Pilules de 3e et 4e générations (contraceptifs oraux combinés)

La pilule ou contraception orale se présente sous forme de comprimés qui associent généralement deux hormones : des œstrogènes et de la progestérone. Elle est alors appelée "pilule combinée" ou estroprogestatives. Il existe de nombreuses pilules selon la composition et le dosage des hormones qu’elles contiennent. L’estrogène le plus souvent utilisé est l’éthinylestradiol. Le type de progestatif utilisé détermine la génération de la pilule.

 Les contraceptifs oraux combinés (COC) dits de 2ème génération sont les pilules qui contiennent comme progestatif du lévonorgestrel ou du norgestrel. Elles ont été commercialisées depuis 1973.

 Les COC dits de 3ème génération sont les pilules qui contiennent comme progestatif du désogestrel, du gestodène ou du norgestimate. Elles ont été mises sur le marché à partir de 1984.

 Les autres COC (parfois appelés COC de 4ème génération) contiennent comme progestatif de la drospirénone, de la chlormadinone, du diénogest ou du nomégestrol. Elles sont apparues en 2001.

pdf Classification des contraceptifs oraux selon la génération du progestatif Téléchargement du pdf (95 kio)

Questions/Réponses sur les pilules contraceptives (ANSM/janvier 2013)

Pilules estroprogestatives et risque thrombotique

La confiance des femmes dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique. Le débat actuel sur le risque thrombotique associé aux pilules de 3ème et 4ème génération ne doit pas jeter le discrédit sur les méthodes contraceptives.

A la demande de la ministre chargée de la Santé, un plan d’actions visant à renforcer la sécurité des contraceptifs oraux est en cours de réalisation.

Ainsi, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)

 a mené une campagne d’information auprès des professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens) afin que la pilule de 1ère et 2ème générations soit systématiquement privilégiée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations doit être l’exception, et non pas la règle.

 a saisi l’Agence européenne du médicament d’une demande de modification de l’autorisation de mise sur le marché afin que ces pilules ne soient plus prescrites aux femmes en première intention.

 rend publiques les données de pharmacovigilance (suivi et surveillance des effets indésirables). Pour en savoir plus, consulter le dossier thématique « Pilules estroprogestatives et risque thrombotique » de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Pour en savoir plus sur les différents modes de contraception :

 Consulter le site de Santé publique France : https://questionsexualite.fr/ |rubrique Choisir sa contraception