponibles dans les dotations régionales ;
    -  un apport complémentaire en 2005 de 115,4 MEuro. (cf. annexe II)
    b)  Le montant des crédits disponibles pour financer la médicalisation des EHPAD s’élève à 171,4 MEuro.
    Un montant de 171,4 MEuro sera disponible en 2005 pour signer de nouvelles conventions.
    Ce montant se décompose comme suit :
    -  4,07 MEuro correspondant aux crédits qui restent disponibles au 31 décembre 2004 après financement des engagements 2005 quand le montant des crédits disponibles est supérieur au montant de ces engagements ;
    -  53,07 MEuro correspondant aux crédits « médicaments et petits matériels médicaux » retirés des budgets des établissements lors de la signature de la convention tripartite. Ce montant est évalué selon les données de SAISEHPAD. Ces ressources d’ores et déjà présentes dans les enveloppes départementales pourront être engagées pour signer de nouvelles conventions selon la répartition fixée en annexe no I ;
    -  114,26 MEuro de crédits nouveaux apportés par la CNSA et dégagés par l’évolution de l’ONDAM personnes âgées en 2005.
    Ce montant de 171,4 MEuro devra permettre d’atteindre un objectif minimum de 1 500 signatures de conventions tripartites, dont la plus grande part devront intervenir au 1er semestre, afin d’accélérer le rythme de conventionnement. Cet objectif national est réparti en objectifs régionaux calculés par rapport au nombre d’établissements qui ont obligation de signer une convention et qui ne l’ont pas encore fait (annexe III).
    Ces objectifs devront être déclinés par département.
    Vous veillerez à informer l’administration centrale - la DHOS sous-direction des affaires financières pôle personnes âgées - de ces objectifs de signature dès que le comité administratif régional se sera prononcé. Celui-ci devra se prononcer sur la répartition des crédits entre départements dans le délai d’un mois après la parution de la présente circulaire.
    La répartition de ces 114,3 MEuro de crédits par région a été effectuée au prorata de l’objectif régional (annexe III).
    c)  Prise en compte des dépassements constatés depuis la circulaire du 30 août 2004 dans l’allocation de mesures nouvelles.
    L’outil d’information SAISEHPAD fait apparaître un dépassement global de 170 MEuro du plan de médicalisation, par rapport au cadrage financier de la réforme. L’achèvement du plan de médicalisation des EHPAD suppose que soit enrayée cette dérive.
    1o Gel des crédits dédiés aux départements n’ayant pas apporté d’explication au dépassement.
    La circulaire no 415 du 30 août 2004 relative à la campagne budgétaire pour l’année 2004 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées demandait aux directions départementales des affaires sanitaires et sociales d’exposer les motifs pour lesquels certaines allocations financières avaient dépassé les montants autorisés en application des règles du plan de médicalisation. La réponse devait parvenir à la DHOS avant le 30 septembre 2004.
    A ce jour 11 DDASS n’ont apporté aucune explication et 15 DDASS ont transmis des informations qui ne permettent pas d’expertiser les causes des dépassements constatés.
    Il leur est demandé de remplir le tableau joint en annexe IV et de le retourner aux services de la DHOS par courrier ou par mail (florence.chenal@sante.gouv.fr) dans les meilleurs délais.
    Dans l’attente de ces informations et de leur analyse, les montants relatifs aux mesures nouvelles sont gelés au niveau national. La liste des départements concernés ainsi que les montants en cause sont précisés en annexe V.
    Il convient de préciser que, dès lors que les préfets de départements auront transmis des explications circonstanciées sur les causes de dépassement des règles d’allocation budgétaire, les crédits seront attribués par notification individuelle à chaque département.
    2o Gel sur les dotations des départements n’ayant pas respecté les règles d’allocation budgétaire depuis le 30 août 2004.
    Conformément à ce qui vous a été annoncé à l’occasion de la circulaire budgétaire du 30 août de 2004, la signature de conventions tripartites à un niveau dépassant la DOMINIC +35 % en dehors des situations de clapet anti-retour et d’effet mécanique, donne lieu à un gel de votre dotation équivalent au montant du dépassement constaté du 1er septembre au 31 décembre 2004, tel qu’il résulte des données de SAISEHPAD. Le tableau joint en annexe V précise pour chaque département le montant de ce gel. Ce montant pourra néanmoins être revu en atténuation courant 2005 pour tenir compte de l’impact des mesures visées au d et le cas échéant des modalités d’ajustement du calcul de la DOMINIC prévues par la circulaire du 30 août 2004 qui n’auraient pas encore été intégrées dans les remontées SAISEHPAD.
    Les montants faisant l’objet d’un gel pourront être délégués ultérieurement en 2005 si l’analyse du financement des conventions signées en 2005 établit qu’il s’opère bien dans le respect des règles d’allocation des ressources aux établissements.
    Si les dépassements constatés par l’outil d’information SAISEHPAD devaient toutefois perdurer dans certains départements, le gel prendrait un caractère définitif.
    d)  Nouvelles modalités d’allocation de ressources pour les EHPAD de moins de 60 places.
    Pour tenir compte des difficultés rencontrées par les structures hébergeant des personnes âgées dépendantes de moins de 60 places, notamment au regard des moyens en personnel pour assurer l’accompagnement des résidents, le calcul du plafond de ressources est réévalué de la manière suivante pour les établissements de 25 à 60 places :
    DOMINIC + 60 - [(nombre de places - 25) X 25/35]
    Le montant de la dotation plafond pour les établissements dont la capacité d’accueil est inférieure à 25 places est de DOMINIC + 60 %.
    Le tableau joint en annexe VI permet de déterminer le niveau de la DOMINIC, arrondi au nombre supérieur, en fonction du nombre de places.
    Dans le cadre de cet assouplissement, vous pouvez donc donner des moyens supplémentaires aux établissements existants ayant une capacité de moins de 60 lits dans la limite du montant plafond calculé ci-dessus, en fonction du nombre de places autorisées de l’établissement.
    Il vous est précisé que les moyens supplémentaires qui vous sont attribués au titre des EHPAD et des petites unités de vie ont pour première justification la mise en oeuvre de gardes ou astreintes soignantes permettant d’assurer la sécurité des résidents. De ce point de vue, il vous est rappelé que la présence de personnel soignant en permanence dans les EHPAD n’est pas opposable au financeur et ne peut donc en aucun cas justifier l’attribution de moyens supérieurs à ceux prévus par les instructions ministérielles.
    Par ailleurs, et de façon plus générale l’attribution d’un plafond de ressources plus élevé aux structures de moins de 60 places ne doit pas dispenser ces EHPAD de petite taille de se rapprocher d’autres structures pour rechercher des synergies permettant des économies d’échelle (activités logistiques et administration commune recrutement de personnels médicaux ou paramédicaux sur plusieurs sites). Il n’est pas inutile d’explorer également avec ces établissements les pistes de diversification de leurs activités (en termes de création de places d’accueil de jour et d’hébergement temporaire) qui pourraient être compatibles avec le projet d’établissement.
    Il convient de préciser dans le même esprit que le calcul de la taille à prendre en compte pour bénéficier des modalités de calcul définies ci dessus pour les EHPAD de moins de 60 places doit se faire sur l’ensemble de l’entité juridique dans tous les cas où un établissement gère plusieurs structures d’hébergement pour personnes âgées dépendantes qu’elles soient ou non situées sur le même site.
    De manière plus générale, il vous est demandé d’informer les établissements de moins de 60 lits de l’intérêt de constituer des groupements de coopération médico-sociaux, comme le prévoit désormais l’article 94 de la loi no 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. En effet, les groupements de coopération constituent un dispositif supplémentaire intéressant pour améliorer les moyens des établissements.

1.1.3. La renégociation des conventions déjà signées

    a)  Les avenants concernant les assouplissements « Alzheimer » et moins de 60 places.
    De nombreux établissements qui ont signé leur convention tripartite avant la diffusion des instructions modifiant les règles d’allocation de ressources peuvent être amenés à solliciter les services déconcentrés afin de conclure un avenant à leur convention au titre des dispositions spécifiques prévues pour les établissements accueillant de nombreux résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés, d’une part, ou en raison de leur capacité inférieure à 60 places, d’autre part.
    Dans tous les cas l’avenant intervient à la simple demande de l’établissement et sous réserve que celui-ci justifie des modalités d’utilisation des crédits supplémentaires.
    L’avenant peut prendre effet en cours d’année. Il n’a toutefois aucun caractère rétroactif.
    En ce qui concerne pour les établissements accueillant des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer, la circulaire no 415 du 30 août 2004 (chapitre 1-B) a introduit un nouveau mode de calcul de la DOMINIC dans la mesure où trois critères cumulatifs sont remplis : un GMP supérieur à 700, 50 % de résidents en GIR 1 et 2 et un nombre significatif de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer. Ce dernier critère doit être interprété comme suit :
    -  soit l’établissement accueille au moins 50 % de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ;
    -  soit le médecin inspecteur a validé un projet de soins et de vie spécifique à la prise en charge de cette pathologie ou de troubles apparentés.
    b)  Les conventions signées dans des conditions trop coûteuses pour l’assurance maladie.
    Certaines directions départementales des affaires sanitaires et sociales souhaitent revenir sur les financements accordés à certains EHPAD dans le cadre de la convention tripartite en dépassement du plafond de ressources autorisé par les instructions ministérielles, ou ne pas honorer des engagements financiers pluriannuels inscrits dans la convention.
    Il vous est rappelé que toute modification des dotations des établissements prévues dans les conventions nécessite la signature d’un avenant par les parties signataires de la convention.
    Le non-respect d’engagements contractuels souscrits dans le cadre de la convention tripartite ferait courir un risque juridique à l’Etat et serait également susceptible d’entraîner une perte de confiance dans la crédibilité de sa signature.
    En revanche, il en va tout autrement si l’établissement n’a pas exécuté tout ou partie de ses propres engagements, notamment en termes d’amélioration de la qualité. En effet, ce sont les résultats qualitatifs de l’établissement qui doivent conditionner la poursuite de l’attribution des moyens nouveaux.
    Dans ce cas, et pour en tirer les conséquences, il peut être prévu un moindre taux de reconduction les années suivantes.

1.1.4. La situation des EHPAD n’ayant pas signé
de convention tripartite au 31 décembre 2005

    La Caisse nationale pour la solidarité et l’autonomie doit financer la médicalisation des EHPAD sur la durée du plan vieillissement et solidarités, soit jusqu’à fin 2007. Il sera donc proposé au Parlement, à l’occasion de la prochaine loi de financement de la sécurité sociale, de modifier l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles de façon à reporter la date butoir de signature des conventions tripartites du 31 décembre 2005 au 31 décembre 2007. Cette modification s’accompagnera de l’examen d’un dispositif de convergence tarifaire pour les établissements dont les ressources de l’assurance maladie sont supérieures à un certain montant et qui n’auront pas souhaité s’inscrire dans le processus de conventionnement avant le 31 décembre 2005.

1.2. Les créations de places en EHPAD

    En ce qui concerne les créations d’établissements, il vous est demandé de n’autoriser que les établissements dont la capacité est supérieure à 60 places.
    L’article D. 313-17 du code de l’action sociale et des familles (décret no 2005-118 du 10 février 2005 relatif aux modalités de médicalisation et de tarification des prestations de soins remboursables aux assurés sociaux dans les établissements mentionnés au II de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles) prévoit des modalités particulières de tarification des soins dans les « petites unités de vie » (établissements de moins de 25 places autorisées dont le GMP est supérieur à 300). Les demandes de création de places pour les établissements répondant à ces critères, qui choisissent une des deux options ouvertes par l’article D 313-17 précité, c’est-à-dire soit un forfait soins comprenant la rémunération et les charges sociales et fiscales afférentes des infirmiers salariés ainsi que le paiement des prestations aux infirmiers libéraux, soit l’intervention d’un service de soins infirmiers à domicile dès lors qu’ils n’emploient pas de personnel de soins salarié, peuvent être autorisées par dérogation à la règle vous demandant de n’autoriser que les établissements dont la capacité est supérieure à 60 places.

1.2.1. Les mesures nouvelles

    En 2004 une enveloppe de 24,1 MEuro vous a été allouée pour financer les créations de places en EHPAD. Le bilan de la consommation de cette enveloppe au 31 décembre 2004 figure en annexe VII. Selon ce calcul, huit régions ont mobilisé des montants supérieurs à ceux des enveloppes allouées. Ce dépassement devra être financé sur l’enveloppe allouée pour les créations en 2005.
    En 2005, 33,5 MEuro pourront être consacrés à la création de places nouvelles en EHPAD. Ce montant de 33,5 MEuro permettra de créer environ 5 000 places nouvelles.
    La présente circulaire vous délègue 26,8 MEuro, correspondant au financement de 4 000 places, qui sont répartis de la même façon qu’en 2004, selon les besoins déclarés par les DRASS et selon le taux d’équipement relativement à la population de soixante-quinze ans et plus. Les crédits notifiés pour ces créations sont au minimum de 200 000 Euro (annexe VIII).
    Les autorisations de créations de places à partir du 30 août 2004 ne peuvent être financées sur une autre enveloppe que celle réservée aux créations de places nouvelles en EHPAD.
    Le financement des établissements dont l’autorisation de création a été délivrée avant la loi du 2 janvier 2002, peut être effectué à partir de l’enveloppe de médicalisation des EHPAD existants.
    Le financement des établissements dont l’autorisation de création a été délivrée entre le 2 janvier 2002 et le 30 août 2004 doit être effectué sur l’enveloppe de médicalisation des EHPAD existants dans la mesure où un gel de crédits est intervenu à la date de cette autorisation. Par contre, si aucun gel de crédits n’a été effectué, le financement émarge sur l’enveloppe créations de places nouvelles.

1.2.2. Les créations d’EHPAD par redéploiement

    Réduction des capacités d’EHPAD existants ou fermetures d’établissements.
    Les fermetures doivent permettre de redéployer les crédits de médicalisation exclusivement pour financer les projets de créations de places nouvelles en EHPAD dans les départements où le besoin existe.
    Les opérations d’humanisation menées par de nombreux établissements, notamment pour se mettre en conformité avec les règles de sécurité incendie et le cahier des charges de l’arrêté du 26 avril 1999 modifié du 13 août 2004 (JO du 22 septembre 2004), se traduisent fréquemment par une réduction importante de l’activité.
    Par ailleurs, le maintien de moyens d’assurance maladie pour une activité plus réduite contrevient à la fois au bon usage des ressources publiques et à la démarche de convergence tarifaire.
    Ainsi et dès lors que l’établissement, quel que soit son statut, dispose d’ores et déjà d’un niveau de médicalisation suffisant (supérieur aux montants plafonds des dotations autorisés par les instructions ministérielles), la réduction de la capacité peut se traduire :
    -  soit par l’utilisation de ces crédits dans le cadre de développement des alternatives à l’hébergement permanent (SSIAD, accueil de jour, hébergement temporaire) ou pour financer les projets de création de places nouvelles en EHPAD ;
    -  soit par leur restitution à l’enveloppe départementale médico-sociale personnes âgées.
    Redéploiement d’activités de médecine chirurgie et obstétrique.
    La recomposition de l’offre de soins et son adaptation aux évolutions démographiques ne peuvent se concevoir exclusivement par l’attribution de moyens nouveaux d’assurance maladie.
    Aussi, convient-il d’engager une politique dynamique de reconversion de lits relevant de l’enveloppe MCO.
    Ainsi, au-delà des contingents de créations de lits et places médico-sociales qui vous sont notifiés dans le cadre de la présente circulaire en application du plan vieillissement et solidarités, il y a lieu également de tirer parti des opportunités de redéploiement budgétaire des enveloppes sanitaires de médecine chirurgie obstétrique, vers l’enveloppe USLD ou médico-sociale personnes âgées, sous réserve de la mise en oeuvre du plan urgences gériatriques qui prévoit la conversion de places MCO en SSR.
    Une telle opération permet au demeurant une création nette d’emplois pour l’établissement de santé porteur du projet en raison des recettes des tarifs hébergement et dépendance qui viennent à cette occasion compléter les ressources d’assurance maladie.
    Il vous est demandé de rendre compte à la DHOS (florence.chenal@sante.gouv.fr) d’ici au 30 septembre 2005 au moyen du tableau joint en annexe IX faisant la synthèse pour votre région des opérations de reconversion /redéploiement /fermeture que vous envisagez d’engager en liaison avec les conseils d’administration et les directions d’établissements concernés.
    Ces opérations s’inscriront naturellement dans le cadre actuel de la fongibilité (voir paragraphe 2.1.1 de la présente circulaire).

1.3. Le développement des alternatives à l’hébergement complet
1.3.1. L’aide au soutien à domicile des personnes âgées
par la création de places de services de soins infirmiers à domicile

    Vous sont notifiées les extensions en année pleine des places dont les financements vous ont été alloués en 2004.
    Après revalorisation du coût de la place, 6 000 nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile pourront être créées en 2005 dont 5 400 places vous sont notifiées par la présente circulaire sur la base des moyens alloués correspondant à six mois de fonctionnement (l’extension en année pleine de ces places sera assurée en 2006).
    Les modalités de répartition et de notification de ces places ainsi que leur suivi figurent aux annexes X. La répartition des crédits correspondant aux créations de places de SSIAD tient compte :
    -  pour 60 % du taux d’équipement en places d’EHPAD et de SSIAD pour la population de 75 ans et plus de la région ;
    -  pour 40 % de l’importance de la population de 75 ans et plus de la région.
1.3.2. La diversification de l’offre permettant le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes et la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées : l’accueil de jour et l’hébergement temporaire
    Vous sont notifiées les extensions en année pleine des places dont les financements vous ont été alloués en 2004.
    La présente circulaire notifie également les crédits permettant la création de 2 125 places d’accueil de jour et de 1 125 places d’hébergement temporaire sur la base des moyens alloués correspondant à six mois de fonctionnement (l’extension en année pleine de ces places sera assurée en 2006).
    La répartition et la notification de ces places ainsi que leur suivi financier figurent en annexe XII.
    Afin de suivre les créations de places de SSIAD, d’accueil de jour et d’hébergement temporaire, vous renseignerez et transmettrez par messagerie le 10 des mois d’avril, juillet, octobre, et janvier à la DHOS et à la DGAS le tableau en annexe XIII.

1.4. Opération sincérité des comptes

    Dans les établissements où l’opération sincérité des comptes a pu être menée à bien, elle permet de dégager des moyens supplémentaires pour financer le développement de la filière gériatrique et la diversification des activités médico-sociales des établissements de santé.
    Néanmoins, dans de nombreuses régions les services déconcentrés et l’ARH n’ont pas mis en oeuvre cette opération dans des conditions satisfaisantes. En particulier il apparaît que certaines ARH, malgré les instructions constantes de l’administration centrale, ne procèdent pas au transferts vers l’enveloppe USLD ou médico-sociale du montant des subventions mises à jour par l’opération sincérité des comptes.
    Cette absence de transfert a pour conséquence, d’une part, une augmentation indue des dépenses de l’enveloppe médico-sociale qui doit être mobilisée pour couvrir notamment les « effets mécaniques » et, d’autre part, le maintien de mécanismes opaques de formation des tarifs, aussi bien dans le champ des EHPAD que dans le champ sanitaire.
    C’est pourquoi, chaque fois qu’elle en sera informée l’administration centrale procédera à un transfert unilatéral des ressources en cause vers les enveloppes USLD et médico-sociales personnes âgées.
    En revanche, par dérogation aux règles d’utilisation des ressources issues de l’opération sincérité des comptes, jusqu’ici limitée au développement d’activités médico-sociales (accueil de jour, hébergement temporaire, SSIAD extension EHPAD), il sera également possible de financer grâce à l’opération sincérité des comptes des activités sanitaires sous réserve qu’elles soient exclusivement réservées aux personnes âgées dépendantes (court séjour gériatrique, équipe mobile de gériatrie, consultation mémoire) et que le financement de l’effet mécanique ait été préalablement assuré.
    Ce mode d’utilisation des ressources issues de l’opération sincérité des comptes, dans la mesure où il se traduit par un moindre transfert de ressources vers les enveloppes médico-sociales est soumis à l’approbation préalable de l’administration centrale. Un courrier devra préalablement à la signature de la convention être adressé à la DHOS (marc.bourquin@santé.gouv.fr) décrivant précisément le projet, ainsi que sa chronologie et son financement. Ce n’est qu’au vu de ce projet qu’une dérogation pourra être accordée.

2. Construction des dotations régionales pour 2004
2.1. La définition des bases régionales pour 2005

2.1.1. Les fongibilités entre enveloppes médico-sociale et sanitaire prise en compte en 2004 viennent augmenter les dotations médico-sociales personnes âgées de 64,62  Euro et diminuer les dotations USLD de 44,24 MEuro
    Ces opérations de transfert entre enveloppes qui résultent des recompositions, de la sincérité des comptes entre budgets annexes et budgets principaux des hôpitaux et de la mise en oeuvre des conventions tripartites sont détaillées en annexe XIII.
    Les dotations régionales sont corrigées de ces montants (annexes XIV et XV).

2.1.2. Le débasage des crédits non reconductibles accordés en 2004

    Les 18,76 MEuro de crédits pour les établissements et services médico-sociaux et 7,23 MEuro de crédits pour les unités de soins de longue durée prévus dans le cadre de la circulaire no DHOS/F2/DGAS/2C/DSS/1A/2004/279 du 16 juin 2004 relative à l’allocation de moyens exceptionnels d’assurance maladie au bénéfice des services de soins infirmiers à domicile des établissements hébergeant des personnes âgées et des unités de soins de longue durée pour l’été 2004 ont été notifiés à titre non reconductible.
    Dans ces conditions, il y a lieu de procéder à un débasage de vos dotations régionales pour un montant équivalent.

2.2. Les mesures de reconduction et de personnel
2.2.1. Dans les EHPAD et les SSIAD

    Le taux moyen d’évolution des dépenses d’assurance maladie des établissements et services pour personnes âgées dépendantes est de 1,84 % : ce taux correspond au financement des mesures de personnel notifiées par la présente circulaire. D’autres mesures pourront être financées en deuxième partie de campagne.
    Il est de 2,66 % pour les SSIAD privés non lucratifs.
    Il est de 1,91 % pour les autres SSIAD.
    Il est de 2,24 % pour les établissements privés non lucratifs.
    Il est de 1,50 % pour les autres établissements.
    Ces taux permettent de financer :
    -  l’augmentation des traitements dans la fonction publique de 0,5 % au 1er février 2005. L’incidence financière de cette disposition a été calculée au bénéfice des personnels soignants des établissements privés à but non lucratif, dans l’hypothèse d’une transposition demandée par les fédérations d’employeurs agréées ;
    -  le glissement - vieillesse - technicité (GVT) dont le taux a été évalué à 0,4 % de la masse salariale des établissements publics et privés, soit 0,35 % du taux de 1,84 % ;
    -  les mesures du protocole filière du 14 mars 2001 au bénéfice des personnels des établissements de la fonction publique hospitalière, soit 0,01 % du taux de 1,84 % ;
    -  l’avancement au grade dans certains corps de personnels de la fonction publique hospitalière pour un montant de 1,02 MEuro. Il s’agit de la dernière année de financement de cette mesure (soit 0,03 % dans le taux d’évolution) ;
    -  la poursuite de l’augmentation de la cotisation employeur à la CNRACL de 0,4 % à compter du 1er janvier 2005 (cf. note 1) , soit 0,10 % du taux de 1,84 % ;
    -  l’intégration de la prime spéciale de sujétion des aides-soignantes de la fonction publique, à hauteur de 10 %, dans le calcul de leur future retraite prévue par l’article 37 de la loi no 2003-1199 du 18 décembre 2003 relative au financement de la sécurité sociale pour 2004. Il prévoit que la prime de sujétion spéciale est intégrée au calcul de la pension de retraite en contrepartie du paiement d’une cotisation sociale supplémentaire acquittée par les agents et leurs employeurs à hauteur de 5 % respectivement. Soit 0,09 % du taux de 1,84% ;
    -  l’instauration d’un régime public de retraite additionnelle obligatoire prévu par l’article 76 de la loi no 2003-775 du 21 août 2003, destiné à permettre aux agents titulaires relevant des trois fonctions publiques d’acquérir des droits à une retraite additionnelle qui s’ajoutera à la retraite principale. Les cotisations dont le taux global est fixé à 10 % par décret en Conseil d’Etat sont réparties à parts égales entre les collectivités employeurs et les bénéficiaires du régime. Les cotisations employeurs (5 %) et salariés (5 %) sont assises sur les éléments de rémunération de toute nature pris en compte pour le calcul de la contribution sociale généralisée mentionnée à l’article L. 136-2 du code de la sécurité sociale et non pris en compte dans l’assiette de calcul la pension principale. Toutefois, ces éléments sont pris en compte dans la limite de 20 % du traitement indiciaire brut total perçu au cours de l’année considérée. Pour les fonctionnaires financés par l’assurance maladie cette mesure est évaluée à 0,25% du taux de 1,84 % ;
    -  la rénovation des conventions collectives agréées applicables dans le secteur des personnes âgées ;
    Les crédits correspondant à la transposition du protocole « filières » en date du 14 mars 2001 ont été notifiés par les circulaires des 10 avril 2002, 30 mai 2003 et 18 février 2004 afin de financer notamment les incidences des conventions collectives agréées qui ont été rénovées. En complément, une enveloppe correspondant à 1,67 MEuro vous est notifiée en 2005.
    Elle doit être utilisée pour accompagner la mise oeuvre des dispositions conventionnelles suivantes :
    -  FEHAP : poursuite du financement des surcoûts de la nouvelle convention collective agréée le 12 décembre 2002 entrée en vigueur le 1er juillet 2003. L’évaluation des surcoûts de cette nouvelle convention correspond au montant des crédits réservés pour la transposition du protocole filières aux établissements appliquant la CCN 1951. La FEHAP s’est d’ailleurs engagée à ne pas solliciter de crédits supplémentaires à ceux attribués dans ce cadre et à recourir à une minoration de l’évolution des salaires de la CCN 1951 dans le cas où les surcoûts réels seraient supérieurs au financement disponible, et par conséquent à l’évaluation du surcoût transmis par cette fédération nationale  ;
    -  fondation caisse d’Epargne : financement de l’accord, agréé le 17 décembre 2003 visant à mettre en oeuvre progressivement la CCN 1951 ;
    -  Croix Rouge : financement de la nouvelle convention collective dont les nouvelles dispositions s’appliquent au 1er juillet 2004.
    L’accord de la branche de l’aide à domicile conclu le 29 mars 2002 qui vise à unifier les emplois occupés dans le secteur de l’aide à domicile à but non lucratif (cf. note 2) et à revaloriser les grilles de salaires, s’applique à compter du 1er juillet 2003. Un complément de crédits de 5,20 MEuro est notifié en 2005 pour financer cet accord qui s’applique dans les SSIAD.
    Enfin, le taux de 2.24 % inclut une enveloppe de 10 MEuro pour les établissements privés non lucratifs qui rencontreraient des difficultés dans le cadre de la fin des aides liées aux dispositifs de réduction du temps de travail.
    Vos dotations régionales de dépenses d’assurance maladie des EHPAD et des SSIAD pour 2005 ont été calculées sur ces bases. Elles sont retracées à l’annexe II.

2.2.2. Dans les centres et unités de soins de longue durée

    Le taux moyen d’évolution des dépenses d’assurance maladie des unités de soins de longue durée est de 2,01 %.
    Il permet de financer les mêmes mesures que pour les EHPAD et les SSIAD dans les conditions suivantes :
    -  l’augmentation des traitements dans la fonction publique de 0,5 % au 1er février 2005. L’incidence financière de cette disposition a été calculée au bénéfice des personnels soignants des établissements privés à but non lucratif, dans l’hypothèse d’une transposition demandée par les fédérations d’employeurs agréées ;
    -  le glissement - vieillesse - technicité (GVT) dont le taux a été évalué à 0,4 % de la masse salariale des établissements publics et privés, soit 0,36 % du taux de 2,01 % ;
    -  les mesures du protocole filière du 14 mars 2001 au bénéfice des personnels des établissements de la fonction publique hospitalière, soit 0,03 % du taux de 2,01 % ;
    -  l’avancement au grade dans certains corps de personnels de la fonction publique hospitalière pour un montant de 1,44 MEuro. Il s’agit de la dernière année de financement de cette mesure (soit 0,10 % du taux de 2,01 %) ;
    -  la poursuite de l’augmentation de la cotisation employeur à la CNRACL de 0,4 % à compter du 1er janvier 2005 (cf. note 3) , soit 0,21 % du taux de 2,01 % ;
    -  l’intégration de la prime spéciale de sujétion des aides-soignantes de la fonction publique, à hauteur de 10 %, dans le calcul de leur future retraite prévue par l’article 37 de la loi no 2003-1199 du 18 décembre 2003 relative au financement de la sécurité sociale pour 2004. Il prévoit que la prime de sujétion spéciale est intégrée au calcul de la pension de retraite en contrepartie du paiement d’une cotisation sociale supplémentaire acquittée par les agents et leurs employeurs à hauteur de 5 % respectivement. L’incidence financière pour 2005 correspond à 0,22 % du taux de 2,01% ;
    -  l’instauration d’un régime public de retraite additionnelle obligatoire prévu par l’article 76 de la loi no 2003-775 du 21 août 2003, destiné à permettre aux agents titulaires relevant des trois fonctions publiques d’acquérir des droits à une retraite additionnelle qui s’ajoutera à la retraite principale. Les cotisations dont le taux global est fixé à 10 % par décret en Conseil d’Etat sont réparties à parts égales entre les collectivités employeurs et les bénéficiaires du régime. Les cotisations employeurs (5 %) et salariés (5 %) sont assises sur les éléments de rémunération de toute nature pris en compte pour le calcul de la contribution sociale généralisée mentionnée à l’article L. 136-2 du code de la sécurité sociale et non pris en compte dans l’assiette de calcul la pension principale. Toutefois, ces éléments sont pris en compte dans la limite de 20 % du traitement indiciaire brut total perçu au cours de l’année considérée. Pour les fonctionnaires financés par l’assurance maladie cette mesure est évaluée à 0,51 % du taux de 2,01 % ;
    -  la rénovation des conventions collectives agréées applicables dans le secteur des personnes âgées.
    Les crédits correspondant à la transposition du protocole « filières » en date du 14 mars 2001 ont été notifiés par les circulaires des 10 avril 2002, 30 mai 2003 et 18 février 2004 afin de financer notamment les incidences des conventions collectives agréées qui ont été rénovées. En complément, une enveloppe correspondant à 0,02 MEuro vous est notifiée en 2005.
    Elle doit être utilisée pour accompagner la mise oeuvre des dispositions conventionnelles de la FEHAP concernant la poursuite du financement des surcoûts de la nouvelle convention collective agréée le 12 décembre 2002 entrée en vigueur le 1er juillet 2003. L’évaluation des surcoûts de cette nouvelle convention correspond aux montants des crédits réservés pour la transposition du protocole filières aux établissements appliquant la CCN 1951. La FEHAP s’est d’ailleurs engagée à ne pas solliciter de crédits supplémentaires à ceux attribués dans ce cadre et à recourir à une minoration de l’évolution des salaires de la CCN 1951 dans le cas où les surcoûts réels seraient supérieurs au financement disponible, et par conséquent à l’évaluation du surcoût transmis par cette fédération nationale.
    Vos dotations régionales de dépenses d’assurance maladie des USLD pour 2005 ont été calculées sur ces bases. Elles sont retracées à l’annexe XV.

2.3. Règles d’actualisation des moyens pour 2005 pour les établissements médico-sociaux et sanitaires hébergeant des personnes âgées

2.3.1. Etablissements non signataires d’une convention tripartite

    L’article 5 de la loi du 20 juillet 2001 modifié par l’article 30 paragraphe 2 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2002 a prévu une règle spécifique d’actualisation pour les établissements non signataires d’une convention tripartite. A l’exception de ces crédits d’actualisation, ces établissements ne peuvent bénéficier de moyens nouveaux.
    Un arrêté interministériel indiquera pour chaque catégorie d’établissement, le taux applicable au titre de la campagne budgétaire 2005.

2.3.2. Etablissements ayant signé une convention tripartite

    Toute mesure nouvelle au-delà des moyens de reconduction pour l’établissement doit se faire dans le cadre de la négociation d’un avenant à la convention tripartite.

2.3.3. Actualisation de la DOMINIC

    Les montants des tarifs de soins permettant le calcul de la DOMINIC - fixés à 5,69 Euro pour le tarif partiel et 6,31 Euro pour le tarif global en 2004 sont revalorisés de 1,83 % pour le tarif partiel et de 2,56 % pour le tarif global dans le cadre de la campagne budgétaire 2005. Ils s’établissent ainsi à 5,79 Euro pour le tarif partiel et 6,47 Euro pour le tarif global.
    Le choix du tarif global dans la convention tripartite, dans la mesure où il intègre plus de prestations de soins, permet d’améliorer la qualité de la coordination de la prise en charge des résidents et l’efficacité de l’utilisation des crédits d’assurance maladie ce qui justifie une revalorisation du tarif global plus importante.

2.4. Revalorisation du forfait plafond applicable
dans les services de soins infirmiers à domicile

    En fonction du niveau de progression des crédits d’assurance maladie, hors mesures nouvelles, le forfait plafond applicable dans les SSIAD est fixé, à compter de la date de publication de l’arrêté interministériel fixant l’ONDAM, à :
    -  39,45 euros pour les SSIAD publics ;
    -  34,84 euros pour les SSIAD privés.
    Le taux de progression dont il est tenu compte pour actualiser le forfait est un taux qui intègre toutes les ressources notifiées dans la présente circulaire. Compte tenu du fait que tous les services de SSIAD ne peuvent prétendre aux mêmes mesures, il appartient aux DDASS d’apprécier l’opportunité d’allouer à un service le montant du forfait plafond.

*
*   *

    Vous voudrez bien rendre compte, sous le timbre de la DHOS (bureau F2, pôle des personnes âgées), des difficultés éventuelles que vous pourriez rencontrer dans la mise en oeuvre de la présente circulaire.

Pour le directeur de l’hospitalisation
et de l’organisation des soins :
Le chef de service
adjoint au directeur de l’hospitalisation
et de l’organisation des soins,
L.  Allaire

Pour le directeur de la sécurité sociale :
Le chef de service
adjoint au directeur
de la sécurité sociale,
P.  Ricordeau

Pour le directeur général
de l’action sociale :
J.-J.  Trégoat


    

ANNEXE  I
BILAN DE LA SIGNATURE DES CONVENTIONS TRIPARTITES AU 31 DÉCEMBRE 2004


RÉGION NOMBRE
total de conv. signées en 2004
% RÉALISÉ
par rapport
à l’objectif
2004
NOMBRE DE
conventions tripartites signées depuis
l’année
2000
TOTAL
des crédits de l’enveloppe de médicalisation depuis 2000
MONTANT
des crédits engagés au titre des conventions de 2000
à 2004 (SAISEHPAD)
MONTANT
des médicaments retirés des budgets depuis 2000
MESURES
nouvelles utilisées au titre des conventions 2000 à 2004
MONTANTS
des crédits disponibles au 31 décembre 2004
ENGAGEMENTS
2005
Alsace 50 61,73 % 96 12 664 492 6 655 001 1 414 154 8 069 155 4 595 337 5 141 842
Aquitaine 107 78,68 % 257 49 606 897 45 911 441 3 379 158 49 290 599 316 298 14 046 194
Auvergne 47 74,60 % 125 20 217 365 17 129 626 2 661 453 19 791 079 426 286 2 575 425
Bourgogne 42 55,26 % 169 31 761 570 29 254 493 1 524 866 30 779 359 982 211 7 481 816
Bretagne 58 63,04 % 203 44 000 384 39 664 955 2 596 384 42 261 339 1 739 045 7 914 907
Centre 55 51,40 % 136 26 291 780 17 137 468 2 011 395 19 148 863 7 142 917 8 090 859
Champagne-Ardenne 19 48,72 % 61 14 070 629 10 452 947 927 340 11 380 287 2 690 342 1 314 857
Corse 4 57,14 % 9 3 064 081 2 467 008 64 314 2 531 322 532 759 58 410
Franche-Comté 5 13,51 % 50 13 897 744 11 319 315 936 617 12 255 932 1 641 812 1 870 080
Ile-de-France 115 59,28 % 316 93 437 773 88 717 195 3 866 498 92 583 693 854 080 32 779 061
Languedoc 68 68,69 % 162 30 920 494 24 622 452 3 040 787 27 663 239 3 257 255 12 820 894
Limousin 13 81,25 % 90 13 195 477 11 968 716 1 569 267 13 537 983 0 961 411
Lorraine 63 75,90 % 169 21 741 418 16 149 535 2 309 854 18 459 389 3 282 029 7 092 313
Midi-Pyrénnées 59 70,24 % 239 45 718 290 38 221 549 5 174 400 43 395 949 2 322 341 9 274 185
Nord - Pas-de-Calais 50 83,33 % 218 40 017 512 32 674 080 2 627 466 35 301 546 4 715 966 10 162 621
Basse-Normandie 31 50,00 % 122 24 465 810 22 395 322 1 031 672 23 426 994 1 038 816 4 275 362
Haute-Normandie 46 67,65 % 66 13 657 627 12 812 776 1 393 312 14 206 088 0 2 955 278
Pays de la Loire 95 55,23 % 265 43 463 978 30 400 774 3 609 485 34 010 259 9 453 719 13 370 475
Picardie 52 104,00 % 151 22 632 300 19 292 216 897 284 20 189 500 2 442 800 5 158 320
Poitou
-Charentes
30 38,96 % 179 40 814 939 34 832 760 1 057 756 35 890 516 4 924 423 11 075 285
PACA 68 35,79 % 209 60 100 734 47 078 029 1 755 064 48 833 093 11 267 641 9 037 478
Rhone-Alpes 148 78,72 % 408 71 698 336 53 417 998 8 970 346 62 388 344 9 309 992 15 144 951
France métroplitaine 1225 61,84 % 3700 737 439 627 612 575 656 52 818 872 665 394 528 72 045 110 182 602 024
Guadeloupe 0 0,00 % 2 516 639 140 288 0 140 288 376 351 419 322
Martinique 8 88,89 % 16 2 608 583 2 567 966 64 201 2 632 167 0 813 754
Guyane 1 50,00 % 2 352 072 357 395 0 357 395 0 365 628
Réunion 2 40,00 % 7 2 122 362 1 862 502 189 677 2 052 179 70 183 512 327
DOM 11 50,00 % 27 5 599 656 4 928 151 253 878 5 182 029 417 627 2 111 031
France entière 1 236 61,71 % 3 727 743 039 283 617 503 807 53 072 750 670 576 557 72 462 737 184 713 055

    

ANNEXE  II
NOTIFICATION ET DÉCOMPOSITION DES DOTATIONS RÉGIONALES DE DÉPENSES D’ASSURANCE MALADIE
DES EHPAD ET SSIAD POUR 2005

NOTIFICATION DES DOTATIONS D’ASSURANCE MALADIE POUR 2005
Extension en année pleine des mesures
nouvelles 2004, engagements pluriannuels
RÉGIONS BASE DE
référence
pour 2005
(en euros)
Apport en
reconduction
EHPAD :
solde des
engagements
2005
disponible
Places
de SSIAD
Places
d’hébergement
temporaire
Places
d’accueil
de jour
Apport en
reconduction
pour les EAP
Circulaire
DHOS du
6 mai 2002
(avancement
de grade)
Mesures
nouvelles :
EHPAD,
SSIAD,
AJ, HT
DOTATIONS
régionales
2005
(en euros)
Alsace 100 437 760 1 817 923 546 505 457 061 165 129 195 371 26 151 36 379 2 349 011 106 031 290
Aquitaine 232 796 066 4 213 609 13 729 896 1 467 421 280 846 401 655 294 416 47 396 8 936 670 262 167 974
Auvergne 132 705 581 2 401 971 2 149 139 580 019 131 772 176 425 57 092 16 546 1 215 132 139 433 676
Bourgogne 161 400 722 2 921 353 6 499 605 528 163 155 224 224 100 136 923 41 170 1 977 713 173 884 972
Bretagne 244 982 648 4 434 186 6 175 862 764 471 280 945 379 024 141 073 43 407 8 963 688 266 165 306
Centre 204 823 893 3 707 312 947 942 1 048 832 233 156 329 139 49 558 70 917 4 678 280 215 889 028
Champagne-Ardenne 89 076 657 1 612 287 0 381 596 129 901 163 973 13 353 68 366 1 445 488 92 891 621
Corse 12 169 847 220 274 0 132 557 25 771 35 652 3 894 36 240 1 722 349 14 346 585
Franche-Comté 78 917 707 1 428 411 228 268 187 356 108 880 135 325 12 562 268 762 153 81 780 930
Île-de-France 483 245 234 8 746 739 31 924 981 3 494 771 1 070 940 1 201 053 698 845 27 600 28 821 971 559 232 135
Languedoc-Roussillon 163 369 858 2 956 994 9 563 639 1 166 383 224 381 313 416 209 234 47 952 10 463 534 188 315 391
Limousin 83 985 290 1 520 134 961 411 192 061 67 772 111 685 24 892 91 600 1 322 725 88 277 569
Lorraine 133 436 048 2 415 192 3 810 284 668 856 223 619 267 980 92 704 36 182 4 230 355 145 181 220
Midi-Pyrénées 221 166 902 4 003 121 6 951 844 1 959 454 250 365 357 693 179 299 14 264 2 903 434 237 786 376
Nord-Pas-de-Calais 187 365 057 3 391 308 5 446 655 502 204 384 705 447 570 125 401 39 779 4 026 516 201 729 195
Basse-Normandie 105 999 995 1 918 600 3 236 546 1 199 181 142 210 176 915 90 132 47 663 2 941 783 115 753 025
Haute-Normandie 98 951 747 1 791 027 2 955 278 670 459 172 594 209 357 75 084 73 514 838 643 105 737 703
Pays-de-Loire 253 196 233 4 582 852 3 916 756 1 085 894 313 694 410 836 107 631 68 793 7 424 323 271 107 012
Picardie 94 342 271 1 707 595 2 715 520 244 812 175 032 213 858 61 927 37 376 3 164 168 102 662 559
Poitou-Charentes 136 344 006 2 467 827 6 150 862 806 431 163 618 229 462 136 609 32 654 3 341 263 149 672 731
Provence-Alpes-Côte d’Azur 263 558 893 4 770 416 0 2 029 953 436 801 608 146 61 549 43 649 17 235 118 288 744 524
Rhône-Alpes 381 779 681 6 910 212 5 834 959 1 830 563 554 505 674 469 167 529 88 923 10 076 712 407 917 553
France métropolitaine : 3 864 052 095 69 939 343 113 745 954 21 398 493 5 691 862 7 263 105 2 765 855 1 010 639 128 841 0290 4 214 708 375
Guadeloupe 9 138 891 165 414 42 971 37 464 40 229 49 731 3 216 1 742 3 958 270 13 437 926
Martinique 12 829 243 232 209 813 754 185 417 32 440 43 582 20 158 6 293 1 540 568 15 703 663
Guyane 2 147 886 38 877 365 628 1 650 13 074 17 914 7 293 1 035 430 636 3 023 993
Réunion 17 196 494 311 257 442 144 156 036 60 980 71 970 13 785 3 413 1 462 570 19 718 648
Sous-total DOM 41 312 513 747 756 1 664 497 380 566 146 724 183 197 44 452 12 483 7 392 0440 51 884 230
France entière : 3 905 364 607 70 687 099 115 410 450 21 779 059 5 838 586 7 446 301 2 810 307 1 023 122 136 233 0730 4 266 592 605

    

ANNEXE  III
MESURES NOUVELLES POUR LA MÉDICALISATION DES EHPAD EN 2005


RÉGIONS OBJECTIF
de signatures de conventions tripartites pour 2005
RÉPARTITION
des 171,4 MEuro de médicalisation
RÉPARTITION
des 114,26 MEuro de mesures nouvelles
GEL DE
mesures nouvelles pour absence d’explications sur les dépassements
GELS POUR
dépassement
MESURES
nouvelles allouées par la présente circulaire
MONTANTS
des dépenses de médicaments retirés des budgets
DISPONIBLE
2004 (après financement des engagements 2005)
TOTAL DES
mesures nouvelles disponibles en 2005 pour la médicalisation
Alsace 37 4 150 847 2 736 693 0 1 151 289 1 585 403 1 414 154 0 2 999 557
Aquitaine 109 12 228 170 8 849 012   3 987 529 4 861 483 3 379 158 0 8 240 641
Auvergne 42 4 711 772 2 050 319 1 692 476 0 357 843 2 661 453 0 3 019 296
Bourgogne 44 4 936 142 3 411 276 448 152 1 967 026 996 098 1 524 866 0 2 520 964
Bretagne 90 10 096 654 7 500 270 0 835 680 6 664 590 2 596 384 0 9 260 974
Centre 62 6 955 473 4 944 078 1 110 310 474 196 3 359 572 2 011 395 0 5 370 967
Champagne Ardennes 37 4 150 847 1 848 022 1 121 863 0 726 159 927 340 1 375 485 3 028 984
Corse 7 785 295 246 632 0 246 632 0 64 314 474 349 538 663
Franche-Comté 7 936 617 0 0 0 0 936 617 0 936 617
Ile-de-France 211 23 671 044 19 804 546 2 415 091 1 334 195 16 055 260 3 866 498 0 19 921 758
Languedoc-Roussillon 60 6 731 103 3 690 316 0 117 842 3 572 474 3 040 787 0 6 613 261
Limousin 3 1 569 267 0 0 0 0 1 569 267 0 1 569 267
Lorraine 65 7 292 028 4 982 174 0 2 061 590 2 920 584 2 309 854 0 5 230 438
Midi-Pyrénées 47 5 272 697 98 297 0 88 261 10 036 5 174 400 0 5 184 436
Nord - Pas-de-Calais 37 4 150 847 1 523 381 0 301 646 1 221 735 2 627 466 0 3 849 201
Basse-Normandie 47 5 272 697 4 241 025 2 345 732 0 1 895 293 1 031 672 0 2 926 965
Haute-Normandie 65 7 292 028 5 898 716 5 898 716 0 0 1 393 312 0 1 393 312
Pays de Loire 117 13 125 650 9 516 165 3 768 328 0 5 747 837 3 609 485 0 9 357 322
Picardie 34 3 814 292 2 917 008 0 596 496 2 320 512 897 284 0 3 217 796
Poitou-Charentes 69 7 740 768 6 683 012 3 735 409 873 742 2 073 861 1 057 756 0 3 131 617
Provence-Alpes-Côte d’Azur 147 16 491 202 12 505 975 7 655 940 225 589 4 624 446 1 755 064 2 230 163 8 609 672
Rhône-Alpes 153 17 164 312 8 193 966 0 1 203 390 6 990 576 8 970 346 0 15 960 922
France métropolitaine 1 490 168 539 750 111 640 881 30 192 017 15 465 104 65 983 760 52 818 881 4 079 996 122 882 637
Guadeloupe 3 2 088 000 2 088 000 0 0 2 088 000 0 0 2 088 000
Martinique 3 336 555 272 354 0 0 272 354 64 201 0 336 555
Guyane 2 224 370 224 370 0 0 224 370 0 0 224 370
Réunion 2 224 370 34 693 0 0 34 693 189 677 0 224 370
DOM 10 2 873 295 2 619 417 0 0 2 619 417 253 878 0 2 873 295
France entière 1 500 171 413 045 114 260 298 30 192 017 15 465 104 68 603 177 53 072 759 4 079 996 125 755 932

    

ANNEXE  IV
TABLEAU EXPLICATIF DES DÉPASSEMENTS D’ALLOCATION AUX EHPAD

ÉTABLISSEMENTS DATE
de la
convention
CAPACITÉ GMP DOMINIC DOTATION
retenue
MONTANT
du clapet
antiretour
MONTANT DE
l’effet
mécanique
ÉCART PAR
rapport à
la DOMINIC %
MONTANTS
des mesures
nouvelles
EXPLICATIONS
circonstanciées
Nom de l’établissement 00/00/00 Nombre de lits retenus dans la convention
               
                     
               
                     
               
                     
               
                     
               
                     
               
                     
NB : les établissements qui disposent de crédits d’assurance maladie supérieurs à Dominic + 35 % ( ou D+60 à 36 pour les EHPAD de moins de 60 lits) ne peuvent bénéficier de mesures nouvelles d’AM qu’au titre d’un effet mécanique validé.

    

ANNEXE  V a
MONTANT DES GELS DE CRÉDITS PAR DÉPARTEMENT LIÉS APRÈS LE 30 AOÛT 2004

RÉGIONS DÉPARTEMENTS MONTANT DU DÉPASSEMENT
après le 30 août 2004
MONTANT DU GEL
pour dépassement
après le 30 août 2004
Alsace Bas-Rhin 1 151 289 1 151 289
  Haut-Rhin 31 344 0
Total 1 182 634 1 151 289
Aquitaine Dordogne 1 364 564 1 364 564
  Lot-et-Garonne 2 622 966 2 622 966
Total 3 987 529 3 987 529
Auvergne Puy-de-Dôme 125 164 0
Total 125 164 0
Bourgogne Côte-d’Or 712 550 712 550
  Nièvre 36 415 36 415
  Saône-et-Loire 1 218 061 1 218 061
  Yonne 2 568 003 0
Total 4 535 028 1 967 026
Bretagne Côtes-d’Armor 278 553 278 553
  Finistère 557 127 557 127
Total 835 680 835 680
Centre Cher 474 196 474 196
  Loir-et-Cher 21 164 0
Total 495 360 474 196
Corse Haute-Corse 634 707 246 632
Total 634 707 246 632
Ile-de-France Seine-Saint-Denis 617 505 617 505
  Val-de-Marne 716 690 716 690
  Val-d’Oise 296 032 0
Total 1 630 227 1 334 195
Languedoc Gard 207 000 0
  Lozère 117 842 117 842
Total 324 842 117 842
Lorraine Meurthe-et-Moselle 999 391 999 391
  Moselle 657 285 657 285
  Vosges 404 913 404 913
Total 2 061 590 2 061 590
Midi-Pyrenées Gers 88 261 88 261
Total 88 261 88 261
Nord - Pas-de-Calais Pas-de-Calais 301 646 301 646
Total 301 646 301 646
Basse-Normandie Calvados 129 939 0
  Orne 49 377 0
Total 179 316 0
Haute-Normandie Eure 474 844 0
Total 474 844 0
Pays de la Loire Mayenne 164 768 0
  Sarthe 348 486 0
  Vendée 782 543 0
Total 1 295 797 0
Picardie Aisne 596 496 596 496
Total 596 496 596 496
Poitou-Charentes Charente-Maritime 873 742 873 742
  Deux-Sèvres 235 877 0
Total 1 109 619 873 742
Provence-Alpes-Côte d’Azur Alpes-de-Haute-Provence 225 589 225 589
  Bouches-du-Rhône 755 819 0
  Var 315 184 0
Total 1 296 591 225 589
Rhône-Alpes Ardèche 651 135 651 135
  Drôme 56 342 56 342
  Loire 194 385 0
  Rhône 428 182 428 182
  Savoie 67 731 67 731
Total 1 397 775 1 203 390
France entière 22 553 108 15 465 104

ANNEXE  V b
GELS DE CRÉDITS DE MESURES NOUVELLES PAR DÉPARTEMENT LIÉS À L’ABSENCE D’EXPLICATION DES DÉPASSEMENTS

RÉGIONS DÉPARTEMENTS MONTANT DU GEL
Auvergne Cantal 254 508
  Haute-Loire 521 741
  Puy-de-Dôme 916 227
 
Total 1 692 476
Bourgogne Yonne 448 152
 
Total 448 152
Centre Loir-et-Cher 1 110 310
 
Total 1 110 310
Champagne-Ardenne Marne 874 010
  Haute-Marne 247 854
 
Total 1 121 863
Franche-Comté Doubs 0
 
Total 0
Ile-de-France Essonne 2 415 091
 
Total 2 415 091
Limousin Haute-Vienne 0
 
Total  
Midi-Pyrénées Ariège 0
 
Total  
Nord - Pas-de-Calais Pas-de-calais 0
 
Total  
Basse-Normandie Calvados 2 345 732
 
Total 2 345 732
Haute-Normandie Eure 1 707 177
  Seine-Maritime 4 191 539
 
Total 5 898 716
Pays-de-Loire Mayenne 592 771
  Sarthe 1 778 312
  Vendée 1 397 245
 
Total 3 768 328
Poitou-Charente Charente 1 615 312
  Deux-Sèvres 757 178
  Vienne 1 362 920
 
Total 3 735 409
PACA Var 3 584 573
  Vaucluse 2 699 493
  Bouches-du-Rhône 1 371 874
 
Total 7 655 940
Total 30 192 017

ANNEXE  VI

PLAFOND DE RESSOURCES APPLIQUÉ SUIVANT LA CAPACITÉ DE L’ÉTABLISSEMENT POUR LES ÉTABLISSEMENTS DE MOINS DE 60 PLACES

CAPACITÉ D’ACCUEIL
de l’établissement
PLAFOND DE RESSOURCES
60 DOMINIC + 35 %
59 DOMINIC + 36 %
58 DOMINIC + 36 %
57 DOMINIC + 37 %
56 DOMINIC + 38 %
55 DOMINIC + 39 %
54 DOMINIC + 39 %
53 DOMINIC + 40 %
52 DOMINIC + 41 %
51 DOMINIC + 41 %
50 DOMINIC + 42 %
49 DOMINIC + 43 %
48 DOMINIC + 44 %
47 DOMINIC + 44 %
46 DOMINIC + 45 %
45 DOMINIC + 46 %
44 DOMINIC + 46 %
43 DOMINIC + 47 %
42 DOMINIC + 48 %
41 DOMINIC + 49 %
40 DOMINIC + 49 %
39 DOMINIC + 50 %
38 DOMINIC + 51 %
37 DOMINIC + 51 %
36 DOMINIC + 52 %
35 DOMINIC + 53 %
34 DOMINIC + 54 %
33 DOMINIC + 54 %
32 DOMINIC + 55 %
31 DOMINIC + 56 %
30 DOMINIC + 56 %
29 DOMINIC + 57 %
28 DOMINIC + 58 %
27 DOMINIC + 59 %
26 DOMINIC + 59 %
Egal ou inférieur à 25 DOMINIC + 60 %

    

ANNEXE  VII
BILAN DES CRÉATIONS DE PLACES EN EHPAD EN 2004


ENVELOPPE
créations et
notification
individuelles
FINANCEMENT
des ouvertures sur enveloppe créations
GEL SUR
enveloppe
créations
NOMBRE
de places total créées
TOTAL
des crédits utilisés
DISPONIBLE GELS
avant 2004
Alsace 145 495   450 000   450 000 -304 505  
Aquitaine 1 125 815 437 268 642 346 235 1 079 614 46 201  
Auvergne 100 000   0   0 100 000  
Bourgogne 128 424   257 740   257 740 -129 316 1 342 920
Bretagne 898 192 775 024 274 099 118 1 049 123 -150 931  
Centre 897 386   920 570 185 920 570 -23 184  
Champagne-Ardenne 100 000   100 000 60 100 000    
Corse 718 233       0 718 233  
Franche-Comté 292 931   292 931 45 292 931 0  
Ile-de-France 5 642 180 500 000 5 121 980 594 5 621 980 20 200 700 142
Languedoc-Roussillon 2 649 280 2 150 514 1 056 787 507 3 207 301 -558 021  
Limousin 517 641   517 641 90 517 641 0  
Lorraine 1 581 908 407 473 1 150 465 256 1 557 938 23 970  
Midi-Pyrénées 1 240 433   1 240 433   1 240 433 0 2 114 418
Nord - Pas-de-Calais 1 550 756   3 879 949 578 3 879 949 -2 329 193  
Basse-Normandie 393 420   1 230 080 219 1 230 080 -836 660  
Haute-Normandie 100 000     15 100 000 0  
Pays de la Loire 292 931   292 931 100 292 931 0  
Picardie 186 291 128 814 57 477 24 186 291 0 1 431 100
Poitou-Charentes 1 555 616 1 468 345   284 1 468 345 87 271 1 600 412
Provence-Alpes-Côte d’Azur 4 791 976   3 554 759 80 3 554 759 1 237 217  
Rhône-Alpes 1 815 301   6 674 443   6 674 443 -4 859 142 2 175 416
France métropolitaine 26 724 208 5 867 438 27 714 631 3 390 33 682 069 -6 957 861 9 364 408
Guadeloupe 617 204       0 617 204  
Martinique 400 000       0 400 000  
Guyane 0       0 0  
Réunion 439 968       0 439 968  
Sous-total DOM 1 457 172       0 1 457 172  
France entière 27 375 400 5 867 438 27 714 631 3 390 33 682 069 -5 500 690 9 364 408

    

ANNEXE  VIII
RÉPARTITION DES MESURES NOUVELLES RÉSERVÉES AUX CRÉATIONS DE PLACES EN EHPAD


RÉGION POPULATION
75 ans et plus
TAUX
d’équipement (nombre de places pour 100 pers.)
RECENSEMENT
du nombre de place à financer en 2004 selon DRASS
CORRECTION
des inégalités (15 MEuro)
RÉPARTITION
de 11,8 MEuro suivant le nombre de places à financer en 2004 (minimum 200 000 Euro)
FINANCEMENTS
alloués
Alsace 107 266 20,28 % 375 0 200 000 200 000
Aquitaine 275 145 15,03 % 568 1 166 802 242 816 1 409 618
Auvergne 124 524 17,64 % 237 0 200 000 200 000
Bourgogne 150 292 18,67 % 331 0 200 000 200 000
Bretagne 247 617 19,04 % 2 315 0 989 648 989 648
Centre 214 931 17,33 % 458 0 200 000 200 000
Champagne-Ardenne 99 784 17,19 % 215 0 200 000 200 000
Corse 23 489 6,80 % 493 660 383 210 754 871 137
Franche-Comté 83 372 17,22 % 755 0 322 758 322 758
Ile-de-France 635 992 14,53 % 4 404 3 612 636 1 882 682 5 495 318
Languedoc-Roussillon 218 004 12,86 % 2 196 2 296 317 938 776 3 235 094
Limousin 83 678 15,22 % 624 309 375 266 756 576 131
Lorraine 157 001 18,12 % 1 112 0 475 373 475 373
Midi-Pyrénées 244 178 15,59 % 802 635 091 342 850 977 941
Nord - Pas-de-Calais 250 766 15,92 % 1 599 412 134 683 562 1 095 697
Basse-Normandie 115 409 19,43 % 1 014 0 433 479 433 479
Haute-Normandie 122 304 21,96 % 0 0 200 000 200 000
Pays de Loire 254 351 21,49 % 755 0 322 758 322 758
Picardie 122 104 18,06 % 124 0 200 000 200 000
Poitou-Charentes 161 633 16,97 % 981 0 419 371 419 371
Provence-Alpes-Côte d’Azur 412 332 13,00 % 3 986 4 178 750 1 703 990 5 882 740
Rhône-Alpes 400 739 17,80 % 2 256 0 964 426 964 426
France métropolitaine 4 504 911 16,62 % 25 600 13 271 487 11 600 000 24 871 487
Guadeloupe 18 000 2,45 % 97 732 894 0 732 894
Martinique 19 300 7,96 % 39 477 509 0 477 509
Guyane 2 300 17,61 %   0 200 000 200 000
Réunion 19 300 7,23 % 77 518 110 0 518 110
Sous-total DOM 58 900 6,41 % 213 1 728 513 200 000 1 928 513
France entière 4 563 811 16,49 % 25 813 15 000 000 11 800 000 26 800 000

    

ANNEXE    IX
BILAN DES FERMETURES OU DES REDÉPLOIEMENTS DE LITS

    Région :
    Nom et coordonnées téléphoniques du correspondant régional :
    Ces tableaux doivent être adressés au plus le 30 septembre 2005 à : DHOS/F2 : florence.chenal@sante.gouv.fr.

Programme régional prévisionnel de fermetures de lits d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

ÉTABLISSEMENTS N° FINESS CAPACITÉ
antérieure
NOMBRE
de lits fermés
DOTATION
de l’établissement
MONTANTS
des crédits à redéployer
OBSERVATIONS (1) :
utilisation des crédits
             
             
             
             
(1) Détail sur la nature des redéploiements envisagés.

Prévision de redéploiement d’activité MCO vers l’activité gériatrique


ÉTABLISSEMENTS N° FINESS CAPACITÉ
antérieure
NOMBRE
de lits MCO fermés
DOTATION
de l’établissement
MONTANTS
des crédits à redéployer
OBSERVATIONS (1) :
utilisation des crédits
             
             
             
             
(1) Détail sur la nature des redéploiements envisagés.


    

ANNEXE  X
CRÉATIONS DE PLACES NOUVELLES DE SERVICE DE SOINS INFIRMIERS À DOMICILE

RÉGIONS POPULATION
de 75 ans
et plus
NOMBRE
de places
de SSIAD
au 31/12/04
NOMBRE
de places
en
établissements
TAUX
d’équipement
(nombre
de places
pour
100 personnes)
CORRECTION
des inégalités
à 60 %
selon
taux cible
SELON
population
de + de 75 ans
(40 %)
TOTAL
des nouvelles
places
de SSIAD
FINANCEMENT
alloué
sur 6 mois
Alsace 106 972 1 878 19 811 20,28 % 0 51 51 255 663
Aquitaine 273 741 4 766 36 371 15,03 % 243 130 373 1 869 849
Auvergne 123 876 2 222 19 632 17,64 % 0 59 9 295 767
Bourgogne 148 148 2 775 24 883 18,67 % 0 70 70 350 910
Bretagne 248 534 4 820 42 495 19,04 % 0 118 118 591 534
Centre 212 686 3 811 33 038 17,33 % 0 101 101 506 313
Champagne-Ardenne 98 877 1 852 15 144 17,19 % 0 47 47 235 611
Corse 23 354 381 1 206 6,80 % 145 11 156 782 028
Franche-Comté 83 427 1 678 12 686 17,22 % 0 39 39 195 507
Ile-de-France 636 764 10 514 81 863 14,51 % 781 302 1 083 5 429 079
Languedoc-Roussillon 217 525 3 523 24 446 12,86 % 500 103 603 3 022 839
Limousin 82 050 1 830 10 654 15,22 % 63 39 102 511 326
Lorraine 158 106 2 801 25 853 18,12 % 0 75 75 375 975
Midi-Pyrénées 242 812 4 699 33 163 15,59 % 127 115 242 1 213 146
Nord - Pas-de-Calais 250 677 5 123 34 793 15,92 % 77 119 196 982 548
Basse-Normandie 116 639 2 174 20 484 19,43 % 0 55 55 275 715
Haute-Normandie 121 502 1 958 24 720 21,96 % 0 57 57 285 741
Pays-de-Loire 256 723 4 824 50 338 21,49 % 0 122 122 611 586
Picardie 121 437 2 498 19 438 18,06 % 0 58 58 290 754
Poitou-Charentes 160 913 2 685 24 627 16,97 % 0 76 76 380 988
PACA 411 538 6 893 46 588 13,00 % 909 195 1 104 5 534 352
Rhône-Alpes 402 796 6 938 64 764 17,80 % 0 191 191 957 483
France métropolitaine 4 499 097 80 796 666 997 16,62 % 2 845 2 133 4 978 24 954 714
Guadeloupe 18 000 441 0 2,45 % 163 9 172 1 077 838
Martinique 19 300 252 1 284 7,96 % 106 9 115 720 648
Guyane 2 300 93 312 17,61 % 0 1 1 6 266
Réunion 19 300 288 1 108 7,23 % 125 9 134 839 711
DOM 58 900 1 074 2 704 6,41 % 393 28 422 2 644 463
France entière 4 557 997 81 870 669 701 16,49 % 3 238 2 161 5 400 27 599 177

    

ANNEXE  XI
FINANCEMENT DES CRÉATIONS DE PLACES D’ACCUEIL DE JOUR ET D’HÉBERGEMENT TEMPORAIRE EN 2005

RÉGION POPULATION
75 ans et plus
RÉPARTITION
des places
d’accueil de jour
FINANCEMENT
alloué (sur 6 mois)
RÉPARTITION
des places
d’hébergement
temporaire
FINANCEMENT
alloué (sur 6 mois)
Alsace 106 972 50 174 638 26 133 306
Aquitaine 273 741 128 447 074 68 348 646
Auvergne 123 876 58 202 581 31 158 941
Bourgogne 148 148 69 241 001 37 189 704
Bretagne 248 534 116 405 161 61 312 756
Centre 212 686 99 345 784 52 266 611
Champagne-Ardennes 98 877 46 160 667 24 123 051
Corse 23 354 11 38 420 6 30 763
Franche-Comté 83 427 39 136 218 21 107 670
Ile-de-France 636 764 297 1 037 352 157 804 961
Languedoc-Roussillon 217 525 102 356 262 54 276 866
Limousin 82 050 38 132 725 20 102 543
Lorraine 158 106 74 258 465 39 199 958
Midi-Pyrénées 242 812 113 394 683 60 307 628
Nord - Pas-de-Calais 250 677 117 408 654 62 317 883
Basse-Normandie 116 639 54 188 610 29 148 687
Haute-Normandie 121 502 57 199 088 30 153 814
Pays de Loire 256 723 120 419 132 63 323 010
Picardie 121 437 57 199 088 30 153 814
Poitou-Charentes 160 913 75 261 958 40 205 086
Provence-Alpes-Côtes d’Azur 411 538 192 670 612 102 522 968
Rhône-Alpes 402 796 188 656 641 99 507 587
France métropolitaine 4 499 097 2 099 7 334 815 1 111 5 696 253
Guadeloupe 18 000 8 34 928 4 24 610
Martinique 19 300 9 39 294 5 30 763
Guyane 2 300 0 0 0 0
Réunion 19 300 9 39 294 5 30 763
DOM 58 900 26 113 515 14 86 136
France entière 4 557 997 2 125 7 448 330 1 125 5 782 389

    

ANNEXE  XII
SUIVI DES CRÉATIONS DE PLACES D’ACCUEIL DE JOUR D’HÉBERGEMENT TEMPORAIRE
ET DE SERVICE DE SOINS INFIRMIERS À DOMICILE

Région :

Trimestre

CRÉATIONS DE PLACES NOMBRE DE PLACES
créées
NOMBRE DE MOIS
de fonctionnement
financés en 2005
FINANCEMENT
des places
créées en 2005
FINANCEMENT 2006
SSIAD :        
Mois 1        
Mois 2        
Mois 3        
Accueil de jour :        
Mois 1        
Mois 2        
Mois 3        
Dont nombre de places réservées aux résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés        
Dont nombre de places d’accueil de jour autonome        
Hébergement temporaire :        
Mois 1        
Mois 2        
Mois 3        

    Ce tableau doit être transmis le 10 des mois d’avril, juillet, octobre et janvier à : DHOS-F 2 : bruno.morin@sante.gouv.fr et DGAS-2 C : frederique.chadel@sante.gouv.fr.
    

ANNEXE  XIII
PRINCIPALES OPÉRATIONS DE FONGIBILITÉ
ENTRE ENVELOPPES DE L’ONDAM POUR 2004


ENVELOPPE
médico-sociale
personnes âgées
ENVELOPPE USLD
Recomposition 321 164 295 098
Sincérité des comptes 11 732 940 9 856 981
Mesures nouvelles et changement de statut des USLD 52 566 484 - 54 391 381
Total 64 620 588 - 44 239 302

    

ANNEXE  XIV
CONSOLIDATION DES BASES RÉGIONALES MÉDICO-SOCIALES-ÉTABLISSEMENTS POUR PERSONNES ÂGEES

RÉGIONS DOTATIONS
circulaire
du 30 août 2004
DÉBASAGE
des mesures
non reconductibles
circulaire
du 16 juin 2004
ABONDEMENTS
pour notifications
individuelles 2004
OPÉRATIONS
de fongibilité
DOTATIONS
régionales
fin 2004
Alsace 97 626 962 473 366 0 3 284 164 100 437 760
Aquitaine 231 546 266 1 127 059 73 658 2 303 201 232 796 066
Auvergne 132 632 643 658 145 24 552 706 531 132 705 581
Bourgogne 160 744 243 797 782 0 1 454 262 161 400 722
Bretagne 238 269 043 1 184 862 24 553 7 873 914 244 982 648
Centre 195 175 105 972 341 49 105 10 572 024 204 823 893
Champagne-Ardenne 85 622 956 425 068 3 274 3 875 495 89 076 657
Corse 12 226 461 56 614 0 0 12 169 847
Franche-Comté 77 449 083 383 096 0 1 851 720 78 917 707
Ile-de-France 484 135 997 2 381 503 125 218 1 365 522 483 245 234
Languedoc-Roussillon 165 332 087 800 250 0 - 1 161 980 163 369 858
Limousin 83 814 031 421 010 19 642 572 627 83 985 290
Lorraine 129 641 737 634 793 1 157 012 3 272 092 133 436 048
Midi-Pyrénées 220 366 422 1 093 946 306 906 1 587 520 221 166 902
Nord - Pas-de-Calais 187 209 403 929 975 0 1 085 628 187 365 057
Basse-Normandie 101 149 281 495 885 231 612 5 114 986 105 999 995
Haute-Normandie 95 984 636 468 689 0 3 435 800 98 951 747
Pays de Loire 247 978 203 1 213 839 83 478 6 348 391 253 196 233
Picardie 94 594 302 467 701 0 215 671 94 342 271
Poitou-Charentes 134 792 164 662 880 1 175 000 1 039 721 136 344 006
Provence-Alpes-Côte d’Azur 261 954 411 1 254 560 0 2 859 042 263 558 893
Rhône-Alpes 375 713 045 1 857 263 959 642 6 964 257 381 779 681
France métropolitaine 3 813 958 483 18 760 628 4 233 652 64 620 588 3 864 052 095
Guadeloupe 9 138 891       9 138 891
Martinique 12 829 243       12 829 243
Guyane 2 147 886       2 147 886
Réunion 17 196 494       17 196 494
Sous-total DOM 41 312 513       41 312 513
France entière 3 855 270 996 18 760 628 4 233 652 64 620 588 3 905 364 607

    

ANNEXE  XV
NOTIFICATION ET DÉCOMPOSITION DES DOTATIONS RÉGIONALES DE DÉPENSES D’ASSURANCE MALADIE DES USLD POUR 2005

RÉGIONS DOTATIONS
2004
DÉBASAGE
des crédits
non
reconductibles
alloués
par la circulaire
du 16 juin 2004
FONGIBILITÉ
2004-2005
BASE
de référence
pour 2005
(en euros)
APPORT
en reconduction
CIRCULAIRE
DHOS
du 6 mai 2002
(avancement
de grade)
DOTATIONS
régionales 2005
(en euros)
Alsace 56 910 747 291 152 - 2 958 410 53 661 185 1 024 929 224 552 54 910 666
Aquitaine 49 456 916 253 019 - 2 134 909 47 068 988 899 018 44 115 48 012 121
Auvergne 42 971 437 219 839 162 809 42 914 407 819 665 48 298 43 782 370
Bourgogne 36 598 601 187 236 - 1 114 118 35 297 247 674 177 41 589 36 013 013
Bretagne 104 669 089 535 481 - 5 355 623 98 777 985 1 886 660 72 616 100 737 261
Centre 73 524 179 376 146 - 10 181 824 62 966 209 1 202 655 50 244 64 219 108
Champagne-Ardenne 35 116 909 179 656 194 425 35 131 678 671 015 62 789 35 865 482
Corse 5 635 377 28 830 445 757 6 052 304 115 599 61 914 6 229 817
Franche-Comté 23 317 459 119 291 - 292 720 22 905 448 437 494 28 328 23 371 270
Île-de-France 239 831 570 1 226 965 - 5 547 278 233 057 327 4 451 395 43 453 237 552 175
Languedoc-Roussillon 48 332 022 247 264 3 430 930 51 515 688 983 950 33 387 52 533 025
Limousin 32 060 452 164 019 1 196 894 33 093 327 632 083 127 928 33 853 337
Lorraine 52 676 228 269 489 - 2 710 038 49 696 701 949 207 82 531 50 728 439
Midi-Pyrénées 48 229 998 246 742 - 280 398 47 702 858 911 125 37 986 48 651 968
Nord - Pas-de-Calais 78 640 832 402 322 - 56 956 78 181 554 1 493 268 42 631 79 717 453
Basse-Normandie 32 849 114 168 054 - 4 225 754 28 455 306 543 496 53 035 29 051 837
Haute-Normandie 39 411 503 201 627 - 3 334 543 35 875 333 685 219 47 027 36 607 579
Pays de la Loire 92 292 560 472 164 - 5 758 678 86 061 719 1 643 779 56 470 87 761 967
Picardie 45 861 506 234 625 571 585 46 198 467 882 391 46 351 47 127 208
Poitou-Charentes 37 981 136 194 309 - 1 259 865 36 526 961 697 665 49 512 37 274 138
Provence - Alpes - Côte d’Azur 62 344 985 318 953 - 1 446 955 60 579 077 1 157 060 135 298 61 871 435
Rhône-Alpes 176 348 142 902 187 - 3 768 396 171 677 559 3 279 041 50 521 175 007 121
France métropolitaine : 1 415 060 764 7 239 372 - 44 424 065 1 363 397 327 26 040 889 1 440 575 1 390 878 791
Guadeloupe 3 683 405 0 0 3 683 405 70 353 3 044 3 753 758
Martinique 3 554 458 0 0 3 554 458 67 890 2 852 3 625 200
Guyane 1 013 114 0 184 763 1 197 877 22 879 713 1 221 469
Réunion 1 514 964 0 0 1 514 964 28 936 1 437 1 545 337
Sous-total DOM 9 765 942 0 184 763 9 950 705 190 058 8 046 10 148 809
France entière 1 424 826 705 7 239 372 - 44 239 302 1 373 348 032 26 230 947 1 448 621 1 401 027 600

NOTE (S) :


(1) Décret no 2003-51 du 17 janvier 2003 relatif à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales et modifiant le décret no 91-613 du 28 juin 1991 fixant les taux de cotisation de divers régimes spéciaux de sécurité sociale.


(2) Sont concernés les personnels des établissements appliquant auparavant les conventions collectives suivantes : convention collective ADMR du 6 mai 1970, convention collective des organismes d’aide ou de maintien à domicile du 11 mai 1983, convention collective concernant les personnels des organismes de travailleuses familiales du 2 mars 1970 et accord UNACSS de mai 1983.


(3) Décret no 2003-51 du 17 janvier 2003 relatif à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales et modifiant le décret no 91-613 du 28 juin 1991 fixant les taux de cotisation de divers régimes spéciaux de sécurité sociale.