Circulaire interministérielle DGS/SD5A/SD5C/SD6A/ DGCL no 2005-342 du 18 juillet 2005 relative à la mise en oeuvre de la recentralisation des activités de dépistage du cancer, de vaccination, de lutte contre la tuberculose, la lèpre et les infections sexuellement transmissibles et aux orientations pour la négociation des conventions permettant lexercice de ces activités par les départements
NOR : SANP0530371C
Date dapplication : immédiate.
Références :
Articles L. 1423-2, L. 3111-11, L. 3112-2, L. 3112-3, L. 3121-1 et L. 3121-2-1 du code de la santé publique ;
Articles 199 et 199-1 de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, telle que modifiée par larticle 100 de la loi no 2004-1485 du 30 décembre 2004 de finances rectificative pour 2004 ;
Circulaire NOR : LBLB0410089C du 21 décembre 2004 relative à lentrée en vigueur de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales ;
Note dinformation DGS/SD5C/SD6A n° 2004-578 du 26 novembre 2004 relative à la mise en oeuvre du transfert des compétences vers lEtat des activités de dépistage du cancer, de vaccinations, de lutte contre la tuberculose, la lèpre et les infections sexuellement transmissibles ;
Circulaire DGS/SD5A/SD5C/SD6A n° 2005-220 du 6 mai 2005 relative à la mise en oeuvre du transfert à lEtat des compétences en matière de vaccination et de lutte contre le cancer, la tuberculose, la lèpre et les infections sexuellement transmissibles.
Annexes :
Annexe I - Tableau récapitulatif du droit à compensation actualisé en valeur 2005 ;
Annexe II - Orientations de la politique de santé publique à prendre en compte pour la négociation des conventions avec les départements ;
Annexe III - modèle de convention - programmes de dépistage des cancers ;
Annexe IV - Modèle de convention - vaccination, tuberculose, lèpre et infections sexuellement transmissibles.
Le ministre dEtat, ministre de lintérieur et de laménagement du territoire, le ministre de la santé et des solidarités à Mesdames et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour information]) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour exécution]).
Le 6 mai dernier, vous avez été destinataire dune circulaire relative à la mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2006, de la recentralisation vers lEtat des activités de vaccination et de lutte contre le cancer, la tuberculose, la lèpre et les infections sexuellement transmissibles.
Dans ce cadre, il vous a été demandé dengager un état des lieux des activités réalisées actuellement par les départements et dengager avec eux les discussions au sujet de la possibilité, que leur a ouvert la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, de poursuivre, après le 1er janvier 2006, des activités dans un ou plusieurs des domaines de compétence précités, sous réserve de conclure une convention avec lEtat avant le 31 juillet 2005.
Or, il ressort des éléments que vous avez transmis que, malgré la proximité de cette échéance, moins de la moitié de ces collectivités territoriales ont pour linstant fait connaître leurs intentions.
Afin que vous puissiez apporter toutes les précisions nécessaires aux départements pour se prononcer et que vous soyez en mesure de conclure, avec ceux qui en manifesteront le souhait, les conventions prévues par la loi, la présente circulaire a pour objet de vous rappeler les conditions de mise en oeuvre de la recentralisation des activités de prévention sanitaire et de vous préciser les modalités de négociation des conventions permettant lexercice de ces activités par les départements.
1. Les conditions de mise en oeuvre de la recentralisation
des activités de prévention sanitaire
La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a prévu la recentralisation des activités de prévention sanitaire confiées aux départements par les lois de décentralisation de 1983, hormis la protection maternelle et infantile. Cette recentralisation entrera en vigueur au 1er janvier 2006.
Complétée par larticle 100 de la loi no 2004-1485 du 30 décembre 2004 de finances rectificative pour 2004, la loi du 13 août 2004 a fixé comme suit le dispositif juridique et financier applicable tant pour la recentralisation des activités à lEtat que pour la poursuite dactivités par les départements, par voie conventionnelle :
a) Pour les départements qui nauront pas signé de convention, une réduction des crédits sera opérée à compter de 2006 sur la dotation globale de fonctionnement (DGF), à hauteur dun montant égal au droit à compensation établi en 1983 et actualisé en valeur 2005.
Ces crédits viendront abonder le budget du ministère de la santé (chapitre 39-01) et serviront à financer les activités recentralisées. Cest dailleurs en considération des délais inhérents à linscription de ces crédits dans le projet de loi de finances initiales pour 2006 que la date limite de conventionnement a été fixée au 31 juillet 2005.
Vous trouverez en annexe 1 le tableau récapitulatif du droit à compensation actualisé en valeur 2005 pour chacun des départements.
Vous veillerez à en informer, chacun pour ce qui le concerne, le président du conseil général. A cette occasion, vous pourrez lui indiquer que pour donner aux départements toutes assurances quant au calcul de la réfaction sur la DGF, il a été décidé que la commission consultative sur lévaluation des charges (CCEC) serait saisie de ce dossier au cours du second semestre 2005. Le montant définitif de la réfaction imputable à chaque département vous sera communiqué au terme de cette consultation.
Des instructions vous seront données ultérieurement sur la politique dhabilitation à conduire dans les départements qui auront choisi de ne plus exercer dactivités de prévention sanitaire à compter du 1er janvier 2006.
b) Pour les départements qui, au contraire, choisiront de signer avec lEtat une convention pour une ou plusieurs des activités recentralisées, nous vous rappelons quaucune réfaction ne sera opérée sur la DGF pour la ou les compétence(s) exercée(s) dans ce cadre.
La subvention versée par lEtat aux départements pour lapplication de ladite convention sera alors constituée, comme le prévoit larticle 199-1 de la loi du 13 août 2004 modifiée, du montant conservé par chaque département au titre de la DGD correspondante perçue chaque année.
Enfin, sagissant des agents départementaux actuellement affectés à lexercice des compétences qui font lobjet dune recentralisation, nous vous rappelons que la loi du 13 août 2004 na pas prévu de dispositif de transfert de personnels vers lEtat.
Ces personnels pourront donc, à compter du 1er janvier 2006, être affectés par les départements qui renonceraient à lexercice des compétences recentralisées vers dautres missions.
Pour autant, compte tenu de lexpertise acquise par ces personnels et dans le souci déviter que le transfert de compétences vers lEtat ne se traduise par une perte de savoir-faire préjudiciable à la qualité comme à la continuité du service rendu aux usagers, vous attirerez lattention des présidents de conseil général sur la possibilité qui pourrait être offerte à ces personnels dêtre détachés dans les conditions de droit commun auprès des services de lEtat, ou détablissements de santé et de centres de santé quil habilitera, pour lexercice des missions recentralisées.
Ces détachements interviendront dans les conditions prévues par les statuts particuliers daccueil, sur la base des articles 64 à 69 de la loi 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et des dispositions du décret no 86-68 du 13 janvier 1986 relatif notamment au détachement des fonctionnaires territoriaux.
2. Les modalités de négociation des conventions permettant lexercice des activités de prévention sanitaire par les départements
a) Contenu des conventions et orientations de la politique
de santé publique
Votre décision de conclure avec le département une convention pour lune ou plusieurs des activités de prévention sanitaire précitées devra reposer sur une appréciation de la capacité de la collectivité territoriale à répondre aux objectifs de la politique de santé publique, étant entendu que le conventionnement avec le département pour lune ou plusieurs des activités précitées limitera la capacité financière de lEtat à mobiliser sur le même thème dautres partenaires.
Dans ce cadre, vous trouverez en annexe 2, pour chacune des activités concernées, les orientations de la politique de santé publique à prendre en compte pour la négociation des conventions avec les départements.
La décision de conclure la convention devra également tenir compte de la volonté de la collectivité territoriale de sengager à mettre en oeuvre la politique de santé publique en respectant les conditions techniques et de moyens minimales fixées dans les modèles de convention qui vous sont proposés aux annexes 3 et 4.
Sil vous appartient bien entendu dadapter ces modèles aux circonstances locales, nous vous rappelons que ces conventions devront conformément aux articles L. 3111-11, L. 3112-2 et L. 3121-1 du code de la santé publique préciser au minimum les objectifs poursuivis, les catégories de bénéficiaires concernées, les moyens mis en oeuvre, la référence à la DGD comme subvention accordée par lEtat, ainsi que les données à transmettre à lEtat et les modalités dévaluation des actions entreprises.
De même, si les départements ont pu jusquà présent choisir diverses formes dorganisation pour lexercice de leurs compétences, lEtat, qui sera compétent au 1er janvier 2006, ne peut conventionner avec un département qui aurait subdélégué intégralement sa mission ou nenvisagerait pas de sinvestir dans lexercice des activités que la convention lui confiera.
Il vous reviendra donc dexaminer attentivement les conditions dans lesquelles les différents organismes intervenaient et notamment, si le département conservait bien sa fonction de pilotage et dévaluation. Dans laffirmative, une convention pourra être envisagée avec le département. Cette convention devra lister les organismes intervenant dans la mise en oeuvre des missions et préciser leur activité.
b) Calendrier de signature des conventions
Les conventions de délégation de compétence doivent être signées de préférence avant le 31 juillet 2005 ; la procédure de réfaction de la DGF sera donc engagée pour les départements qui nauront pas signé de convention avec lEtat à cette date.
De même, le département qui se sera abstenu de répondre à vos sollicitations devra être considéré au 31 juillet comme refusant de poursuivre les activités de prévention sanitaire dans le cadre conventionnel prévu par la loi.
Vous voudrez bien nous informer, sous le timbre de la DGS et de la DGCL, de lavancement des négociations avec le département et nous rendre compte avant le 5 août prochain de la situation en précisant, selon le cas :
- le département na pas signé de convention et nenvisage pas de le faire ;
- une convention a été signée avec le département pour la poursuite des activités suivantes : cancer, tuberculose, vaccination, infections sexuellement transmissibles (éventuellement lèpre quand nécessaire) ;
- le département a exprimé lintention, par une délibération ou une lettre de son exécutif, de signer une convention pour tout ou partie des activités « recentralisées » (préciser lesquelles) mais la convention na pas été signée le 31 juillet 2005 (motifs à préciser ainsi que la date prévue de signature).
Vous communiquerez par ailleurs au plus tard le 15 septembre 2005, pour les activités de vaccination, de lutte contre la tuberculose, la lèpre et les IST non conservées par le département, un projet dorganisation envisagé, détaillant les objectifs poursuivis et les publics cibles ainsi quun budget prévisionnel.
Vous informerez la DGS pour la même date des besoins qui resteraient à couvrir en raison de la situation épidémiologique malgré la poursuite dactivité par le département.
Nous vous engageons à faire part, par le canal de la boîte « DGS-recentralisation », des éventuelles difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre de la recentralisation.
Le directeur général de la santé, Pr D. Houssin |
Pour le ministre et par délégation : Le directeur général des collectivités locales D. Schmitt |
ANNEXE I
ÉVALUATION DU DROIT À COMPENSATION PROVISOIRE 2005
(en euros)
DÉPARTEMENT | TUBERCULOSE | MST | CANCER | AUTRE | VACCINATIONS | TOTAL |
---|---|---|---|---|---|---|
01 Ain | 189 008 | 5 405 | 19 854 | 13 927 | 474 690 | 702 884 |
02 Aisne | 586 187 | 10 381 | 1 721 | 0 | 304 968 | 903 257 |
03 Allier | 501 395 | 84 967 | 61 125 | 5 502 | 307 163 | 960 152 |
04 Alpes-de-Haute-Provence | 480 922 | 4 680 | 5 802 | 1 376 | 211 307 | 704 087 |
05 Hautes-Alpes | 59 485 | 7 259 | 13 686 | 0 | 133 296 | 213 726 |
06 Alpes-Maritimes | 512 848 | 716 651 | 52 528 | 95 598 | 918 470 | 2 296 094 |
07 Ardèche | 378 472 | 957 | 5 645 | 13 755 | 48 122 | 446 950 |
08 Ardennes | 297 169 | 43 103 | 529 | 0 | 702 174 | 1 042 975 |
09 Ariège | 8 052 | 7 504 | 59 145 | 11 520 | 35 796 | 122 017 |
10 Aube | 312 715 | 191 375 | 17 095 | 299 105 | 266 093 | 1 086 383 |
11 Aude | 405 073 | 52 942 | 17 581 | 53 438 | 60 169 | 589 203 |
12 Aveyron | 372 626 | 81 185 | 102 743 | 0 | 205 067 | 761 621 |
13 Bouches-du-Rhône | 2 219 338 | 1 006 709 | 278 677 | 0 | 722 703 | 4 227 427 |
14 Calvados | 331 211 | 185 318 | 10 498 | 0 | 393 075 | 920 102 |
15 Cantal | 52 580 | 4 932 | 16 059 | 29 229 | 74 189 | 176 990 |
16 Charente | 489 326 | 73 570 | 24 598 | 38 899 | 296 175 | 922 569 |
17 Charente-Maritime | 725 551 | 230 191 | 22 005 | 29 920 | 249 984 | 1 257 651 |
18 Cher | 653 291 | 35 063 | 36 027 | 0 | 451 306 | 1 175 688 |
19 Corrèze | 352 996 | 4 818 | 35 385 | 0 | 203 315 | 596 513 |
20A Corse-du-Sud | 621 105 | 7 961 | 72 444 | 0 | 111 351 | 812 862 |
20B Haute-Corse | 0 | 0 | 0 | 0 | 86 067 | 86 067 |
21 Côte-dOr | 1 417 751 | 330 271 | 20 093 | 0 | 330 009 | 2 098 123 |
22 Côtes-dArmor | 478 826 | 1 473 | 3 242 | 52 534 | 1 320 325 | 1 856 399 |
23 Creuse | 386 388 | 325 | 3 072 | 0 | 161 771 | 551 557 |
24 Dordogne | 711 279 | 10 180 | 8 125 | 0 | 179 491 | 909 075 |
25 Doubs | 1 012 951 | 329 902 | 0 | 22 283 | 603 190 | 1 968 326 |
26 Drôme | 579 539 | 69 982 | 8 999 | 21 410 | 282 434 | 962 365 |
27 Eure | 718 419 | 106 599 | 11 725 | 0 | 237 374 | 1 074 118 |
28 Eure-et-Loir | 1 524 016 | 140 395 | 99 127 | 0 | 173 986 | 1 937 524 |
29 Finistère | 1 559 656 | 64 700 | 48 883 | 0 | 625 996 | 2 299 235 |
30 Gard | 687 663 | 33 330 | 5 218 | 85 281 | 964 878 | 1 776 370 |
31 Haute-Garonne | 708 665 | 521 106 | 357 071 | 0 | 1 173 548 | 2 760 390 |
32 Gers | 419 121 | 12 396 | 35 334 | 5 279 | 33 424 | 505 555 |
33 Gironde | 512 103 | 481 715 | 141 952 | 0 | 686 674 | 1 822 444 |
34 Hérault | 659 411 | 274 736 | 29 909 | 55 020 | 229 980 | 1 249 057 |
35 Ille-et-Vilaine | 338 284 | 113 705 | 36 967 | 0 | 1 557 549 | 2 046 504 |
36 Indre | 669 183 | 57 522 | 79 125 | 0 | 61 875 | 867 704 |
37 Indre-et-Loire | 390 375 | 149 006 | 171 327 | 0 | 254 782 | 965 490 |
38 Isère | 826 715 | 123 948 | 34 357 | 831 470 | 742 267 | 2 558 756 |
39 Jura | 741 894 | 8 381 | 0 | 0 | 206 900 | 957 175 |
40 Landes | 306 638 | 159 807 | 17 871 | 0 | 124 036 | 608 353 |
41 Loir-et-Cher | 1 939 184 | 19 273 | 164 615 | 30 020 | 328 735 | 2 481 827 |
42 Loire | 531 136 | 244 147 | 19 628 | 0 | 625 927 | 1 420 838 |
43 Haute-Loire | 53 367 | 6 081 | 16 205 | 0 | 253 840 | 329 493 |
44 Loire-Atlantique | 1 151 216 | 271 973 | 20 633 | 79 435 | 1 051 161 | 2 574 418 |
45 Loiret | 732 010 | 167 627 | 26 924 | 30 734 | 243 773 | 1 201 068 |
46 Lot | 198 906 | 6 512 | 8 002 | 7 317 | 89 478 | 310 215 |
47 Lot-et-Garonne | 664 933 | 185 745 | 0 | 0 | 598 517 | 1 449 196 |
48 Lozère | 387 | 934 | 27 267 | 0 | 28 558 | 57 145 |
49 Maine-et-Loire | 489 051 | 95 789 | 0 | 27 235 | 681 704 | 1 293 779 |
50 Manche | 232 242 | 16 853 | 56 670 | 10 660 | 484 809 | 801 234 |
51 Marne | 734 500 | 62 318 | 251 | 8 662 | 369 723 | 1 175 455 |
52 Haute-Marne | 151 597 | 1 122 | 5 176 | 0 | 77 500 | 235 395 |
53 Mayenne | 393 217 | 8 427 | 3 946 | 0 | 229 456 | 635 046 |
54 Meurthe-et-Moselle | 942 806 | 349 069 | 20 650 | 150 081 | 1 128 254 | 2 590 860 |
55 Meuse | 167 818 | -242 | 3 832 | 0 | 365 130 | 536 539 |
56 Morbihan | 563 512 | 104 233 | 12 742 | 0 | 880 425 | 1 560 912 |
57 Moselle | 1 666 263 | 78 455 | 119 947 | 50 515 | 865 302 | 2 780 482 |
58 Nièvre | 397 392 | 4 202 | 87 512 | 8 597 | 470 563 | 968 266 |
59 Nord | 7 005 122 | 839 752 | 108 244 | 65 357 | 3 446 020 | 11 464 495 |
60 Oise | 1 354 304 | 20 646 | 15 285 | 0 | 402 111 | 1 792 346 |
61 Orne | 287 747 | 142 859 | 59 693 | 0 | 162 654 | 652 952 |
62 Pas-de-Calais | 1 786 828 | 24 163 | 11 589 | 0 | 1 716 750 | 3 539 330 |
63 Puy-de-Dôme | 466 380 | 332 100 | 117 498 | 0 | 257 383 | 1 173 360 |
64 Pyrénées-Atlantiques | 774 306 | 124 306 | 17 963 | 0 | 302 698 | 1 219 272 |
65 Hautes-Pyrénées | 481 231 | 92 853 | 26 505 | 0 | 541 519 | 1 142 109 |
66 Pyrénées-Orientales | 853 070 | 93 040 | 251 191 | 36 795 | 202 515 | 1 436 610 |
67 Bas-Rhin | 1 591 054 | 366 839 | 52 231 | 80 914 | 1 389 716 | 3 480 754 |
68 Haut-Rhin | 1 068 513 | 104 336 | 168 089 | 12 036 | 604 201 | 1 957 175 |
69 Rhône | 2 502 464 | 636 799 | 3 301 | 405 015 | 894 575 | 4 442 154 |
70 Haute-Saône | 529 780 | 40 739 | 3 095 | 0 | 145 635 | 719 248 |
71 Saône-et-Loire | 704 786 | 22 960 | 25 497 | 0 | 265 523 | 1 018 767 |
72 Sarthe | 168 361 | 24 109 | 3 177 | 25 003 | 567 939 | 788 589 |
73 Savoie | 404 799 | 40 819 | 56 555 | 0 | 415 169 | 917 342 |
74 Haute-Savoie | 375 367 | 47 097 | 20 890 | 79 848 | 517 577 | 1 040 779 |
75 Paris | 12 663 005 | 2 972 009 | 955 874 | 1 310 596 | 4 759 442 | 22 660 925 |
76 Seine-Maritime | 1 578 636 | 269 427 | 47 903 | 0 | 1 215 476 | 3 111 442 |
77 Seine-et-Marne | 819 506 | 64 037 | 181 | 0 | 881 633 | 1 765 356 |
78 Yvelines | 2 171 525 | 313 265 | 171 544 | 42 298 | 468 772 | 3 167 404 |
79 Deux-Sèvres | 251 919 | 9 423 | 21 921 | 0 | 432 628 | 715 891 |
80 Somme | 1 148 908 | 179 522 | 3 612 | 0 | 222 165 | 1 554 208 |
81 Tarn | 324 865 | 16 791 | 129 797 | 0 | 441 393 | 912 846 |
82 Tarn-et-Garonne | 290 387 | 3 395 | 8 273 | 0 | 154 674 | 456 729 |
83 Var | 1 215 195 | 408 012 | 116 128 | 0 | 394 204 | 2 133 539 |
84 Vaucluse | 206 605 | 0 | 14 505 | 64 855 | 327 570 | 613 535 |
85 Vendée | 415 485 | 5 474 | 11 210 | 0 | 1 061 649 | 1 493 817 |
86 Vienne | 470 420 | 3 147 | 18 009 | 12 783 | 130 244 | 634 602 |
87 Haute-Vienne | 109 562 | 13 096 | 17 974 | 0 | 450 287 | 590 919 |
88 Vosges | 639 778 | 4 089 | 10 856 | 7 027 | 128 157 | 789 908 |
89 Yonne | 369 152 | 59 297 | 23 255 | 8 941 | 459 590 | 920 234 |
90 Territoire de Belfort | 220 184 | 80 014 | 10 241 | 66 678 | 159 346 | 536 462 |
91 Essonne | 1 401 818 | 474 953 | 53 677 | 0 | 586 978 | 2 517 426 |
92 Hauts-de-Seine | 2 447 796 | - 60 755 | 446 | 61 330 | 458 724 | 2 907 541 |
93 Seine-Saint-Denis | 3 582 383 | 378 951 | 128 393 | 645 199 | 1 504 596 | 6 239 522 |
94 Val-de-Marne | 2 342 861 | 114 649 | 0 | 275 517 | 1 005 251 | 3 738 278 |
95 Val-dOise | 1 418 440 | 287 068 | 80 017 | 126 833 | 485 313 | 2 397 671 |
Total Métropole | 89 650 304 | 15 916 252 | 5 324 164 | 5 395 828 | 52 538 899 | 168 825 447 |
971 Guadeloupe | 675 466 | 2 320 588 | 19 144 | 2 993 | 659 134 | 3 677 324 |
972 Martinique | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
973 Guyane | 546 547 | 284 332 | 14 301 | 398 794 | 138 293 | 1 382 266 |
974 La Réunion | 1 307 640 | 849 303 | 21 928 | 82 378 | 1 866 497 | 4 127 746 |
Total DOM | 2 529 653 | 3 454 222 | 55 372 | 484 165 | 2 663 924 | 9 187 336 |
Total France entière | 92 179 957 | 19 370 475 | 5 379 536 | 5 879 993 | 55 202 823 | 178 012 783 |
ANNEXE II
ORIENTATIONS DE LA POLITIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE CONCERNANT LES ACTIVITÉS DE PRÉVENTION SANITAIRE RECENTRALISÉES
I. - DÉPISTAGE DES CANCERS
La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales donne aux départements qui le souhaitent la possibilité de participer à la mise en place des programmes de santé publique arrêtés en application de larticle L. 1411-6 du code de santé publique. Seul, aujourdhui, le dépistage organisé des cancers, domaine dans lequel les départements ont souvent été précurseurs, entre dans les programmes prévus par cet article.
La conclusion dune convention entre lEtat et le département acte la volonté de ce dernier de participer aux activités de dépistage du cancer du sein et, si le département la déjà expérimenté, au dépistage organisé du cancer du colon-rectum voire aux actions initiées en matière de dépistage du cancer du col de lutérus. Les autres activités éventuellement développées par le département en matière de prévention ou de dépistage nentrent pas dans le champ de la convention.
Le modèle de convention figurant en annexe III modifie et complète le document de travail annexé à la circulaire du 6 mai 2005 :
- cette convention nest conclue quentre lEtat et le département conformément aux dispositions de larticle L. 1423-2 du code de la santé publique ;
- les modalités de participation du département aux programmes de dépistage des cancers ont été précisées : le département peut soit mener directement des activités de dépistage soit contribuer au fonctionnement dune structure de gestion ; dans les deux cas, le département doit sengager dans la convention à respecter les prescriptions des campagnes de dépistage établies par le ministère chargé de la santé.
- la convention doit prévoir les modalités de transmission des données à lEtat par le département lorsquil agit en tant que structure de gestion et lorsquil mène des actions de dépistage du cancer du col de lutérus.
En cohérence avec la durée dune campagne de dépistage du cancer du sein, il est recommandé de prévoir une durée de convention dau moins deux années, ce qui ninterdit pas une durée plus courte pour tenir compte de léventuelle réticence du département à sengager sans avoir la connaissance des financements qui seront mobilisés par les autres partenaires, notamment lassurance maladie.
II. - LUTTE CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSES
La recentralisation des compétences exercées par les départements en matière de prévention et de lutte contre les maladies infectieuses est un corollaire de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 ; elle vise à donner à lEtat les moyens dorganiser la mise en oeuvre de cette politique. Aussi, comme rappelé dans la circulaire du 6 mai, le conventionnement avec le département devra répondre à un besoin de santé publique que vous aurez évalué en fonction des objectifs de la loi de santé publique et des principes généraux rappelés ci-dessous :
- la proximité et le renforcement des liens avec les structures sociales et médico-sociales qui hébergent ou accueillent le public visé. Cela implique :
- de mettre en place des permanences dans les quartiers et les communes ou vivent les populations les plus en difficulté ;
- de disposer déquipes mobiles capables dintervenir dans les structures ayant en charge ces populations ;
- un travail en réseau avec lensemble des structures qui interviennent en matière de santé auprès de ces populations afin doffrir une prestation globale et déviter la redondance ou labsence de coordination des interventions ;
- la prise en compte des besoins en matière daccompagnement social des personnes dans la démarche de soins.
Pour les quatre activités concernées, le modèle de convention a été complété des données dont la transmission à lEtat est obligatoire.
II.1. Vaccination
La recentralisation ne concerne que les activités des centres départementaux de vaccination et exclut, dune part, les vaccinations organisées par les services communaux dhygiène et de santé mentionnés au troisième alinéa de larticle L. 1422-1 du code de la santé publique, qui conservent leurs compétences et, dautre part, les vaccinations réalisées au cours des consultations de protection maternelle et infantile (PMI) dont la compétence reste au département.
Lobjectif de la loi relative à la politique de santé publique étant datteindre un taux de couverture vaccinale dau moins 95 % en 2008 aux âges appropriés, un des publics prioritaires à prendre en compte dans la convention avec le département sera constitué des personnes qui accèdent difficilement aux structures de soins et de prévention.
II.2. Lutte contre la tuberculose
La recentralisation de la mission de lutte antituberculeuse a été loccasion dune redéfinition nationale des actions de lutte antituberculeuse en raison de lhétérogénéité des activités menées dans les départements et de la situation épidémiologique actuelle de la maladie en France.
Si la décroissance de lincidence de la tuberculose dans les pays dEurope occidentale est de nature à engendrer une réduction des moyens dédiés à la lutte contre cette maladie, en revanche, certains groupes de populations, notamment migrants originaires de pays de haute endémie tuberculeuse, personnes détenues, et personnes ayant des difficultés daccès aux soins conventionnels, présentent une forte incidence de la tuberculose. Aussi, le maintien des services, qui ont acquis leur légitimité sur le terrain, créé des réseaux (avec les praticiens hospitaliers, les pneumologues libéraux, les médecins du travail et de santé scolaire, les établissements sociaux, les associations...), développé des actions de prévention, est essentiel pour sauvegarder les acquis de lexpérience. Ce maintien permettra également déviter une rupture dans la prévention et la prise en charge de la maladie et, à terme, un retard au dépistage et au diagnostic.
II.3. Lutte contre la lèpre
Lincidence de la lèpre est en très forte régression dans le monde. Moins de 100 cas nouveaux et environ 200 malades sous traitements étaient recensés en 2000 dans les collectivités doutre-mer.
Lépidémiologie incite à préconiser le regroupement avec les activités de lutte contre la tuberculose afin de favoriser les économies de structure.
Outre le repérage, notamment par des enquêtes dans lentourage des cas, et le traitement des personnes malades, la structure en charge de la lutte contre la lèpre pourra proposer un suivi médical des malades après traitement du fait des risques de rechute. Elle devra être incitée à conduire des actions dinformation en particulier en direction des structures prenant en charge les personnes migrantes et participera à léducation sanitaire.
II.4. Lutte contre les infections
sexuellement transmissibles (IST)
La loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 prévoit des objectifs en matière de lutte contre le VIH/sida (reconnue grande cause nationale par le Premier ministre pour 2005) et concernant les infections sexuellement transmissibles (IST) :
- réduire lincidence de gonococcies et de syphilis dans la population exposée, la prévalence des chlamydioses et de linfection à HSV2 ;
- offrir un dépistage systématique des chlamydioses à 100 % des femmes à risque dici à 2008.
Les épidémies récentes de syphilis, dhépatites, de LGV, notamment parmi les personnes séropositives au VIH, le fort taux de prévalence des chlamydiae observé chez les jeunes dans les DAV et les CPEF, le nombre important de grossesses extra-utérines, incitent à une remobilisation en faveur de dépistages ciblés sur les différents agents infectieux et les populations particulièrement exposées ce dautant que les IST sont des facteurs de transmission du VIH.
ANNEXE III
MODÈLE DE CONVENTION RELATIVE À LA PARTICIPATION DU DÉPARTEMENT AUX PROGRAMMES DE DÉPISTAGE DES CANCERS
Entre :
LEtat représenté par le préfet du département,
Et :
Le département de ............... représenté par le président du conseil général,
Vu larticle L. 1423-2 du code de la santé publique ;
Vu les articles 199 et 199-1 de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales ;
Vu la délibération du conseil général en date du....../...../..........
Il est convenu ce qui suit :
Article 1er
Objet de la convention
La présente convention a pour objet de permettre au département de ................ de participer aux :
- programme de dépistage organisé du cancer du sein ;
- programme de dépistage organisé du cancer colo-rectal (cf. note 1) ;
- actions initiées de dépistage du cancer du col de lutérus (cf. note 2) .
Les objectifs poursuivis dans le cadre de la présente convention sont :
(à compléter par vos soins)
Article 2
Modalités de participation aux programmes
de dépistage des cancers
2.1. Pour le programme de dépistage du cancer du sein
Le département sengage à participer au programme :
- sous forme dune participation à lactivité dune structure de gestion ;
- en qualité de structure de gestion.
Lorsque le département participe au programme en tant que structure de gestion, il sengage à respecter les dispositions figurant dans les documents suivants annexés à larrêté du 27 septembre 2001 fixant le modèle de convention-type mentionnée à larticle L. 1411-2 du code de la santé publique : « Organisation des programmes de dépistage (partie III-3), « Cahier des charges des structures de gestion des programmes de dépistage des cancers », « Fiche technique 1 : le matériel de mammographie », « Fiche technique 2 : Critères dinclusion et dexclusion de la population cible pour le cancer du sein », « Fiche technique 3 : Classification en cinq catégories des images mammographiques en fonction du degré de suspicion » et « Fiche technique 4 : Conduite à tenir devant des anomalies de stades 3, 4 ou 5 à la mammographie ».
Lorsque le département participe au programme en faisant appel à une structure de gestion, cette participation se fera dans le respect des dispositions des cahiers des charges annexés à larrêté du 27 septembre 2001 fixant le modèle de convention-type mentionnée à larticle L. 1411-2 du code de la santé publique.
2.2. Pour les programmes de dépistage
du cancer colo-rectal (cf. note 3)
Le département sengage à participer au programme :
- sous forme dune participation à lactivité dune structure de gestion ;
- en qualité de structure de gestion.
Lorsque le département participe au programme en tant que structure de gestion, il sengage à respecter les dispositions figurant dans les documents suivants annexés à larrêté du 27 septembre 2001 fixant le modèle de convention-type mentionnée à larticle L. 1411-2 du code de la santé publique : « Organisation des programmes de dépistage (partie III-3), « Cahier des charges des structures de gestion des programmes de dépistage des cancers », et dans le cahier des charges du dépistage du cancer colo-rectal joint à la lettre du ministre chargé de la santé du 30 mai 2005 adressée aux préfets de région et aux directions régionales des affaires sanitaires et sociales.
Lorsque le département participe au programme en faisant appel à une structure de gestion, cette participation se fera dans le respect des dispositions des cahiers des charges annexés à larrêté du 27 septembre 2001 fixant le modèle de convention-type mentionnée à larticle L. 1411-2 du code de la santé publique et dans le respect du cahier des charge du dépistage du cancer colo-rectal joint à la lettre du ministre chargé de la santé du 30 mai 2005 adressée aux préfets de région et aux directions régionales des affaires sanitaires et sociales.
2.3. Pour les actions de dépistage du cancer
du col de lutérus (cf. note 4)
Le département participe aux actions de dépistage du cancer du col de lutérus dans les conditions fixées en annexe. (Il devra fournir pour être annexé à la convention un document dans lequel il décrira les actions menées, les objectifs, les modalités et moyens mis en oeuvre ainsi que les résultats attendus.)
2.4. Modalités de mise en oeuvre des programmes
et actions de dépistage
Pour la mise en oeuvre des programmes et actions de dépistage définis dans la présente convention, le département met en oeuvre sur son territoire, en qualité de structure de gestion ou sous forme de participation à lactivité dune structure de gestion, les moyens suivants :
- locaux (cf. note 5) ;
- personnels (cf. note 6) ;
- équipement et matériel (cf. note 7) ;
- autres, dont subventions (cf. note 8) .
Article 3
Transmission des données à lEtat
3.1. Pour le programme de dépistage du cancer du sein
En cas de gestion directe de lorganisation locale du dépistage du cancer du sein, le département sengage à fournir, dans les mêmes conditions, les données devant être transmises par les structures de gestion prenant en charge lorganisation du dépistage organisé du cancer du sein en application « du cahier des charges des structures de gestion des programmes de dépistage des cancer » annexé à larrêté du 27 septembre 2001 fixant le modèle de la convention type mentionnée à larticle L. 1411-2 du code de la santé publique.
3.2. Pour les programmes de dépistage
du cancer colo-rectal (cf. note 9)
En cas de gestion directe de lorganisation locale du dépistage du cancer colo-rectal, le département sengage à fournir, dans les mêmes conditions, les données devant être transmises par les structures de gestion en application du cahier des charges du dépistage du cancer colo-rectal joint à la lettre du ministre chargé de la santé du 30 mai 2005 adressée aux préfets de région et aux directions régionales des affaires sanitaires et sociales.
3.3. Pour les actions de dépistage du cancer
du col de lutérus (cf. note 10)
Le département transmet chaque année au préfet un rapport dactivité.
Article 4
Montant de la subvention accordée par lEtat
En application de larticle 199-1 de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales, le montant de la subvention accordée par lEtat au titre de la participation du département aux programmes de dépistages des cancers définie par la présente convention est constitué du montant conservé par le département au titre de la dotation générale de décentralisation perçue chaque année relative à la lutte contre le cancer.
Article 5
Durée de la convention
La présente convention entre en vigueur le 1er janvier 2006. Elle est conclue pour une durée de......ans (cf. note 11) .
Compléter par les modalités de renouvellement.
Article 6
Résiliation-dénonciation
La présente convention peut être résiliée-dénoncée à tout moment par lune ou lautre des parties avec un préavis de 6 mois.
Les effets de la dénonciation de la présente convention sur la subvention accordée par lEtat sont fixés par larticle 199-1 de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales.
Fait à............, le...............
Annexe 1 (cf. note 12) au modèle de convention relative à la participation du département aux programmes de dépistage des cancers
ACTIONS DE DÉPISTAGE DU CANCER
DU COL DE LUTÉRUS
ANNEXE IV
MODÈLE DE CONVENTION PORTANT DÉLÉGATION DE COMPÉTENCE À [NOM DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE CONCERNÉE] DE.........
Entre :
LEtat représenté par le préfet de la région / du département, dune part,
Et :
La région / le département / la commune de [nom de la collectivité territoriale concernée] représenté(e) par...., dautre part,
Vu les articles L. 3111-11, L. 3112-2, L. 3112-3, L. 3121-1 et L. 3121-2-1 du code de la santé publique (cf. note 13) ;
Vu les articles 199 et 199-1 de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales ;
Vu la délibération du (conseil régional/conseil général/conseil municipal) en date du....../...../..........
Il est convenu ce qui suit :
Article 1er
Objet de la convention
La convention peut porter sur une ou plusieurs des compétences citées.
La présente convention a pour objet de permettre à [nom de la collectivité territoriale concernée] dexercer, à titre gratuit pour les usagers, les activités suivantes :
- les vaccinations obligatoires et les vaccinations recommandées mentionnées dans le calendrier vaccinal prévu à larticle L. 3111-1 du code de la santé publique ;
- la lutte contre la tuberculose afin den assurer la prophylaxie individuelle, familiale et collective, notamment par les enquêtes autour des cas, le diagnostic et traitement, et la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG ;
- la lutte contre la lèpre afin den assurer la prophylaxie individuelle, familiale et collective, le diagnostic et traitement ;
- la lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST) afin den assurer, de manière anonyme, la prévention, le dépistage, le diagnostic et le traitement.
Les objectifs poursuivis dans le cadre de la présente convention sont.......... (cf. note 14) .
Catégories de bénéficiaires
Les services de [nom de la collectivité territoriale concernée] chargés des activités mentionnées dans la présente convention sont ouverts à toutes les personnes qui souhaitent consulter dans les domaines où la collectivité territoriale reçoit délégation de compétence ; ils sadaptent, notamment par une implantation et une communication appropriée, à laccueil des personnes les plus vulnérables aux risques de contamination et de celles qui éprouvent le plus de difficultés pour accéder au système de soins et de prévention.
compléter ou préciser en fonction des besoins locaux.
Article 2
Moyens mis en oeuvre au titre de ces activités
En fonction de lobjet de la convention.
Sont joints en annexe la liste des effectifs, les horaires douverture et de consultations, un plan des locaux et la liste des équipements.
La collectivité territoriale sengage à assurer, dans le respect des conditions techniques jointes en annexe.
2.1. Dans les centres de vaccination :
- le maintien ou la constitution dune équipe de professionnels dont la composition et leffectif sont adaptés aux besoins locaux et à lactivité du centre ;
- la présence dun médecin sur les lieux aux heures douverture ;
- un entretien individuel dinformation et de conseil aux personnes accueillies ;
- la disponibilité de léquipement et du matériel nécessaires aux vaccinations ;
- la disponibilité du matériel et des médicaments nécessaires au traitement des éventuelles réactions indésirables graves ;
- la tenue à jour dun registre assurant la traçabilité des vaccinations pratiquées ;
- la déclaration au centre régional de pharmacovigilance des effets indésirables graves ou inattendus susceptibles dêtre dus aux vaccins ;
- des actions dinformation dans le cadre de la politique vaccinale.
2.2. Dans les centres de lutte contre la tuberculose :
- le maintien ou la constitution dune équipe de professionnels dont la composition et leffectif sont adaptés aux besoins locaux et à lactivité du centre ;
- un entretien individuel dinformation et de conseil ;
- la réalisation des enquêtes dans lentourage des cas ;
- la réalisation des consultations médicales par un médecin ayant une expérience dans le domaine de la lutte contre la tuberculose ;
- le suivi médical des personnes atteintes et la délivrance des médicaments antituberculeux ;
- la réalisation dactions de prévention primaire, notamment ciblées pour des groupes à risques ;
- la réalisation dactions ciblées de dépistage ;
- le concours à la formation des professionnels ;
- la conclusion dune convention avec au moins un établissement de santé susceptible de prendre en charge des personnes atteintes de tuberculose ;
- la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG ;
- pour cette vaccination, la tenue à jour dun registre assurant notamment la traçabilité des vaccinations pratiquées ;
- la déclaration au centre régional de pharmacovigilance des effets indésirables graves ou inattendus susceptibles dêtre dus au vaccin ou au traitement ;
- le développement des partenariats nécessaires à la lutte contre la tuberculose dans le département et à la prise charge des personnes atteintes ;
- la participation à un réseau départemental de lutte contre la tuberculose.
2.3. Dans les centres de lutte contre la lèpre :
- le maintien ou la constitution dune équipe de professionnels dont la composition et leffectif sont adaptés aux besoins locaux et à lactivité du centre ;
- un entretien individuel dinformation et de conseil ;
- la réalisation des consultations médicales par un médecin ayant une expérience dans le domaine de la lutte contre la lèpre ;
- la réalisation denquêtes dans lentourage des cas, lorsque nécessaire ;
- la délivrance des médicaments ;
- la conclusion dune convention avec au moins un établissement de santé susceptible de prendre en charge les personnes atteintes de la lèpre.
2.4. Dans les centres dinformation, de dépistage et de diagnostic des IST (CIDDIST) :
- le maintien ou la constitution dune équipe de professionnels dont la composition et leffectif sont adaptés aux besoins locaux et à lactivité du centre ;
- lanonymat ;
- un entretien individuel dinformation et de conseil ;
- lanalyse globale des risques, un examen clinique et la prescription éventuelle par un médecin dexamens complémentaires à visée diagnostique ;
- la remise des résultats et une éventuelle prescription thérapeutique, hors les traitements spécifiques à linfection à VIH, au cours dun entretien individuel avec un médecin ;
- la réalisation des consultations médicales par un médecin ayant une expérience dans le domaine de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles ;
- la proposition de dépistage et de traitement éventuel des partenaires en cas de diagnostic positif ;
- la conclusion dune convention avec au moins un établissement de santé assurant une consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) prévue à larticle L. 3121-2 ;
- la délivrance des médicaments.
Article 3
Transmission obligatoire des données à lÉtat
La collectivité territoriale fournit annuellement au préfet des données selon le modèle annexé à la présente convention pour chacun des services et/ou organismes mentionnés à larticle 5.
Article 4
Montant de la subvention accordée par lÉtat
Convention signée avec un département :
En application de larticle 199-1 de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales, le montant de la subvention accordée par lEtat pour lapplication de la présente convention est constituée du montant conservé de la dotation générale de décentralisation perçue chaque année relative aux activités mentionnées à larticle 1er.
Convention signée avec une autre collectivité territoriale :
Le montant de la subvention accordée par lÉtat pour lapplication de la présente convention est de :..........
Article 5
Services et organismes chargés de lexécution des missions
Lister pour chaque domaine dactivité les services et/ou organismes participant à lexercice des missions en précisant leur structure juridique, leurs coordonnées précises, les missions exercées et les modalités de mise en oeuvre (responsabilité, durée).
Article 6
Autres engagements
5.1. La collectivité territoriale sengage à fournir au préfet avant le......le compte demploi financier annuel de la subvention, ainsi quun rapport dactivité et de performance.
5.2. La collectivité territoriale sengage à permettre aux agents des corps de contrôle du ministère chargé de la santé laccès aux locaux dans lesquels sont exercées les activités mentionnées à larticle 1er.
5.3. La collectivité territoriale sengage à apporter son concours à lévaluation des conditions de mise en oeuvre des activités exercées au titre de la présente convention comprenant lévaluation du fonctionnement et du coût des activités exercées, de la qualité de la prise en charge, de lorganisation du travail en réseau et de latteinte des objectifs fixés à larticle 1er de la convention. Cette évaluation est réalisée, sur la base dun cadrage national, après trois ans de mise en oeuvre des activités ou avant le terme de la convention si celle-ci a une durée inférieure à trois ans.
Une évaluation intermédiaire peut être initiée à la demande de lÉtat à tout moment lorsque des difficultés dans la mise en oeuvre des activités lui auront été signalées. La collectivité territoriale est informée de cette demande dévaluation et y apporte son concours.
Article 7
Durée de la convention
La présente convention entre en vigueur le 1er janvier 2006. Elle est conclue pour une durée de......ans (cf. note 15) .
Compléter par les modalités de renouvellement.
Article 8
Résiliation / dénonciation
La présente convention peut être résiliée/dénoncée à tout moment par lune ou lautre des parties avec un préavis de 6 mois. En cas durgence tenant à la sécurité des usagers, lEtat peut résilier la convention sans préavis.
Les effets de la dénonciation de la présente convention sur la subvention accordée par lEtat sont fixés par larticle 199-1 de la loi no 2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales.
Fait à..........., le............
Annexe 1
Conditions techniques
I. - DISPOSITIONS COMMUNES
a) Dispositions générales
Les centres mentionnés dans la présente convention sont ouverts, à titre gratuit, à toutes les personnes qui souhaitent consulter ; leur implantation est déterminée de manière à permettre laccueil des personnes les plus vulnérables aux risques de contamination et celles qui éprouvent le plus de difficultés pour accéder au système de soins. Ils sont accessibles par les transports en commun. Un fléchage indique clairement le lieu de la consultation.
Le nom du médecin désigné comme responsable médical du centre est communiqué au préfet du département et au directeur départemental des affaires sanitaires et sociales à la signature de la présente convention et en cas de remplacement.
Des antennes mobiles sont développées pour favoriser laccès des personnes en situation de précarité ou dont la mobilité est réduite. Les centres développent à légard de ces personnes des démarches appropriées dinformation, de prévention et dincitation, en partenariat avec les services médico-sociaux locaux et les associations. Le recours à un service dinterprétariat est prévu.
Lorganisation de ces services leur permet de dispenser des soins conformes aux dispositions du code de la santé publique portant code de déontologie médicale et à celles relatives aux droits des malades. Les médecins du centre sont tenus, conformément aux articles R. 5121-150 et suivants du code de la santé publique, de déclarer les effets indésirables graves ou inattendus au centre régional de pharmacovigilance.
b) Locaux et installations matérielles
Les locaux sont adaptés à lexercice pratiqué et permettent dassurer la qualité et la bonne exécution des soins. Ils sont conformes à la réglementation, notamment aux dispositions relatives à la sécurité et laccessibilité des locaux accueillant du public.
Ils comprennent notamment :
- une réserve de pharmacie avec placard fermant à clé ;
- une installation de stérilisation du matériel dexamen permettant dassurer une chaîne dasepsie ;
- un lieu destiné au stockage des déchets dactivités de soins dans des conteneurs de sécurité ;
- des moyens médicaux de secours appropriés à la nature de lactivité, immédiatement disponibles et maintenus en bon état de fonctionnement. Les numéros de téléphone du SAMU et des ambulances sont accessibles immédiatement.
c) Conditions de fonctionnement
Les centres possèdent un règlement interne précisant les conditions de leur fonctionnement ainsi que le nom du responsable.
Les heures douverture, les heures de consultation et les principales conditions de fonctionnement utiles au public sont affichées de façon apparente à lextérieur des locaux. Pour être autant que possible adaptés aux contraintes des bénéficiaires, les horaires douverture comprendront au minimum une des plages horaires suivantes :
Une permanence téléphonique est assurée par une ligne directe avec renvoi ou un répondeur, indiquant les horaires douverture.
Les modalités délimination des déchets dactivités de soins sont précisées dans le règlement interne et portées à la connaissance de tous les personnels.
Les dossiers médicaux sont conservés dans le respect du secret médical et professionnel et de la réglementation en vigueur.
II. - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES
a) Centres de vaccination
a.1. Personnels
Léquipe minimum est constituée de deux personnes dont au moins un médecin, qui doit être présent sur les lieux aux heures douverture des séances de vaccination.
Nombre et qualification des agents :
Médecin(s) :
Pharmacien(s) :
Infirmier(s) :
Secrétaire(s) :
Personnel daccueil :
Autres (à préciser) :
a.2. Locaux et matériel
Les locaux comprennent au minimum une salle dattente et une pièce pour vacciner équipée dune table dexamen ou dun lit.
Léquipement permet le respect des règles dhygiène et de conservation des vaccins en vigueur. Il comporte... réfrigérateurs médicaux dotés dun système de contrôle de la température interne.
a.3. Règles de bonnes pratiques
La vaccination réalisée dans le centre comprend les démarches suivantes :
- entretien individuel dinformation et de conseil ;
- pratique de la vaccination dans le respect des règles dhygiène et dasepsie et en utilisant du matériel à usage unique ;
- inscription de lacte (pathologie, date, marque du vaccin et numéro de lot de fabrication) et du nom du vaccinateur sur le registre. Ces informations sont également consignées sur le carnet de santé de lenfant, le carnet de vaccination de ladulte ou, à défaut, sur le certificat de vaccination qui est délivré.
Linformation au public tient compte des recommandations du calendrier vaccinal et des avis du conseil supérieur dhygiène publique de France et du haut conseil de la santé publique. Les documents remis aux particuliers par les centres reprennent nécessairement les éléments inscrits dans le calendrier vaccinal même si la forme est différente.
a.4. Registres de vaccination
Afin de garantir la traçabilité des vaccinations, le registre de vaccination mentionne les nom et prénom et la date de naissance de la personne vaccinée, la date de vaccination, la marque du vaccin, son lot de fabrication et le nom du vaccinateur. Le registre fait lobjet dune déclaration à la Commission nationale de linformatique et des libertés (CNIL).
a.5. Disponibilité du matériel et des médicaments nécessaires au traitement des éventuelles réactions indésirables graves
Les centres disposent dadrénaline dont la date de péremption est régulièrement contrôlée.
b) Centres de lutte contre la tuberculose
b.1. Personnels
Léquipe se compose dau moins un médecin ou une infirmière qui puissent assurer les entretiens, notamment auprès des malades et de leur entourage, dans le cadre des enquêtes autour dun cas. Elle dispose des moyens nécessaires à leurs déplacements.
Elle comporte également au moins un travailleur social, sauf si le centre a instauré un partenariat avec un service social.
Le personnel participant à linformation et au conseil justifie dune formation adaptée, notamment aux méthodes déducation pour la santé. Il en est de même pour le personnel participant aux enquêtes autour des cas.
Nombre et qualification des agents :
Médecin(s) :
Pharmacien(s) :
Infirmier(s) :
Psychologue(s) :
Assistante(s) sociale(s) :
Personnel daccueil :
Secrétaire(s) :
Autres (personnel formé à léducation pour la santé, aux mesures préventives adaptées aux différentes situations dexposition et aux différents contextes socioculturels..., à préciser) :
b.2. Locaux et matériel
Le centre se dote dunités mobiles (notamment équipées dun camion radiographique) (cf. note 16) .
Léquipement permet le respect des règles dhygiène et de conservation des vaccins en vigueur. Il comporte... réfrigérateurs médicaux dotés dun système de contrôle de la température interne.
b.3. Règles de bonnes pratiques
Le centre privilégie les réunions pluri-professionnelles et larticulation avec les réseaux médicaux et sociaux. Il sinscrit dans le réseau local, collabore avec les partenaires oeuvrant auprès des publics en situation de précarité, populations marginalisées ou ayant un accès difficile aux services de santé et à la prévention. Des procédures de collaboration sont établies avec les UCSA (cf. note 17) des centres de détention et les CHRS (cf. note 18) . Des équipes mobiles sont constituées en tant que de besoin.
Lorganisation du centre permet un accès rapide et aisé à la radiographie pulmonaire et à son résultat.
b.4. Données et registres
La vaccination par le BCG est consignée sur le carnet de santé de lenfant ou le carnet de vaccination de ladulte ou, à défaut, sur le certificat de vaccination qui est délivré.
Doivent figurer sur ces documents : la date, la marque du vaccin et son lot de fabrication, ainsi que le nom du vaccinateur. Les mêmes renseignements doivent rester en possession du centre de vaccination (registre).
Un registre des enquêtes autour des cas et de leurs résultats est tenu dans le respect des règles de confidentialité.
c) Centres dinformation, de dépistage, et de diagnostic
des infections sexuellement transmissibles
c.1. Personnels
Léquipe minimum est constituée de deux personnes dont au moins un médecin, qui doit être présent sur les lieux aux heures douverture du centre.
Lensemble du personnel est formé à léducation pour la santé, à labord de la sexualité, à la connaissance des différentes pratiques à risque, dont celles des usagers de drogue, aux mesures préventives adaptées aux différentes situations dexposition et aux différents contextes socioculturels.
En outre, le personnel médical est formé à lévaluation du risque de transmission, au diagnostic clinique et biologique des IST dans leurs différentes phases, notamment la primo-infection pour le VIH, à lannonce dun résultat positif.
Nombre et qualification des agents :
Médecin(s) :
Pharmacien(s) :
Infirmier(s) :
Psychologue(s) :
Assistante(s) sociale(s) :
Personnel daccueil :
Secrétaire(s) :
Autre (à préciser) :
c.2. Règles de bonnes pratiques
La démarche de dépistage dans les CIDDIST est volontaire et anonyme.
La prise en charge des personnes est assurée dans les conditions suivantes :
- accueil, écoute de la demande, information et aide à lélaboration de conduites de prévention personnalisées au cours dun entretien individuel ;
- après analyse du risque et examen clinique si nécessaire, prescription éventuelle de tests biologiques à visée diagnostique par un médecin ;
- remise des résultats en mains propres à lintéressé, accompagnée dune éventuelle prescription thérapeutique de préférence par le prescripteur, au cours dun entretien individuel qui a pour objectif le rappel des conseils de prévention, linformation et lorientation éventuelle vers une prise en charge sanitaire ou sociale. Le résultat est remis par un médecin ;
- en cas de résultat positif, proposition dun dépistage et/ou traitement éventuel des partenaires.
Dans tous les cas, les résultats sont rendus dans un délai dune semaine au plus.
Tout consultant bénéficie de lanonymat. Dans ce but, un numéro de code, comprenant les initiales du nom et du prénom ainsi que lannée de naissance, est remis par écrit au consultant lors de son enregistrement. Ce numéro figure sur les tubes de prélèvement et sur tout document relatif au consultant. Il est exigé lors du rendu des résultats. Ce code permet de préserver lanonymat du patient tout en permettant un suivi du dossier médical en cas de consultations successives.
Les examens biologiques sont réalisés uniquement sur prescription médicale. Ils sont pratiqués par un ou des laboratoires danalyses de biologie médicale soumis au contrôle de qualité exécuté par lAgence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Des conventions conclues avec ce(s) laboratoire(s) précisent notamment les délais de rendu des résultats par le laboratoire, afin de respecter le délai prévu ci-dessus.
c.3. Locaux et matériel
Les locaux comprennent au minimum une salle dattente, une pièce pour la consultation médicale équipée pour réaliser des examens gynécologiques et urologiques, une zone darchivage des dossiers fermant à clé.
Léquipement permet de respecter les règles dhygiène en vigueur et les règles de conservation et de transport des prélèvements pour analyses biologiques et des médicaments.
c.4. Articulation avec le réseau médico-social local
La collectivité territoriale conclut une convention avec létablissement....... qui assure une consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) ainsi quun partenariat avec les services hospitaliers de........... compétents pour la prise en charge des personnes séropositives, des hépatites virales, des condylomes oncogènes (centres dinformation et de soins de limmunodéficience humaine (CISIH), les pôles de référence hépatite et les services de gynécologie).
Il sinscrit dans les réseaux ville-hôpital (lorsquils existent et quels quils soient (réseaux VIH, hépatite C, précarité, toxicomanie).
Annexe 2
DONNÉES À TRANSMETTRE À LÉTAT
2.1. Pour les centres de vaccination
2.2. Pour les centres de lutte antituberculeuse
2.3. Pour les centres de lutte contre la lèpre
2.4. Pour les centres dinformation, de dépistage et de diagnostic des IST
VACCINATIONS
(Ce questionnaire (cf. note 19) est à renvoyer au médecin inspecteur
de la DDASS de votre département)
Département Année 20
Nom de la structure/service
Adresse
Tél
Responsable
Personne ayant rempli le questionnaire :
M.
Tél.
Structure/service relevant dune collectivité territoriale :
Oui Non
Consignes de remplissage :
- ne laisser aucune case à blanc ;
- indiquer « 0 » si la donnée est nulle ;
- « ND » si la donnée existe mais nest pas disponible.
Organisation
Nombre de sites permanents de vaccination gérés par la structure
Site 1 (nom) :
Implantation et horaires douverture hebdomadaire :
Composition professionnelle de léquipe sur le site (dont vacations) :
Nombre total de personnes vaccinées sur le site :
Nombre total de vaccins administrés sur le site :
Site 2 (nom) :
Implantation et horaires douverture hebdomadaire :
Composition professionnelle de léquipe sur le site (dont vacations) :
Nombre total de personnes vaccinées sur le site :
Nombre total de vaccins administrés sur le site :
Site 3..... (remplir un tableau par site).
Activité vaccinale du centre départemental de vaccination
Nombre total de personnes vaccinées
Nombre total de vaccins pratiqués
Nombre total de vaccins pratiqués en milieu scolaire
Nombre total de vaccins pratiqués en milieu pénitentiaire
Nombre total de vaccins pratiqués à lextérieur des sites permanents
Préciser les lieux de vaccination hors sites permanents :
File active des personnes vaccinées
Pourcentage hommes/femmes
Pourcentage par tranches dâge :
< 3 ans
3 à 6 ans
6 ans à 15 ans
15 ans à 20ans
20 ans à 30ans
30 ans à 60ans
> 60 ans
Pourcentage résidant dans le département
Pourcentage résidant dans la région
Proportions habitat rural, semi-rural, urbain
Pourcentage de personnes ayant un médecin traitant
Pourcentage bénéficiaires CMU ou AME
Pourcentage primo-vaccinations
VACCINS (obligatoires ou recommandés par le calendrier vaccinal en vigueur) |
1er TRIMESTRE | 2e TRIMESTRE | 3e TRIMESTRE | 4e TRIMESTRE | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Primo- vaccination |
Rappels | Primo- vaccination |
Rappels | Primo- vaccination |
Rappels | Primo- vaccination |
Rappels | |
BCG | ||||||||
D | ||||||||
T | ||||||||
P | ||||||||
Coq | ||||||||
... | ||||||||
Pharmacovigilance
Nombre de déclarations au centre régional de pharmacovigilance
Promotion de la vaccination
Nombre dactions dinformation pour le public
Proportion temps consacré aux actions dinformation du public
Nombre dactions dinformation et formation des professionnels
Proportion temps consacré aux actions dinformation et formation des professionnels
Description succincte des actions (publics ciblés, durée, type de vaccin)
Partenariats
Nombre de partenaires ponctuels (lister les partenaires)
Nombre de partenaires travaillant en réseau avec le centre (lister les partenaires)
Nombre de partenaires avec lesquels une convention a été signée (lister les partenaires)
LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
(Ce questionnaire (cf. note 20) est à renvoyer au médecin inspecteur
de la DDASS de votre département)
Département Année 20
Nom de la structure/service
Adresse
Tél
Responsable
Personne ayant rempli le questionnaire :
M.
Tél.
Structure/service relevant dune collectivité territoriale :
Oui Non
Consignes de remplissage :
- ne laisser aucune case à blanc ;
- indiquer « O » si la donnée est nulle ;
- « ND » si la donnée existe mais nest pas disponible.
Organisation
Nombre hebdomadaire dheures douverture
Nom de létablissement de santé avec lequel une convention a été passée :
Nom du service hospitalier et du médecin responsable du service :
Activités de lutte antituberculeuse
Nombre total de consultations médicales individuelles
Nombre total de malades ayant débuté un traitement antituberculeux dans lannée (y compris traitement prophylactique)
Nombre total de tests de diagnostic effectués (IDR, ...)
Nombre total de radiographies pulmonaires réalisées
Nombre total de vaccins BCG pratiqués
Autres
Nombre total de visites dentourage réalisées auprès des cas index signalés et/ou notifiés (T. maladie ou infection)
Nombre total de personnes concernées par le dépistage autour des cas index
Nombre total dactions de dépistage ciblées (en dehors du dépistage autour des cas)
Nombre de personnes touchées par ces actions de dépistage ciblées (hors entourage des cas index)
Nombre de partenaires participant au réseau (Associations, hôpitaux, médecins libéraux, santé scolaire, médecine du travail, etc.)
Description succincte des actions (lieux, publics ciblés, durée)
I. - INVESTIGATIONS REALISÉES
AUTOUR DES CAS DE TUBERCULOSE-MALADIE
Tuberculose maladie :
Cas signalés ou notifiés
Nombre total durant lannée
ACTIONS | LORS des investigations en milieu familial et privé (nombre) |
LORS des investigations en collectivités (nombre) |
TOTAL (nombre) |
---|---|---|---|
Infections latentes* diagnostiquées | |||
Tuberculoses maladie diagnostiquées | |||
* cf. Avis du Conseil supérieur dhygiène publique de France, section maladies transmissibles, relatif au traitement de la tuberculose-infection (séance du 14 mars 2003) et ses annexes (aide à linterprétation de lIDR pour la décision thérapeutique) www.sante.gouv.fr (maladies/tuberculose). |
II. - INVESTIGATIONS REALISÉES AUTOUR DES CAS
DE TUBERCULOSE-INFECTION (LATENTE)
Tuberculose infection :
Cas signalés ou notifiés
Nombre total durant lannée
ACTIONS | LORS des investigations en milieu familial et privé (nombre) |
LORS des investigations en collectivités (nombre) |
TOTAL (nombre) |
---|---|---|---|
Infections latentes* diagnostiquées | |||
Tuberculoses maladie diagnostiquées | |||
* cf. Avis du Conseil supérieur dhygiène publique de France, section maladies transmissibles, relatif au traitement de la tuberculose-infection (séance du 14 mars 2003) et ses annexes (aide à linterprétation de lIDR pour la décision thérapeutique) www.sante.gouv.fr (maladies/tuberculose). |
III. - DÉPISTAGES RÉALISÉS AU SEIN DE POPULATIONS
À RISQUE
ACTIONS | CENTRES de détention |
FOYERS de migrants |
AUTRES collectivités** |
TOTAL |
---|---|---|---|---|
Nombre de personnes concernées | ||||
Infections latentes* diagnostiquées | ||||
Tuberculoses maladie diagnostiquées | ||||
* cf. Avis du Conseil supérieur dhygiène publique de France, section maladies transmissibles, relatif au traitement de la tuberculose-infection (séance du 14 mars 2003) et ses annexes (aide à linterprétation de lIDR pour la décision thérapeutique) www.sante.gouv.fr (maladies/tuberculose). ** Les citer si possible. |
IV. - PRISE EN CHARGE DIRECTE DE PATIENTS
TUBERCULOSE | NOMBRE de patients directement pris en charge dans le S(C)LAT |
NOMBRE de patients suivis dans dautres structures, en coordination avec le S(C)LAT |
TOTAL patients suivis ou dont le suivi est connu du S(C)LAT |
---|---|---|---|
Maladie | |||
Infection (latente)* | |||
* cf. Avis du Conseil supérieur dhygiène publique de France, section maladies transmissibles, relatif au traitement de la tuberculose-infection (séance du 14 mars 2003) et ses annexes (aide à linterprétation de lIDR pour la décision thérapeutique) www.sante.gouv.fr (maladies/tuberculose). |
PROPHYLAXIE DES INFECTIONS
SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES No 1
(Ce questionnaire (cf. note 21) est à renvoyer au médecin inspecteur
de la DDASS de votre département)
Département Année 20
Nom de la structure/service
Adresse
Tél
Responsable
Personne ayant rempli le questionnaire :
M.
Tél.
Structure/service relevant dune collectivité territoriale :
Oui Non
Consignes de remplissage :
- ne laisser aucune case à blanc ;
- indiquer « O » si la donnée est nulle ;
- « ND » si la donnée existe mais nest pas disponible.
Organisation
Nombre dheures douverture
Nom du CDAG partenaire
Est-il localisé au même endroit : oui non
Activité médicale du site
Nombre de personnes ayant bénéficié seulement dune information et/ou dun conseil préventif (sans examen médical et prélèvements)
Nombre total de consultations médicales individuelles
Nombre de personnes ayant eu au moins une consultation médicale
Dont : nombre de moins de 18 ans
Nombre total de malades traités
Nombre de vaccins pratiqués contre lhépatite B
III. - ACTIONS HORS LES MURS
Nombre dactions menées dans lannée
Nombre de personnes touchées par les actions
Description succincte des actions (lieux, publics ciblés, durée) :
Département Année 20 . .
IV. - Nom de la structure/service :
ACTIVITÉ DIAGNOSTIQUE DES PRINCIPALES IST |
< 18 ANS | 18 ANS | TOTAL | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | ||
Chlamydioses | Nombre de PCR | ||||||
Dont nombre de positives | |||||||
Gonococcies | Nombre de prélèvements locaux | ||||||
Dont nombre de positifs | |||||||
Syphilis | Nombre de VDRL-TPHA | ||||||
Dont nombre de résultats TPHA positifs et VDRL positifs | |||||||
Hépatites B | Nombre dAg HBs | ||||||
Dont nombre dAg HBs positifs | |||||||
Infections à trichomonases | Nombre de prélèvements locaux | ||||||
Dont nombre de positifs | |||||||
Infections à mycoplasmes | Nombre de prélèvements locaux | ||||||
Dont nombre de positifs | |||||||
Nombre de diagnostics cliniques ne nécessitant pas de prélèvement | |||||||
Herpès | Nombre de prélèvements locaux | ||||||
Dont nombre de positifs | |||||||
Nombre de diagnostics cliniques ne nécessitant pas de prélèvement | |||||||
Infections à HPV | Nombre de prélèvements locaux | ||||||
Dont nombre de positifs | |||||||
Infections à VIH | Nombre de sérologies | ||||||
Nombre de positives | |||||||
Total |
NOTE (S) :
(1) Lorsque ce dépistage est déjà expérimenté par le département ou sil souhaite y participer.
(2) Lorsque ces actions ont été initiées par le département et quil souhaite les poursuivre.
(3) Lorsque ce dépistage a été retenu dans larticle 1er de la convention.
(4) Lorsque ces actions de dépistage ont été retenues dans larticle 1er de la convention.
(5) Rayer les mentions inutiles ou compléter.
(6) Rayer les mentions inutiles ou compléter.
(7) Rayer les mentions inutiles ou compléter.
(8) Rayer les mentions inutiles ou compléter.
(9) Lorsque ce dépistage a été retenu dans larticle 1er de la convention.
(10) Lorsque ces actions de dépistage ont été retenues dans larticle 1er de la convention.
(11) Durée recommandée : au moins 2 ans.
(12) Annexe à compléter lorsque ces actions de dépistage ont été retenues dans larticle 1er de la convention.
(13) En fonction de lobjet de la convention.
(14) En fonction de lobjet de la convention et du PRSP.
(15) Durée recommandée pour la première convention : au moins 2 ans.
(16) En fonction des besoins locaux.
(17) Unités de consultation et de soins ambulatoires.
(18) Centre dhébergement et de réinsertion sociale
(19) Un questionnaire par structure/service.
(20) Un questionnaire par structure/service.
(21) Un questionnaire par structure/service.