Circulaire DGAS/3B no 2005-196 du 18 avril 2005 relative à la campagne budgétaire 2005 des établissements et services daide par le travail (chapitre 46-35, article 30) au sens de larticle L. 312-1 5o a) du code de laction sociale et des familles
NOR : SANA0530160C
Date dapplication : immédiate.
Références :
Loi de finances pour lannée 2005 no 2004-1484 du 30 décembre 2004, notamment larticle 131 ;
Code de laction sociale et des familles, notamment larticle L. 314-4 et les articles R. 314-1 et suivants ;
Loi no 2005-102 du 11 février 2005 pour légalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ;
Décret no 2004-1274 du 26 novembre 2004 relatif au contrat de séjour ou document individualisé de prise en charge prévus par larticle L. 311-4 du code de laction sociale et des familles ;
Arrêté du 26 octobre 2004 fixant les premiers indicateurs et leurs modes de calcul ;
Arrêté du 22 octobre 2003 fixant les modèles de documents prévus aux articles 9, 12, 16, 18, 19, 47 et 83 du décret no 2003-1010 du 22 octobre 2003 ;
Circulaire DGAS/5B/2004/527 du 5 novembre 2004 relative à larrêté du 26 octobre 2004 fixant les premiers indicateurs et leurs modes de calcul ;
Circulaire no 2004-06 du 8 janvier 2004 relative à la procédure de tarification et à la procédure dapprobation des plans de financement des programmes dinvestissement en application du décret no 2003-1010 du 22 octobre 2003 ;
Circulaire DGAS/3B/5C no 2004-70 du 17 février 2004 relative à la campagne budgétaire 2004 des centres daide par le travail ;
Circulaire DGAS/5B no 2002-55 du 29 janvier 2002 relative aux évolutions concernant la tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux compte tenu de la loi no 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant laction sociale et médico-sociale.
Annexes :
Annexe I : Dotations régionales de reconduction des ESAT en 2005 ;
Annexe II : Informations générales relatives aux ESAT (masses salariales, effectifs) ;
Annexe IV : Répartition départementale des places nouvelles 2005 en ESAT ;
Annexe V : Calendrier prévisionnel dinstallation des places 2005-2007 ;
Annexe VI : Suivi des places nouvelles régionales en ESAT notifiées en 2005 ;
Annexe VII : Suivi des places totales des ESAT et informations générales ;
Annexe VIII : Suivi des orientations et des listes dattente en ESAT ;
Annexe IX : Articles 17 et 39 de la loi 2005-102 du 11 février 2005 ;
Annexe X : Paramètres financiers / contrôle du non-dépassement de lenveloppe ;
Annexe XI : Suivi financier des contentieux des ESAT ;
Annexe XII : Evaluation et analyse des difficultés structurelles des ESAT ;
Annexe XIII : Calendrier des remontées denquêtes
Le ministre des solidarités, de la santé et de la famille, la secrétaire dEtat aux personnes handicapées à Mesdames et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales).
La présente circulaire a pour objet de présenter les moyens de financement pour 2005 des CAT désormais désignés établissements et services daide par le travail (ESAT) par les articles 17 et 39 de la loi 2005-102 du 11 février 2005.
Lannée 2005 se caractérise par lengagement dun plan triennal de création de places (2005-2007) ayant pour objectifs principaux de poursuivre le rééquilibrage territorial et de résorber les listes dattente des personnes handicapées ayant une orientation en ESAT par la COTOREP, y compris des jeunes adultes maintenus faute de places, en établissement déducation spéciale.
I. - LA RÉPARTITION DES MOYENS
Le taux dactualisation inscrit en LFI pour 2005 est fixé à 1,23 %. Il correspond à une évolution de 1,62 % de la masse salariale basée sur des frais de personnel représentant 76,3 % des crédits inscrits en LFI 2005.
1.1. Les modalités de répartition des moyens de reconduction
Le taux dactualisation est modulé entre les régions en application dun calcul inversement proportionnel aux coûts à la place régionaux constatés fin 2004. Lactualisation des dotations régionales initiales, notifiée dans le cadre de la directive nationale dorientation (DNO), qui séchelonne de 0,78 % à 1,28 % (annexe I), prend également en compte la mesure relative à la tranche 2005 de la rénovation de la convention collective nationale du 30 octobre 1951, répartie selon le poids départemental des effectifs relevant de cette convention collective.
Une marge supplémentaire représentant 0,25 % de la masse salariale, soit 0,19 % de la masse budgétaire, est conservée au niveau central pour permettre en cours dannée le financement de mesures salariales actuellement en cours de négociation. Des instructions vous seront communiquées ultérieurement sur ce point.
1.2. Les paramètres dévolution
a) Leffet glissement vieillesse technicité (GVT) : Il est pris en compte dans lenveloppe à hauteur de 0,80 % de la masse salariale, soit 0,61 % de la masse budgétaire totale.
b) Les mesures salariales générales 2005 : Les augmentations des traitements de la fonction publique intervenues et susceptibles dintervenir en 2005 de 0,5 % au 1er février 2005 (décret no 2005-31 du 15 janvier 2005) et 0,5 % au 1er novembre 2005 correspondent à une évolution de la masse salariale de 0,54 % en année pleine soit 0,41 % en masse budgétaire. Les crédits correspondants devront être réservés au niveau départemental, tant quaucune revalorisation des traitements de la fonction publique et quaucun agrément dans le secteur privé non lucratif ne sera décidé pour 2005.
c) Laugmentation de la cotisation formation professionnelle. La loi no 2004-391 du 4 mai 2004 sur la formation professionnelle énonce quà « compter du 1er janvier 2004, les employeurs occupant au moins dix salariés doivent consacrer au financement des actions définies à larticle L. 950-1 du code du travail une part minimale de 1,60 % du montant des rémunérations versées pendant lannée en cours ». Limpact de laugmentation de la cotisation de la formation professionnelle sélève à 0,1 % de la masse salariale soit 0,076 % de la masse budgétaire. Laccord de transposition dans le secteur privé non lucratif na pas été agréé.
Les mesures salariales spécifiques au secteur privé
d) La rénovation de la convention collective nationale du 31 octobre 1951 - CCN 51 (tranche 2005) en application des dispositions prévues par lavenant no 2002-02 du 25 mars 2002. Cette mesure, correspondant en 2005 au plan national, à 0,06 % de la masse salariale, soit 0,05 % de la masse budgétaire, est intégrée dans le taux dévolution 2005 susmentionné.
Le coût total de cette mesure dont la mise en oeuvre est étalée sur trois années (2003 à 2005) a été chiffré par la fédération des établissements hospitaliers et dassistance privés à but non lucratif (FEHAP) à 1,91 % de la masse salariale ; soit :
- pour 2003, 0,94 % de la masse salariale de la CC51 à compter du 1er juillet 2003 ;
- pour 2004, 0,72 % de la masse salariale de la CC51 à compter du 1er juillet 2004 ;
- et pour 2005, 0,25 % de la masse salariale à compter du 1er janvier 2005.
Le taux de 1,91 % est intégralement financé sur les trois années :
- 2003 : 0,58 % de la masse salariale de la CCN 51 intégré dans le taux dévolution régional alloué en 2003 ;
- 2004 : 0,72 % de la masse salariale de la CCN 51 réparti en tenant compte du poids des effectifs départementaux relevant de cette convention et alloué par délégation spécifique aux départements concernés par la mesure ;
- 2005 : 0,25 % + 0,36 % de rattrapage 2003, soit un total de 0,61 % réparti en tenant compte du poids des effectifs départementaux de la CCN 51 et intégré dans le taux dévolution régional 2005.
e) Les frais professionnels de la convention collective nationale de 1966 : lavenant no 296 du 10 mai 2004 à la convention collective nationale de 1966 revalorise à compter du 1er décembre 2004 les indemnités compensatrices de frais, allouées pour les déplacements de service. Limpact de cet avenant est évalué à 0,005 % en masse salariale, soit 0,004 % en masse budgétaire.
f) La revalorisation des grilles salariales des professeurs déducation physique : lavenant no 292 du 14 janvier 2004 à la convention collective nationale de 1966 pris en application de la loi 2003-708 du 1er août 2003 relative à lorganisation et à la promotion des activités physiques et sportives induit une revalorisation des grilles salariales des professeurs déducation physique et des éducateurs sportifs.
g) Lintégration des structures de la Mutuelle générale de léducation nationale (MGEN) à la convention collective nationale du 31 octobre 1951. Est applicable, à compter du 1er octobre 2004, laccord du 22 avril 2004 portant sur lintégration de lindemnité de carrière dans la classification, lindemnisation des départs en retraite et le taux de cotisation prévoyance.
h) Les accords du 30 novembre 2004 relatifs à la convention collective nationale de travail du 8 févreir 1957 du personnel des organismes de sécurité sociale
Un premier accord du 30 novembre 2004 (cliquer sur le lien hypertexte, puis sur la rubrique « textes et documents » et enfin sur « textes en ligne » du site de lunion des caisses nationales de sécurité sociale UCANSS) est relatif au dispositif de rémunération et à la classification des emplois qui a été agréé le 7 décembre 2004.
Cet accord de reclassement prévoit que les emplois sont classés sur douze niveaux de qualification. Chaque niveau de qualification comporte deux coefficients exprimés en points qui définissent la plage dévolution salariale à lintérieur de laquelle chaque salarié a vocation à évoluer sous leffet de la prise en compte de lexpérience professionnelle et du développement professionnel. Sagissant de lexpérience professionnelle, certains salariés perçoivent des points dexpérience professionnelle et peuvent se voir attribuer en plus au titre du développement professionnel des points de compétences.
Le salarié bénéficie dune augmentation de sa rémunération équivalente à la valeur de 4 points qui sont des avantages de rémunération attribués aux salariés.
Le second accord du 30 novembre 2004 relatif à la rémunération des personnels des organismes agréé le 7 décembre 2004, prévoit que la valeur du point est majorée de 1 % à compter du 1er janvier 2004. La provision qui vous a été octroyée en 2004 pour la mesure générale 2004 (0,5 % de la masse salariale) absorbe la moitié de cette majoration. La deuxième moitié doit être financée dans le cadre de laugmentation de la valeur du point 2005 qui vous est notifiée dans cette circulaire.
Les mesures salariales spécifiques au secteur public
i) Laugmentation du taux de cotisations à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL). Ce taux, à la charge de lemployeur, supporte une augmentation de 0,40 % à compter du 1er janvier 2005 (décret no 2003-51 du 17 janvier 2003). Il correspond à une augmentation de 0,013 % en masse salariale totale, soit 0,010 % en masse budgétaire.
j) Le régime additionnel de retraite des fonctionnaires : larticle 76 de la loi no 2003-775 du 21 août 2003 a prévu linstauration dun régime public de retraite additionnel obligatoire, par répartition, provisionnée et par points, destiné à permettre aux agents titulaires relevant des trois fonctions publiques dacquérir des droits à une retraite additionnelle qui sajoutera à la retraite principale. Les cotisations, dont le taux est fixé à 10 % par décret en Conseil dEtat, sont réparties à parts égales entre les collectivités employeurs (5 %) et les bénéficiaires du régime (5 %) dans la limite de 20 % du traitement indiciaire brut total perçu au cours de lannée considérée.
Compte tenu de ces évolutions, les DRASS déterminent les moyens quelles allouent à chaque DDASS, en tenant compte non seulement des critères nationaux mais également de critères précis et mesurables, spécifiques à chacun des départements de leur région.
Lannexe II (masses salariales des secteurs public et privé) est destinée à permettre dassurer un suivi précis de lenveloppe budgétaire. Elle devra être adressée par les DRASS à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B, avant fin mai 2005.
1.3. Les modalités de gestion des crédits sans emploi
Les crédits sans emploi qui seraient dégagés par une DDASS en cours dannée doivent faire lobjet dune information à la DRASS, à qui il appartient, après concertation en CTRI, soit de proposer le redéploiement de ces crédits au niveau régional, soit de les restituer au niveau national. Loriginal du bordereau de crédits sans emploi correspondant, accompagné de léventuelle demande de réaffectation, devra être adressé le plus tôt possible en cours dannée à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B, et au plus tard fin août 2005.
II. - LE PLAN PLURIANNUEL 2005-2007
DE CRÉATION DE PLACES POUR LES ESAT
En 2004, le gouvernement a arrêté un plan damélioration de la capacité daccueil des établissements sociaux et médico-sociaux pour adultes handicapés. A ce titre, afin notamment de résorber les listes dattente des adultes handicapés ayant obtenu une orientation en ESAT par la COTOREP, 8 000 places seront créées dans les établissements et services daide par le travail durant la période de 2005 à 2007, soit 3 000 places en 2005 et 2500 places en 2006 et en 2007.
Lintérêt dune démarche de programmation réside dans une visibilité pluriannuelle et globale, permettant aux acteurs régionaux et départementaux dinscrire le rythme de création de places dans le souci permanent dadapter les projets de création ou dextension formulés par les associations gestionnaires aux besoins réels constatés, tenant compte notamment des réalités géographiques infrarégionales et départementales.
Cette programmation se mettra en place dans le cadre prévu à larticle L. 312-5-1 du CASF.
2.1. Les objectifs du plan pluriannuel 2005-2007
Lobjectif de ce plan est double :
- poursuivre le rééquilibrage territorial ;
- résorber les listes dattente de personnes ayant eu une orientation en ESAT par la COTOREP y compris les jeunes adultes maintenus, faute de places, en établissements déducation spéciale (Creton).
La répartition des places nouvelles seffectuera dans le cadre du plan selon une procédure déconcentrée à lexception des places allouées dans le cadre de la réserve nationale (10 %). Elle sinscrira pour lallocation des places prévues au-delà de 2005 dans la procédure délaboration des programmes pluriannuels interdépartementaux.
La ventilation des places entre les départements, réalisée par les DRASS, devra tenir compte non seulement des deux objectifs nationaux susmentionnés mais également des spécificités départementales tenant notamment de la population accueillie par les ESAT (traumatisés crâniens, travailleurs vieillissants...).
2.2. Les modalités de répartition
Pour lannée 2005, les dotations (annexe III) ont été déterminées à partir de quatre principaux critères :
- le taux déquipement, dans un souci dharmonisation des ratios régionaux déquipement. Pour ce faire, certains départements affichant un taux déquipement supérieur à 5 pour 1 000 habitants âgés de 20 à 59 ans sont gelés au niveau du taux déquipement régional constaté ;
- les effectifs de jeunes adultes maintenus en établissements déducation spéciale faute de places en établissements ou services daide par le travail ;
- le nombre de places autorisées restant à financer ;
- les effectifs des adultes handicapés orientés en établissements ou services daide par le travail par la COTOREP, en attente de places.
Une marge de régulation de 400 places a été répartie en tenant compte des éléments transmis dans le cadre des enquêtes annuelles réalisées par le bureau 3B.
Afin dassurer la délégation des crédits, vous voudrez bien compléter lannexe 4 qui précise la répartition des dotations entre les départements. Elle devra être adressée par les DRASS, après débat en CTRI et CAR, à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B, avant fin mai 2005.
La répartition en 2006 et 2007 sera effectuée sur la base des programmes pluriannuels interdépartementaux. Toutefois, afin de préparer cette répartition, vous devrez faire parvenir pour la fin du mois de mai 2005 à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B, lannexe V relative aux éléments des programmations dextension et de création détablissements établis sur les trois années du plan dans la perspective de lélaboration des priorités retenues pour le programme interdépartemental prévu à larticle L. 312-5-1 du CASF et tenant compte, si elles sont déjà connues, des orientations départementales déterminées par le schéma dorganisation sociale et médico-sociale prévu par larticle L. 312-4 du CASF.
La mise en place des indicateurs pris en application du décret du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière des établissements et services sociaux et médico-sociaux vous permettra progressivement dobjectiver des coûts de fonctionnement, voire des qualités de prise en charge. Ces informations devront en tout état de cause constituer le moyen dengager un dialogue avec les établissements et services daide par le travail dans la perspective dune meilleure allocation de la ressource.
Considérant que de nombreux ESAT connaissent des difficultés économiques, un audit sera réalisé en 2005 à linitiative de la DGAS pour mesurer les forces et faiblesses de ce secteur, et proposer les évolutions économiques, commerciales et sociales permettant de lui donner un nouvel élan. Cet audit permettra également dapprécier les marges de manoeuvre dans lutilisation du résultat commercial et du partage de la valeur ajoutée.
En outre, afin de poursuivre leffort de rééquilibrage territorial entrepris depuis plusieurs années, le forfait national sera alloué à un coût différencié selon les régions afin de remettre progressivement à niveau les régions affichant un coût à la place nettement inférieur au coût national. De même, il est préconisé aux DRASS de moduler le forfait alloué aux DDASS afin douvrir des possibilités de redéploiements permettant ainsi de mieux prendre en compte les spécificités et la nature des projets, telles que la population accueillie ou le lieu géographique dimplantation.
Par ailleurs, il est impératif de respecter lobjectif chiffré de création de places nouvelles en ouvrant le nombre de places prévu.
Lannexe VI est destinée à effectuer un suivi des créations et de linstallation des places nouvelles dans les ESAT en 2005. Cette annexe, qui fera lobjet de trois remontées annuelles, avec dates dobservation au 30 avril 2005, 15 septembre 2005 et 31 décembre 2005, devra être retournée à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B respectivement pour les 15 juin 2005, 30 septembre 2005 et 16 janvier 2006.
Afin doptimiser lutilisation des places en ESAT, vous ferez remonter pour chaque ESAT (annexe VII à retourner à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B pour fin mai) : le nombre de places notifiées, le nombre de places installées, le nombre de places effectivement occupées par un bénéficiaire de la garantie de ressources des travailleurs handicapés, le pourcentage des travailleurs handicapés accueillis en ESAT ayant un tiers ou plus de la capacité de travail dun travailleur valide (élément inscrit dans la convention daide sociale passée entre lEtat et chaque structure en application de larticle L. 345-3 du CASF) ainsi que le nombre de ces travailleurs (renseignements pris le cas échéant auprès des directeurs détablissements). Et pour mesurer leffort accompli en matière de rémunération directe par lESAT, vous indiquerez la part de la valeur ajoutée qui est redistribuée sous forme de rémunérations aux travailleurs handicapés. Ces informations permettront de préparer le passage à laide au poste explicitée ci-dessous au paragraphe III.
Lannexe VIII porte sur les demandes non satisfaites (« Creton », listes dattente, places ayant fait lobjet dun arrêté de refus dautorisation au seul motif financier, places susceptibles dêtre ouvertes par extension de faible importance). Cette annexe fera lobjet de deux remontées annuelles avec dates dobservation au 30 avril 2005 et 31 décembre 2005 et devra être retournée à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B respectivement pour les 13 mai 2005 et 16 janvier 2006.
III. - LORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT
DES ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES DAIDE
PAR LE TRAVAIL
3.1. Le nouveau contexte législatif et réglementaire
3.1.1. Le nouveau contexte législatif
Les dispositions relatives au statut des travailleurs handicapés et aux missions des ESAT sont prévues aux articles 17 et 39 (annexe IX) de la loi no 2005-102 du 11 février 2005 pour légalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (JO du 12 février 2005).
La mise en place de nouvelles modalités de rémunération des travailleurs handicapés :
Larticle 17, qui réécrit les articles L. 243-4 à L. 243-6 du code de laction sociale et des familles, fonde la mise en place dun nouveau dispositif de rémunération des travailleurs handicapés admis dans un établissement ou un service daide par le travail.
Les personnes concernées percevront une rémunération garantie qui se substituera à la fois à la rémunération directe, au complément de rémunération et le cas échéant à lAAH différentielle qui pouvait leur être versée.
Les travailleurs handicapés percevront ainsi une rémunération garantie versée intégralement par létablissement ou le service daide par le travail qui recevra à ce titre une aide au poste financée par lEtat. Le niveau de cette aide au poste sera arrêté au terme dune procédure prenant en compte la nature de leffort fourni par chaque structure pour la rémunération de ses travailleurs handicapés
Enfin, larticle L. 243-4 prévoit que la rémunération garantie sera versée dès ladmission dans un établissement ou un service daide par le travail sous réserve de la conclusion du contrat de soutien et daide par le travail. Cette disposition suppose lentrée en vigueur des dispositions réglementaires relatives dune part aux nouvelles modalités de rémunération des travailleurs handicapés admis en ESAT, dautre part au modèle de contrat de soutien et daide par le travail.
Pour lensemble de ces motifs et afin de garantir une application homogène et globale de larticle 17 de la loi, les décrets dapplication seront pris de manière à permettre une application effective de la réforme dès 2006.
La mise en place dun contrat de séjour adapté aux ESAT :
Le décret no 2004-1274 du 26 novembre 2004 relatif au contrat de séjour ou document individualisé de prise en charge prévus par larticle L. 311-4 du code de laction sociale et des familles, sapplique aux ESAT. Un contrat de séjour doit ainsi être signé entre la structure de travail protégé et chaque travailleur handicapé. Ce contrat doit être établi dès ladmission dans la structure, remis à lusager dans les 15 jours suivant cette admission, et signé dans le mois. Ces dispositions sappliquent dores et déjà aux ESAT.
Néanmoins, afin de tenir compte de la vocation particulière des ESAT - accompagnement médico-social et réalisation dactivités à caractère professionnel - larticle L. 311-4 du code de laction sociale et des familles est complété afin que ce contrat soit nommé « contrat de soutien et daide par le travail » dès lors quil est conclu au sein dun établissement ou dun service daide par le travail. Son contenu doit répondre dune part aux conditions prévues par le décret du 26 novembre 2004, mais devra dautre part contenir des dispositions encadrant les conditions de réalisation des activités à caractère professionnel. Un modèle de contrat type sera élaboré par décret.
La définition des publics et des modes dintervention des ESAT :
Larticle L. 344-2 du CASF est réécrit afin de préciser que les ESAT sont susceptibles daccueillir des personnes handicapées à temps plein ou à temps partiel, dont lincapacité dexercer une activité professionnelle en entreprise, en entreprise adaptée ou pour le compte dun centre de distribution de travail à domicile peut être durable ou momentanée. La place des ESAT parmi les établissements et services sociaux et médico-sociaux est confirmée ainsi que la diversification des modes de réalisation de leurs missions. Ces structures de travail protégé peuvent ainsi réaliser leurs missions dans le cadre détablissements offrant sur place les activités à caractère professionnel, ou de services, permettant la réalisation de ces activités hors les murs. Cette diversification des publics et des modes daccueil doit permettre de répondre à toute la diversité des besoins des personnes quils accueillent.
Enfin, cet article précise explicitement la vocation de létablissement ou le service daide par le travail qui, comme toute structure médico-sociale, doit réaliser ses missions dans le but de favoriser lépanouissement personnel et social des personnes quil accueille.
La diversification des missions des ESAT :
Larticle L. 344-2-1 donne mission aux ESAT de mettre en oeuvre ou de favoriser les actions dentretien des connaissances, de maintien des acquis scolaires et de formation professionnelle au profit des personnes quils accueillent. Cela pourra se traduire par la mise en place dune coopération entre les structures de travail protégé et les organismes de formation et denseignement pour adultes, de droit commun ou spécialisés, quil convient dencourager et dobserver.
Ces structures doivent en outre mettre en oeuvre des actions éducatives daccès à lautonomie et dimplication dans la vie sociale. Ces dernières missions, faisant généralement dores et déjà partie des activités extraprofessionnelles proposées par les établissements et services daide par le travail, doivent désormais être systématisées.
En outre, la loi prévoit quun décret fixera les modalités de la validation des acquis de lexpérience applicable aux travailleurs handicapés des ESAT. Une réflexion en liaison avec les opérateurs concernés sera engagée dans les prochains mois pour préparer les conditions pratiques de mise en oeuvre de cette mesure.
La reconnaissance de nouveaux droits à congés aux travailleurs handicapés :
Larticle L. 344-2-2 ouvre la possibilité pour les travailleurs handicapés de bénéficier dun droit à congés dont les modalités dorganisation seront fixées par un décret en cours délaboration.
Néanmoins, larticle L. 344-2-3 donne expressément une base légale au congé de présence parentale car ce congé ouvre droit à lallocation de présence parentale. Vous veillerez donc à ce que les responsables dESAT fassent connaître cette nouvelle mesure aux travailleurs handicapés quils accueillent.
La consécration du dispositif de « mise à disposition » en entreprise, de travailleurs handicapés admis dans un établissement ou un service daide par le travail :
Larticle L. 344-2-4 qualifie explicitement de « mise à disposition » le dispositif consistant pour les travailleurs handicapés à exercer à titre individuel ou collectif des activités en entreprise tout en demeurant bénéficiaires du soutien médico-social offert par la structure de travail protégé. Cette pratique doit donc être encouragée en sappuyant sur les articles D. 344-20 à D. 344-28 du code de laction sociale et des familles (décret no 86-510 du 14 mars 1986 codifié) dont la mise en oeuvre doit être conforme à ce nouveau cadre législatif. Ainsi, un contrat, dune durée maximale dun an, doit être signé entre lentreprise et létablissement ou le service daide par le travail concerné. Ce contrat doit être communiqué à la commission qui a prononcé lorientation dans un établissement ou un service daide par le travail par le directeur de la structure, dans les 15 jours suivant sa signature. En revanche, toute prolongation dun contrat individuel au-delà dun an est soumise à laccord de la commission, saisie à cette fin par le directeur de létablissement ou du service daide par le travail.
La création dun nouveau dispositif daccompagnement en entreprise :
Larticle L. 344-2-5 crée un nouveau dispositif daccompagnement dont pourront bénéficier les travailleurs handicapés sortant détablissement ou dun service daide par le travail et embauchés en entreprise dans le cadre dun contrat à durée déterminé ou de contrats aidés (contrat initiative emploi, contrat daccompagnement dans lemploi), ainsi que les entreprises ou les services qui les emploient. Cet accompagnement sera réalisé par létablissement médico-social dorigine, dans le cadre dune convention passée avec lentreprise et, éventuellement, un service daccompagnement à la vie sociale. Cette convention précisera la nature de laccompagnement proposé par létablissement ou le service daide par le travail, ses modalités dintervention et le niveau de la participation financière de lemployeur. A ce titre, les diverses possibilités offertes aux employeurs pour sacquitter de lobligation demploi, qui ont été renforcés par le nouvel article L. 323-8-2 du code du travail issu de larticle 27 III de la loi du 11 février dernier doivent être utilisées, les interventions du fond de développement pour linsertion professionnelle des handicapés pouvant également être utilement sollicitées.
En dernier lieu, la loi reconnaît aux travailleurs handicapés un droit à réintégration dans leur établissement ou leur service dorigine, ou à défaut dans un autre établissement ou service de même nature en cas de rupture anticipée du contrat de travail ou si aucune embauche définitive nintervient au terme du CDD ou du contrat aidé qui a été conclu. Il convient par conséquent dévoquer avec les associations et les responsables détablissements concernés les modalités selon lesquelles ils pourront organiser le retour de ces travailleurs handicapés. Cela peut passer en amont par des accords entre structures de travail protégé mais également faire partie des éléments à prendre en compte lors de la négociation de conventions dobjectifs et de moyens.
Afin de mesurer la mise en place sur lensemble du territoire de ce nouveau dispositif, vous tiendrez mes services informés des démarches entreprises pour son application et ferez un bilan de sa réalisation fin 2005.
En matière budgétaire, cette possibilité devra se traduire pour vos services, par la nécessité de conserver au niveau départemental quelques places susceptibles dêtre débloquées rapidement au profit dune structure devant faire face à une telle intégration ou réintégration.
3.1.2. Le nouveau contexte réglementaire
Au cours de lannée 2004, la totalité des textes restant à paraître concernant les droits des usagers des établissements sociaux et médico-sociaux ont été publiés. Ces textes sont applicables aux établissements et services daide par le travail.
Il sagit :
- du décret no 2004-287 du 25 mars 2004 relatif au conseil de la vie sociale et aux autres formes de participation institués à larticle L. 311-6 du code de laction sociale et des familles, codifié depuis la publication du décret no 2004-1136 du 21 octobre 2004 relatif au code de laction sociale et des familles (partie réglementaire) ;
- du décret no 2004-1274 du 26 novembre 2004 relatif au contrat de séjour ou document individualisé de prise en charge prévus par larticle L. 311-4 du code de laction sociale et des familles ;
- et de la circulaire DGAS/SD5/2004/138 du 24 mars 2004 relative à la mise en place du livret daccueil prévu à larticle L. 311-4 du code de laction sociale et des familles.
Au vu de ces documents, les établissements et services daide par le travail doivent remettre un livret daccueil à tous les travailleurs handicapés, dont le contenu et la forme doivent être adaptés à la particularité des ESAT parmi les établissements médico-sociaux.
De même, ces structures étaient tenues, dans un délai de six mois à compter de la publication du décret correspondant, de mettre en place un conseil de la vie sociale (ou dautres formes de participation). Ces instances doivent donc théoriquement être installées depuis le 27 septembre 2004.
Cette instance de participation, présidée par lun des représentants des personnes accueillies, est de nature à favoriser le développement des échanges relatifs à lorganisation et aux conditions de travail et de soutien en établissement ou service daide par le travail. Par ailleurs, de nombreux ESAT ont développé des formes complémentaires dexpression individuelle au sein des ateliers, sur lactivité de production ou sur les activités extra-professionnelles.
En dernier lieu, il convient de préciser que le décret no 2004-231 du 17 mars 2004 relatif à la définition et à lorganisation de laccueil temporaire des personnes handicapées et des personnes âgées dans certains établissements et services mentionnés au I de larticle L. 312-1 et à larticle L. 314-8 du code de laction sociale et des familles, codifié par le décret du 21 octobre 2004, nest pas applicable aux ESAT, comme le précise désormais larticle D. 312-8 du code de laction sociale et des familles.
Le décret du 21 octobre 2004 a par ailleurs codifié les décrets no 2003-1010 du 22 octobre 2003, no 2003-1094 et 2003-1095 du 14 novembre 2003, no 2003-1135 et 2003-1136 du 26 novembre 2003.
Enfin, concernant plus particulièrement les établissements et services daide par le travail, le décret no 77-1546 du 31 décembre 1977 modifié a été codifié de la façon suivante :
- larticle 1er est codifié en R. 344-6 ;
- les articles 2 et 4 sont abrogés ;
- larticle 3 est codifié en R. 344-7, hormis le 10e alinéa ;
- les articles 5 à 8 sont codifiés en R. 243-1 à R. 243-4 ;
- les articles 9 et 10 sont codifiés en R. 344-8 ;
- les articles 11-I, 11-II, 11-III, 11-1, 12, 13, 16, 17, 18 et 19 sont codifiés en R. 344-9 à R. 344-18.
- les articles 14 et 15 étaient dores et déjà abrogés par larticle 170 5o du décret no 2003-1010 déjà cité.
Les dispositions des articles 130 et 131 du décret du 22 octobre 2003, propres aux ESAT, sont quant à elles reprises dans les articles R. 314-128 et R. 314-129.
3.2. Fixation des montants des dépenses autorisées
Les propositions initiales dun organisme gestionnaire peuvent être modifiées au vu des critères définis au niveau législatif à larticle L. 314-5 du code de laction sociale et des familles.
Ainsi, afin, dune part, de fixer les montants des dépenses autorisées par groupes fonctionnels et, dautre part de motiver vos propositions de modification du budget proposé, il convient de procéder à une analyse des propositions budgétaires de létablissement.
A cette fin, le document dinformation no 2 intitulé : « grille danalyse des propositions budgétaires dun établissement » annexé à la circulaire DGAS-5B no 2004-06 du 8 janvier 2004 ci-dessus référencée doit être utilisée. Tous les items de cette grille danalyse nont pas à être utilisés pour tous les établissements.
La palette des critères mentionnés aux articles R. 314-22 et R. 314-23 du code de laction sociale et des familles vous donnent à ce titre de nombreux moyens pour procéder à des modifications.
Le juge de la tarification devrait désormais accepter le moyen tiré de linsuffisance de votre enveloppe de crédits limitatifs à condition de démontrer que le fait daccepter le niveau global des propositions dun établissement aurait bien pour conséquence, en généralisant les crédits demandés par ce dernier aux autres établissements, de dépasser ladite enveloppe.
A cette fin le tableau en annexe 10 intitulé : « Paramètres financiers / contrôle du non-dépassement de lenveloppe : mise en oeuvre combinée du 5o de larticle R. 314-22 et du 6o de larticle R. 314-23 » devrait vous le permettre.
Cette approche du non-dépassement de lenveloppe par le coût moyen sera complétée par les éléments fournis dans les tableaux de bords dindicateurs qui devrait permettre de mieux prendre en compte les spécificités de chaque structure.
Le 5o de larticle R. 314-22 vous demande délaborer un document dorientation budgétaire. Il sagit dun document essentiel devant préciser vos priorités et objectifs et expliquant comment lenveloppe limitative de crédit va être répartie entre les établissements. Le tableau en annexe 10 peut trouver sa place dans ce rapport dorientation budgétaire et mérite dêtre connu des établissements afin que ces derniers comprennent dans quelles contraintes et obligations de résultat vous répartissez de façon la plus équitable les moyens disponibles.
3.3. Le traitement des contentieux
a) Le cadre juridique en vigueur
Des contentieux ont pu naître entre la publication de la loi du 2 janvier 2002 et celle du décret du 22 octobre 2003 désormais codifié aux articles R. 314-1 à R. 314-203 du code de laction sociale et des familles, concernant la procédure de tarification des établissements sociaux et médico-sociaux et notamment des ESAT pour lesquels des demandes de crédits complémentaires parviennent périodiquement à la DGAS (PHAN-bureau 3B).
Or, il ressort de certaines demandes que les dépenses engendrées par une décision défavorable du juge du tarif en première instance auraient pu être évitées ou, en tout état de cause, faire lobjet dun appel.
Larticle L. 314-7 du code de laction sociale et des familles a généralisé le délai de 60 jours au terme duquel les tarifs des établissements et services sociaux et médico-sociaux doivent être arrêtés. Concernant les ESAT, et en application de larticle R. 314-36 2o du code de laction sociale et des familles, ce délai court à compter de la publication de larrêté ministériel fixant les dotations régionales limitatives visées à larticle L. 314-4 du même code.
Il ny a donc plus de date butoir, à savoir le 1er mars comme antérieurement, mais un délai.
Par ailleurs, larticle L. 314-7 ne permet plus de procéder à une approbation tacite des propositions initiales des organismes gestionnaires de structures.
Pour autant, jusquà la publication du décret du 22 octobre 2003, les nouvelles dispositions législatives ont dû être mises en oeuvre en sarticulant avec les dispositions de larticle 26 du décret no 88-279 du 24 mars 1988 qui prévoyaient que les contre-propositions de lautorité de tarification devaient parvenir à lorganisme gestionnaire de létablissement avant le 1er mars afin déviter que les propositions budgétaires initiales soient considérées comme adoptées par tacite approbation.
Dans ce contexte et pour les campagnes budgétaires 2002 et 2003, la procédure contradictoire devait continuer à être engagée avant le 1er mars. Dès lors que cela na pas été le cas et que larrêté correspondant a fait lobjet dun recours devant le tribunal interrégional de la tarification sanitaire et sociale, des décisions de justice ont pu annuler les arrêtés pour vice de procédure. Néanmoins, une telle annulation ne saurait en aucun cas, depuis la publication des dispositions législatives de 2002, avoir pour effet lapprobation tacite des propositions budgétaires initiales de lorganisme.
Ainsi, toute décision de justice rendue en première instance et décidant, compte tenu du vice de procédure susvisé, de considérer comme approuvées tacitement les propositions initiales doit impérativement faire lobjet dun appel devant la Cour nationale de tarification sanitaire et sociale dans le mois suivant sa notification.
Or, la DGAS (PHAN-bureau 3B) est encore trop régulièrement saisie de demandes de crédits complémentaires destinés à exécuter des décisions de justice qui nont pas fait lobjet dun appel et qui de ce fait sont devenues définitives.
Dans ces conditions, je vous demande donc de veiller tout particulièrement au respect des instructions qui précèdent.
b) La prévention des contentieux
Depuis plusieurs années, dans la continuité des préconisations de la mission IGAS/IGF de 1994, la DGAS demande aux DDASS de réaliser des contrôles et des inspections financières au sein des établissements qui affichent régulièrement des déficits budgétaires entraînant une succession de contentieux. A ce titre, de nombreuses DDASS ont dores et déjà réalisé des contrôles qui ont pu mettre en lumière certains défauts dorganisation dans les structures inspectées, conduisant à des dépassements budgétaires qui ne se traduisent pas nécessairement par un meilleur service rendu aux usagers. Ces actions ont pu permettre par ailleurs de faire émerger la nécessité dattribuer des crédits supplémentaires.
Dans cette optique, il convient dans toute la mesure du possible de mettre en place des contrats dobjectifs et de moyens avec les associations gestionnaires permettant par redéploiements internes de crédits et mobilisation de crédits nouveaux, pérennes ou ponctuels, daméliorer la prise en charge des personnes accueillies.
Dans le cadre du suivi financier des contentieux en cours relatifs aux ESAT, il vous est demandé par ailleurs de compléter lannexe XI et de la retourner à la DGAS, sous-direction des personnes handicapées, bureau adultes handicapés, DGAS/3B avant le 30 avril 2005.
3.4. Dispositions diverses
La participation des ESAT aux frais de siège pourra sopérer en fonction de la valeur ajoutée dans les conditions précisées par la réponse 22 du forum aux questions annexé à la circulaire no DGAS/5B/2005/45 du 25 janvier 2005 relative aux questions soulevées par la nouvelle réglementation relative aux frais de sièges sociaux.
IV. - CONVENTIONNEMENT PLURIANNUEL DES ESAT
Afin de commencer progressivement à conventionner avec tous les ESAT, vous sélectionnerez en 2005 les ESAT qui connaissent des difficultés financières structurelles à qui vous proposerez en échange dun plan de restructuration aidé une convention pluriannuelle objectifs-moyens.
4.1. Sélection des ESAT structurellement en difficulté
Afin de remédier aux difficultés budgétaires rencontrées de manière chronique par certains ESAT, il a été décidé de mettre en place en 2005 un dispositif de soutien accompagnant la mise en place progressive de conventions pluriannuelles dobjectifs et de moyens prévus dans le cadre de larticle L. 313-11 du CASF. Pour ce faire, chaque DDASS devra faire remonter au CTRI au regard de lexamen des propositions budgétaires des établissements et services, des indicateurs sociaux et médico-sociaux, des moyennes départementale et régionale (travaux effectués au cours du premier trimestre 2005), une liste classée par ordre de priorité, des établissements et services en difficulté budgétaire chronique susceptible de menacer le maintien de lactivité ou la qualité de prise en charge des personnes accueillies pour lesquelles il ne peut être envisager une restructuration. Cette liste sera accompagnée des éléments danalyse et de justification des besoins.
Le CTRI examinera ces listes et fixera un ordre de priorité régional à adresser pour fin mai 2005 à la DGAS par courriel au bureau 3B, elisabeth.kiss@sante.gouv.fr, dans le cadre dune demande de moyens supplémentaires accompagnée des éléments danalyse et de justification à laide du tableau de remontée dinformation (annexe XII).
Au préalable, pour les établissements et services concernés, un budget « base zéro » aura été établi, cest à dire le budget qui équilibre charges et recettes en fonctionnement normal de la structure (taux dencadrement réaliste, dépenses acceptables et bonne gestion). De ce budget découlera le financement que lEtat pourra éventuellement apporter chaque année et qui sera repris dans la convention, (montant demandé structurel en annexe XII) en fonction de lexpertise des remontées dinformation susvisées. Sy ajoute le montant de laide ponctuelle nécessaire pour rétablir des conditions normales de fonctionnement et qui solde définitivement tous les exercices passés ou en cours. Lévaluation de cette aide repose sur une analyse de bilan et non sur une situation de trésorerie.
Ces tableaux permettront le recensement précis des situations qui exigent une remise à niveau.
4.2. Finalisation des conventions
Vous devrez vous rapprocher des organismes gestionnaires pour, en fonction de lanalyse des sources des difficultés identifiées, conventionner sur un plan pluriannuel de redressement et de retour à léquilibre et les prestations accomplies en retour. Afin de favoriser la mutualisation et la coopération des structures, chaque « association-mère » qui gère plusieurs établissements fait lobjet dune convention pluriannuelle pour lensemble des établissements quelle gère sur lentité territoriale la plus adaptée. Lexamen au cas par cas doit permettre danalyser les marges de manoeuvre au niveau de l« association-mère ».
Si la situation financière de lorganisme gestionnaire le permet, à la suite dune analyse financière qui doit être opérée en utilisant les annexe III et IV de larrêté du 10 novembre 2003 élaborées dans le cadre des autorisations des frais de siège, le plan pluriannuel de redressement et de retour à léquilibre pourra prévoir lattribution dune aide ponctuelle si nécessaire (préalablement les mécanismes de transfert de charge devront avoir été étudiés), et une programmation pluriannuelle de la contribution des financeurs.
Le versement dun financement complémentaire ne pourra intervenir quaprès signature de la convention.
Enfin, vous pouvez aussi mettre en oeuvre les dispositions de larticle R. 314-61 du CASF relatif aux études coûts avantages pour passer des conventions.
V. - LE CALENDRIER DES REMONTÉES DENQUÊTES
Lannexe XIII est destinée à préciser le calendrier des remontées denquêtes prévues par les annexes II, IV, V, VI, VII, VIII, XI et XII. Afin den faciliter lexploitation, il vous est demandé de les transmettre à la DGAS par voie électronique.
VI. - LE TABLEAU DE BORD
Les premiers indicateurs mis en oeuvre dans le cadre des dispositions réglementaires issues du décret 2003-1010 du 22 octobre 2003, de larrêté du 26 octobre 2004 et de la circulaire DGAS/5B/2004 du 5 novembre 2004 ne modifient en rien lobligation de renseignement du tableau de bord des établissements et services daide par le travail, prévue par la circulaire no 94-08 du 15 mars 1994. Il vous est donc demandé de continuer à renseigner cet outil dévaluation et de planification destiné à apporter une vision plus globale sur la situation des ESAT. Lexploitation des données du tableau de bord est de nature à permettre dans le cadre dexpertises plus objectives, daffiner la connaissance et la compréhension des coûts et des écarts constatés entre les ESAT fournissant des prestations comparables et den apprécier, avec toute la prudence nécessaire, le caractère justifié ou non.
Une analyse dynamique et étroitement corrélée des données issues des tableaux de bord et des indicateurs doit permettre à très court terme, dengager une démarche de meilleure allocation des moyens, au regard des services rendus aux populations des établissements et services daide par le travail.
Le directeur général de laction sociale, J.-J. Trégoat |
ANNEXE I
DOTATIONS RÉGIONALES DE RECONDUCTION
DNO 2005 - ESAT
RÉGIONS | NOMBRE de places financées fin 2004 |
BASE fin 2004 (A) |
COÛT à la place 2004 |
MONTANT actualisation totale 2005 (B) |
DOTATION régionalisée initiale 2005 (DNO) (A+B) |
TAUX évolution 2005 |
---|---|---|---|---|---|---|
Alsace | 2 924 | 28 739 026 | 9 829 | 363 088 | 29 102 114 | 1,26 % |
Aquitaine | 5 446 | 58 607 947 | 10 762 | 631 482 | 59 239 429 | 1,077 % |
Auvergne | 2 642 | 28 394 168 | 10 747 | 295 638 | 28 689 806 | 1,04 % |
Bourgogne | 2 880 | 31 017 198 | 10 770 | 330 373 | 31 347 571 | 1,07 % |
Bretagne | 5 588 | 60 762 936 | 10 874 | 605 524 | 61 368 460 | 1,00 % |
Centre | 4 397 | 46 970 857 | 10 682 | 516 661 | 47 487 518 | 1,10 % |
Champagne - Ardenne | 2 589 | 28 135 420 | 10 867 | 285 940 | 28 421 360 | 1,02 % |
Corse | 372 | 4 184 765 | 11 249 | 38 339 | 4 223 104 | 0,92 % |
Franche-Comté | 2 273 | 24 065 405 | 10 588 | 248 905 | 24 314 310 | 1,03 % |
Ile-de-France | 14 312 | 159 085 349 | 11 116 | 1 556 203 | 160 641 552 | 0,98 % |
Languedoc-Roussillon | 4 535 | 49 337 442 | 10 879 | 578 843 | 49 916 285 | 1,17 % |
Limousin | 1 750 | 18 998 221 | 10 856 | 201 670 | 19 199 891 | 1,06 % |
Lorraine | 4 765 | 51 695 955 | 10 849 | 519 038 | 52 214 | 1,00 % |
Midi-Pyrénées | 4 863 | 56 180 431 | 11 553 | 568 867 | 56 749 298 | 1,01 % |
Nord - Pas-de-Calais | 8 498 | 97 806 895 | 11 509 | 869 423 | 98 676 318 | 0,89 % |
Basse-Normandie | 3 324 | 32 205 794 | 9 689 | 412 687 | 32 618 481 | 1,28 % |
Haute-Normandie | 2 881 | 30 972 058 | 10 750 | 329 809 | 31 301 867 | 1,06 % |
Pays de la Loire | 5 740 | 61 552 195 | 10 723 | 655 861 | 62 208 056 | 1,07 % |
Picardie | 3 796 | 41 185 285 | 10 850 | 410 105 | 41 595 390 | 1,00 % |
Poitou-Charentes | 3 165 | 34 284 256 | 10 832 | 343 517 | 34 627 773 | 1,00 % |
PACA | 6 569 | 73 037 629 | 11 119 | 701 463 | 73 739 092 | 0,96 % |
Rhône-Alpes | 9 896 | 105 998 423 | 10 711 | 1 089 184 | 107 087 607 | 1,03 % |
Guadeloupe | 413 | 4 729 201 | 11 451 | 41 816 | 4 771 017 | 0,88 % |
Martinique | 405 | 4 942 557 | 12 204 | 38 476 | 4 981 033 | 0,78 % |
Guyane | 133 | 1 514 388 | 11 386 | 13 542 | 1 527 930 | 0,89 % |
Réunion | 648 | 7 328 283 | 11 309 | 92 762 | 7 421 045 | 1,27 % |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 7 | 72 492 | 10 356 | 784 | 73 276 | 1,08 % |
France entière | 104 811 | 1 141 804 576 | 10 894 | 11 740 000 | 1 153 544 576 | 1,03 % |
ANNEXE II
INFORMATIONS GÉNÉRALES RELATIVES AUX ESAT EXISTANTS
Région :
Département :
Personne chargée du dossier :
No de téléphone :
MASSE SALARIALE 2004 CHARGÉE | EFFECTIF DU PERSONNEL EN ETP | |
---|---|---|
Secteur privé | ||
Secteur privé Convention collective de 1966 |
||
Convention collective de 1951 | ||
Convention collective de 1965 | ||
Croix Rouge | ||
MGEN | ||
SOP | ||
UGECAM | ||
Autres | ||
Total secteur privé | 0 | 0 |
Total général | 0 | 0 |
Document à retourner à la direction générale de laction sociale, PHAN, bureau DGAS/3 B, Mme Kiss, par messagerie avant fin mai 2005.
ANNEXE III
RÉPARTITION RÉGIONALE DES PLACES NOUVELLES DE CAT 2005
RÉGIONS | POP 20-59 1er janvier 2001 (source INSEE) |
NOMBRE de places fin 2004 |
TAUX déquipement fin 2004 |
NOMBRE de places nouvelles 2005 régionales |
PLACES 2005 totales |
TAUX déquipement 2005 théorique |
COÛT forfaitaire par place |
DOTATION régionale sur 12 mois * |
DOTATION régionale attribuée en 2005 sur 10 mois |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 - Alsace | 989 230 | 2 924 | 2,96 | 72 | 2 996 | 3,03 | 11 580 | 833 760 | 694 800 | |
2 - Aquitaine | 1 575 661 | 5 446 | 3,46 | 102 | 5 548 | 3,52 | 10 926 | 1 114 452 | 928 710 | |
3 - Auvergne | 697 215 | 2 642 | 3,79 | 40 | 2 682 | 3,85 | 10 926 | 437 040 | 364 200 | |
4 - Bourgogne | 840 846 | 2 880 | 3,43 | 50 | 2 930 | 3,48 | 10 926 | 546 300 | 455 250 | |
5 - Bretagne | 1 550 486 | 5 588 | 3,60 | 137 | 5 725 | 3,69 | 10 926 | 1 496 862 | 1 247 385 | |
6 - Centre | 1 296 417 | 4 397 | 3,39 | 99 | 4 496 | 3,47 | 10 926 | 1 081 674 | 901 395 | |
7 - Champagne- Ardenne |
722 223 | 2 589 | 3,58 | 42 | 2 631 | 3,64 | 10 926 | 458 892 | 382 410 | |
8 - Corse | 140 431 | 372 | 2,65 | 31 | 403 | 2,87 | 10 926 | 338 706 | 282 255 | |
9 - Franche-Comté | 604 542 | 2 273 | 3,76 | 36 | 2 309 | 3,82 | 10 926 | 393 336 | 327 780 | |
10 - Ile-de-France | 6 394 046 | 14 312 | 2,24 | 534 | 14 846 | 2,32 | 10 926 | 5 834 484 | 4 862 070 | |
11 - Languedoc- Roussillon |
1 241 157 | 4 535 | 3,65 | 111 | 4 646 | 3,74 | 10 926 | 1 212 786 | 1 010 655 | |
12 - Limousin | 366 019 | 1 750 | 4,78 | 22 | 1 772 | 4,84 | 10 926 | 240 372 | 200 310 | |
13 - Lorraine | 1 257 829 | 4 765 | 3,79 | 76 | 4 841 | 3,85 | 10 926 | 830 376 | 691 980 | |
14 - Midi-Pyrénées | 1 392 029 | 4 863 | 3,49 | 97 | 4 960 | 3,56 | 10 400 | 1 008 800 | 840 667 | |
15 - Nord - Pas-de-Calais |
2 154 634 | 8 498 | 3,94 | 216 | 8 714 | 4,04 | 10 400 | 2 246 400 | 1 872 000 | |
16 - Basse- Normandie |
748 290 | 3 324 | 4,44 | 56 | 3 380 | 4,52 | 11 580 | 648 480 | 540 400 | |
17 - Haute- Normandie |
965 586 | 2 881 | 2,98 | 122 | 3 003 | 3,11 | 10 926 | 1 332 972 | 1 110 810 | |
18 - Pays de la Loire | 1 743 970 | 5 740 | 3,29 | 176 | 5 916 | 3,39 | 10 926 | 1 922 976 | 1 602 480 | |
19 - Picardie | 1 012 287 | 3 796 | 3,75 | 89 | 3 885 | 3,84 | 10 926 | 972 414 | 810 345 | |
20 - Poitou- Charentes |
863 481 | 3 165 | 3,67 | 67 | 3 232 | 3,74 | 10 926 | 732 042 | 610 035 | |
21 - PACA | 2 433 153 | 6 569 | 2,70 | 226 | 6 795 | 2,79 | 10 926 | 2 469 276 | 2 057 730 | |
22 - Rhône-Alpes | 3 138 870 | 9 896 | 3,15 | 190 | 10 086 | 3,21 | 10 926 | 2 075 940 | 1 729 950 | |
971 - Guadeloupe | 232 242 | 413 | 1,78 | 19 | 432 | 1,86 | 11 740 | 223 060 | 185 883 | |
972 - Martinique | 206 246 | 405 | 1,96 | 15 | 420 | 2,04 | 10 926 | 163 890 | 136 575 | |
973 - Guyane | 85 511 | 133 | 1,56 | 8 | 141 | 1,65 | 11 740 | 93 920 | 78 267 | |
974 - Réunion | 393 514 | 648 | 1,65 | 71 | 719 | 1,83 | 11 740 | 833 540 | 694 617 | |
975 - Saint-Pierre- et-Miquelon |
3 631 | 7 | 1,93 | 0 | 7 | 1,93 | 10 926 | 0 | 0 | |
France entière | 33 049 546 | 104 811 | 3,17 | 2 704 | 107 515 | 3,25 | 29 542 750 | 24 618 959 | ||
* Pour information. |
ANNEXE IV
RÉPARTITION DES PLACES NOUVELLES ESAT 2005
Région :
Personne chargée du dossier :
No de téléphone :
DÉPARTEMENTS | NOMBRE TOTAL de places allouées |
CRÉDITS À DÉLÉGUER AU TITRE des créations de places |
CRÉDITS À DÉLÉGUER au titre de lharmonisation des moyens |
TOTAL | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2005 (sur 10 mois) (A) |
2006 (sur 12 mois) (B) |
2005 (C) |
2006 (D) |
2005 (A+C) |
2006 (B+D) |
|||
Total régional | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Document à retourner à la direction générale de laction sociale, PHAN, bureau DGAS/3B, Mme Kiss, avant fin mai 2005.
ANNEXE V
CALENDRIER PRÉVISIONNEL DINSTALLATION DES PLACES DES ESAT DU PLAN PLURIANNUEL 2005-2007
Région :
Personne chargée du dossier :
Téléphone :
DÉPARTEMENT | NOM de létablissement |
LOCALITÉ | ORGANISME gestionnaire |
NATURE de lopération |
CALENDRIER PRÉVISIONNEL dinstallation des places |
MOTIF du délai dinstal- lation |
TYPE de public accueilli (1) |
NOMBRE de places destinées aux Creton |
||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Extension * | Création * | 1er semestre 2005 * |
2e semestre 2005 * |
2006 * | 2007 * | |||||||
Sous total départemental | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |||||
Total régional | 0 | 0 | ||||||||||
* Indiquer le nombre de places. (1) Handicap mental - traumatisme crânien - autisme - déficience sensorielle - handicap moteur - handicap psychique. |
Document à retourner à la direction générale de laction sociale, PHAN, bureau DGAS/3 B, Mme Kiss, messagerie pour fin mai 2005.
ANNEXE VI
SUIVI DES PLACES NOUVELLES DES ESAT NOTIFIÉES À VOTRE RÉGION EN 2005
Au 28 MAI 2005 AU 15 SEPTEMBRE 2005 Au 31- décembre 2005
Région :
Personne chargée du dossier :
Téléphone :
DÉPARTEMENt | NOM de létablissment + Organisme gestionnaire |
NOMBRE DE PLACES sur dotation 2005 |
NOMBRE DE MOIS de financement des places nouvelles 2005 réellement alloué aux CAT |
NATURE ET COUT MOYEN à la place |
TYPE de public accueilli (2) |
NOMBRE DE PLACE sur dotation 2005 attribuées aux jeunes adultes (CRETON) |
NOMBRE DE PLACES notifiées avant 2005 mais installées en 2005 |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Notifiées | Installées (1) |
Occupées par un bénéficiaire de la GRTH |
Extension | Création | ||||||||
Nombre de places |
Coût annuel |
Nombre de places |
Coût annuel |
|||||||||
Sous total départemental | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |||||
Total régional | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |||||
(1) Effectivement ouvertes et occupées au 28 maio 2005, 15 septembre 2005 et 31 décembre 2005. (2) Handicap mental, traumatisme crânien, autisme, déficience sensorielle, handicap moteur, handicap psychique. |
Document à retourner à la direction générale de laction sociale, PHAN, bureau DGAS/3 B, Mme Kiss.
Par messagerie pour le 15 juin 2005 pour une date dobservation au 28 mai 2005, le 30 septembre 2005 pour une date dobservation au 15 septembre 2005 et le 16 janvier 2006 pour une date dobservation au 31 décembre 2005.
ANNEXE VII
SUIVI DES PLACES TOTALES DESAT ET INFORMATIONS GÉNÉRALES
Région :
Département :
Personne chargée du dossier :
No de téléphone :
TRAVAILLEURS HANDICAPÉS accueillis en ESAT ayant le tiers ou plus de la capacité de travail dun travailleur valide (1) |
||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
% fixé dans les conventions daide sociale prises en application de larticle L. 345-3 du CASF |
Nombre de personnes (2) |
|||||||
ETABLISSEMENTS ou services daide par le travail |
NOMBRE total des places notifiées au département |
NOMBRE total des places installées |
NOMBRE de places réellement occupées par un bénéficiaire de la GRTH |
VALEUR ajoutée en Euro |
SALAIRES directs + charges en Euro |
PART de la valeur ajoutée distribuée en salaire direct aux TH |
||
Total départemental | ||||||||
(1) Elément renseigné dans la convention daide sociale prise en application de larticle L. 345-3 du CASF. (2) Renseignements le cas échéant auprès des directeurs dESAT. |
Document à retourner à la direction générale de laction sociale, PHAN, bureau DGAS/3B, Mme Kiss, par messagerie pour fin mai 2005.
ANNEXE VIII
Région :
Personne chargée du dossier :
Téléphone :
SUIVI DES ORIENTATIONS ET DES LISTES DATTENTE - ESAT
AU 30 AVRIL 2005 AU 31 DÉCEMBRE 2005
DÉPARTEMENT | NOMBRE de 1re orientations en ESAT prononcées en 2005 (flux) |
NOMBRE de jeunes adultes orientés en ESAT, mais maintenus en établissements déducation spéciale * |
NOMBRE DE PERSONNES ayant fait lobjet dune orientation en ESAT non suivie deffet, y compris les jeunes adultes relevant de lamendement Creton (stock) |
NOMBRE DE PLACES de ESAT ayant fait lobjet dun arrêté de refus dautorisation au seul motif financier |
NOMBRE DE PLACES susceptibles dêtres ouvertes par extension de faible importance |
---|---|---|---|---|---|
Total régional | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
* En application de larticle L. 242-4 du code de laction sociale et des familles « amendement Creton ». |
Document à retourner à la direction générale de laction sociale - PHAN - Bureau DGAS/3 B - Mme Kiss.
Par messagerie pour le 13 mai 2005 pour une date dobservation au 30 avril 2005, et le 16 janvier 2006 pour une date dobservation au 31 décembre 2005.
ANNEXE IX
ARTICLES 17 ET 39 DE LA LOI POUR LÉGALITÉ DES DROITS ET DES CHANCES, LA PARTICIPATION ET LA CITOYENNETÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES
Article 17
Les articles L. 243-4 à L. 243-6 du code de laction sociale et des familles sont ainsi rédigés :
« Art. L. 243-4. - Tout travailleur handicapé accueilli dans un établissement ou service relevant du a du 5o du I de larticle L. 312-1 bénéficie du contrat de soutien et daide par le travail mentionné à larticle L. 311-4 et a droit à une rémunération garantie versée par létablissement ou le service daide par le travail qui laccueille et qui tient compte du caractère à temps plein ou à temps partiel de lactivité quil exerce. Elle est versée dès ladmission en période dessai du travailleur handicapé sous réserve de la conclusion du contrat de soutien et daide par le travail.
« Son montant est déterminé par référence au salaire minimum de croissance, dans des conditions et dans des limites fixées par voie réglementaire.
« Afin de laider à financer la rémunération garantie mentionnée au premier alinéa, létablissement ou le service daide par le travail reçoit, pour chaque personne handicapée quil accueille, une aide au poste financée par lEtat.
« Laide au poste varie dans des conditions fixées par voie réglementaire, en fonction de la part de rémunération financée par létablissement ou le service daide par le travail et du caractère à temps plein ou à temps partiel de lactivité exercée par la personne handicapée. Les modalités dattribution de laide au poste ainsi que le niveau de la participation de létablissement ou du service daide par le travail à la rémunération des travailleurs handicapés sont déterminés par voie réglementaire.
« Art. L. 243-5. - La rémunération garantie mentionnée à larticle L. 243-4 ne constitue pas un salaire au sens du code du travail. Elle est en revanche considérée comme une rémunération du travail pour lapplication de larticle L. 242-1 du code de la sécurité sociale, et des dispositions relatives à lassiette des cotisations au régime des assurances sociales agricoles et des cotisations versées au titre des retraites complémentaires. Ces cotisations sont calculées sur la base dune assiette forfaitaire ou réelle dans des conditions définies par voie réglementaire.
« Art. L. 243-6. - LEtat assure aux organismes gestionnaires des établissements et services daide par le travail, dans des conditions fixées par décret, la compensation totale des charges et des cotisations afférentes à la partie de la rémunération garantie égale à laide au poste mentionnée à larticle L. 243-4. »
Article 39
I. - Larticle L. 311-4 du code de laction sociale et des familles est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsquil est conclu dans les établissements et services daide par le travail mentionnés au a du 5o du I de larticle L. 312-1, le contrat de séjour prévu à lalinéa précédent est dénommé contrat de soutien et daide par le travail. Ce contrat doit être conforme à un modèle de contrat établi par décret. »
II. - Il est inséré, après larticle L. 344-1 du même code, un article L. 344-1-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 344-1-1. - Les établissements et services qui accueillent ou accompagnent les personnes handicapées adultes qui nont pu acquérir un minimum dautonomie leur assurent un soutien médico-social et éducatif permettant le développement de leurs potentialités et des acquisitions nouvelles, ainsi quun milieu de vie favorisant leur épanouissement personnel et social. Un décret détermine les obligations de ces établissements et services, notamment la composition et les qualifications des équipes pluridisciplinaires dont ils doivent disposer. »
III. - Larticle L. 344-2 du même code est ainsi rédigé :
« Art. L. 344-2. - Les établissements et services daide par le travail accueillent des personnes handicapées dont la commission prévue à larticle L. 146-9 a constaté que les capacités de travail ne leur permettent, momentanément ou durablement, à temps plein ou à temps partiel, ni de travailler dans une entreprise ordinaire ou dans une entreprise adaptée ou pour le compte dun centre de distribution de travail à domicile, ni dexercer une activité professionnelle indépendante. Ils leur offrent des possibilités dactivités diverses à caractère professionnel, ainsi quun soutien médico-social et éducatif, en vue de favoriser leur épanouissement personnel et social. »
IV. - Après larticle L. 344-2 du même code, sont insérés cinq articles L. 344-2-1 à L. 344-2-5 ainsi rédigés :
« Art. L. 344-2-1. - Les établissements et services daide par le travail mettent en oeuvre ou favorisent laccès à des actions dentretien des connaissances, de maintien des acquis scolaires et de formation professionnelle, ainsi que des actions éducatives daccès à lautonomie et dimplication dans la vie sociale, au bénéfice des personnes handicapées quils accueillent, dans des conditions fixées par décret.
« Les modalités de validation des acquis de lexpérience de ces personnes sont fixées par décret.
« Art. L. 344-2-2. - Les personnes handicapées admises dans les établissements et services daide par le travail bénéficient dun droit à congés dont les modalités dorganisation sont fixées par décret.
« Art. L. 344-2-3. - Sont applicables aux personnes handicapées admises dans les établissements et services visés à larticle L. 344-2 les dispositions de larticle L. 122-28-9 du code du travail relatives au congé de présence parentale.
« Art. L. 344-2-4. - Les personnes handicapées admises dans un établissement ou un service daide par le travail peuvent, dans le respect des dispositions de larticle L. 125-3 du code du travail et selon des modalités fixées par voie réglementaire, être mises à disposition dune entreprise afin dexercer une activité à lextérieur de létablissement ou du service auquel elles demeurent rattachées.
« Art. L. 344-2-5. - Lorsquune personne handicapée accueillie dans un établissement ou un service daide par le travail conclut un des contrats de travail prévus aux articles L. 122-2, L. 322-4-7 et L. 322-4-8 du code du travail, elle peut bénéficier, avec son accord ou celui de son représentant, dune convention passée entre létablissement ou le service daide par le travail, son employeur et éventuellement le service daccompagnement à la vie sociale. Cette convention précise les modalités de laide apportée par létablissement ou le service daide par le travail et éventuellement le service daccompagnement à la vie sociale au travailleur handicapé et à son employeur pendant la durée du contrat de travail dans la limite dune durée maximale dun an renouvelable deux fois pour cette même durée.
« En cas de rupture de ce contrat de travail ou lorsquelle nest pas définitivement recrutée par lemployeur au terme de celui-ci, la personne handicapée est réintégrée de plein droit dans létablissement ou le service daide par le travail dorigine ou, à défaut, dans un autre établissement ou service daide par le travail avec lequel un accord a été conclu à cet effet. La convention mentionnée au précédent alinéa prévoit également les modalités de cette réintégration. »
ANNEXE X
PARAMÈTRES FINANCIERS / CONTRÔLE DU NON-DÉPASSEMENT DE LENVELOPPE LIMITATIVE
Mise en oeuvre combinée du 5o de larticle R. 314-22 et du 6o de larticle R. 314-23
CAT | NOMBRE de places autorisées et financées |
CA 2003 classe 6 |
DGF 2003 au CA 2003 |
BP autorisé 2004 classe 6 |
DGF 2004 au BP 2004 |
BP proposé 2005 mesures de conduction |
BP proposé 2005 mesures nouvelles |
TOTAL BP proposé 2005 |
COÛT place CA 2003 classe 6 |
COÛT place CA 2003 DGF |
COÛT place BP approuvé 2004 classe 6 |
COÛT place DGF 2004 |
COÛT place proposé 2005 reconduction |
COÛT place proposé 2005 mesures nouvelles |
COÛT place total proposé 2005 |
ÉCART coût place proposée coût moyen départemental |
DÉPASSEMENT potentiel denveloppe |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Département | - | - | - | - | - | - | - |
ENVELOPPE départementale 2005 |
- Euro | COÛT PLACE MOYEN 2005 notifié |
|
---|---|---|---|
Dépenses nettes autorisables (classe 6 - groupes II et III des produits) | Coût de revient place moyen 2005 |
ANNEXE XI
FICHE 2005 DE SUIVI FINANCIER DES CONTENTIEUX DES ESAT
Département :
Personne chargée du dossier :
No de téléphone :
NOM DE létablissement et association gestionnaire |
CONTENTIEUX DÉFINITIVEMENT JUGÉS | CONTENTIEUX EN INSTANCE DE JUGEMENT | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Exercice budgétaire concerné |
Dates des décisions de justice |
Contentieux jugé sur le fond ou sur la forme | Montant total du contentieux | Montant restant dû au 1er janvier 2005 | Exercice budgétaire concerné | Montant demandé par lassociation gestionnaire (1) |
État de la procédure | Contentieux jugé sur le fond ou sur la forme | |||
En première instance | En appel | En première instance |
En appel | ||||||||
Total | |||||||||||
NB : les services doivent veiller à éviter un double paiement des contentieux : si le montant du litige a été financé totalement par la reprise de résultat dans lannée N + 2, il na pas lieu dêtre ensuite repayé et ne doit donc pas figurer dans la colonne « Montant restant dû ». (1) Par montant demandé par le gestionnaire, il faut entendre le différentiel de DGF demandé au juge du tarif par le gestionnaire. |
Document à retourner à la direction générale de laction sociale, PHAN, bureau DGAS/3B, Mme Kiss, par messagerie avant le 30 avril 2005.
ANNEXE XII
ÉVALUATION DES DIFFICULTÉS STRUCTURELLES DES ESAT
Région :
Personne chargée du dossier :
No de téléphone :
No DE PRIORITÉ du dossier dans la région (1) |
DÉPARTEMENT | No FINESS de la structure |
NOM DE LA structure + organisme gestionnaire |
CRITÈRES DÉVALUATION des difficultés |
ARRÊTÉ DU 26 OCTOBRE 2004 (4) |
MONTANT DEMANDÉ pour la structure |
|||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Structure faisant lobjet dune procédure dalerte du commissaire aux comptes (2) |
Structures avec un déficit de + 10 % de la masse salariale (3) |
Indicateur portant sur les adultes de + de 45 ans |
Indicateur de vieillesse technicité | Indicateur relatif à la fonction dencadrement |
Indicateur du coût de structure |
Indicateur relatif à limmobilier |
|||||||||||
Moyenne régionale |
Valeur de lindicateur en pourcentage pour la structure |
Moyenne régionale | Valeur de lindicateur en pourcentage pour la structure |
Moyenne régionale | Valeur de lindicateur en pourcentage pour la structure |
Moyenne régionale | Valeur de lindicateur en pourcentage pour la structure |
Moyenne régionale | Valeur de lindicateur en pourcentage pour la structure |
Aide structurelle demandée |
Aide ponctuelle demandée |
||||||
(1) Classer les dossiers par ordre de priorité régionale. (2) Compléter par oui ou non et préciser si information du président du tribunal de commerce. (3) Compléter par oui ou non. Si oui indiquer le pourcentage de déficit par rapport à la masse salariale. (4) Arreté du 26 octobre 2004 fixant les premiers indicateurs et leurs modes de calcul pris en aplication du 5o du I de larticle 16 et des article 27 et 32 du décret no 2003-1010 du 22 octobre 2003. |
Tableau à compléter et à renvoyer à la DGAS pour fin mai 2005 par courriel à : elisabeth.kiss@sante.gouv.fr.
ANNEXE XIII
CALENDRIER DES REMONTÉES DENQUÊTES 2005 RELATIVES AUX ESAT
ENQUÊTES 2005 RELATIVES AUX ESAT | DATES de remontées denquêtes |
|
---|---|---|
ANNEXE II | Informations générales relatives aux ESAT (masses salariales, effectifs) | fin mai 2005 |
ANNEXE IV | Répartition départementale des places nouvelles de ESAT 2005 | fin mai 2005 |
ANNEXE V | Calendrier prévisionnel dinstallation des places dESAT du plan pluriannuel 2005-2007 | fin mai 2005 |
ANNEXE VI | Suivi des places nouvelles régionales de ESAT notifiées en 2005 | 16 juin 2005, 30 septembre 2005, 16 janvier 2006 |
ANNEXE VII | Suivi des places totales dESAT et informations générales | fin mai 2005 |
ANNEXE VIII | Suivi des orientations et des listes dattente en ESAT | 13 mai 2005, 6 janvier 2006 |
ANNEXE XI | Suivi financier des contentieux de ESAT | 30 avril 2005 |
ANNEXE XII | Evaluation des difficultés structurelles des ESAT | fin mai 2005 |