A l’occasion de cette conférence, Agnès Buzyn portera les priorités de la France et notamment la nécessité de maintenir un haut niveau de prévention et de renforcer la lutte contre les discriminations, obstacles à une lutte efficace.
Avec le soutien du ministère des Solidarités et de la Santé et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ainsi que de plusieurs collectivités territoriales et agences, la France dispose d’un stand sur place qui permet aux acteurs français de promouvoir l’expertise et l’engagement majeur de notre pays. Des représentants de la recherche française - qui se situe au deuxième rang international en termes de production scientifique dans le domaine du VIH/sida - présenteront leurs travaux qui permettent chaque année de découvrir de nouvelles molécules ou de nouveaux modes d’administration pour faciliter la vie des patients. Enfin, de nombreux représentants associatifs et opérateurs français présenteront les résultats des programmes qu’ils mènent au plus près des communautés portant en particulier sur l’aide aux malades, la prévention, le renforcement des capacités des systèmes de santé locaux.
Avec 4,2 milliards d’euros depuis 2002, la France est le second contributeur au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui permet à 11 millions de personnes d’accéder à des traitements contre le VIH/sida dans le monde.
Elle est également le premier contributeur à Unitaid, agence qui accélère la disponibilité d’innovations plus efficaces et moins chères pour mieux traiter, diagnostiquer et prévenir ces maladies.
Au cours de la conférence, la France appellera à la mobilisation de la communauté internationale pour assurer le succès de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme que le Président de la République a souhaité accueillir en France en 2019. Elle constituera une étape clé dans l’objectif international d’élimination du sida d’ici 2030. Dans cette perspective, Agnès Buzyn rappellera l’importance d’accroître les financements internationaux.
Lutte contre le sida : 3 questions à Agnès Buzyn :