Qu’entend-on par investissement récurrent ?

Il est souhaitable d’éviter de parler d’investissement récurrent qui amalgame l’aspect comptable et le caractère régulier de la dépense. D’ailleurs, cette notion n’est pas évoquée dans la note DGOS.
 
Sur le plan achat et indépendamment de l’affectation comptable, on s’intéresse au caractère récurrent de l’achat (sa régularité) et on distingue :
 

  • d’une part les achats, dont par nature, on ne peut cerner une récurrence. Il s’agit des achats d’opérations d’infrastructures (au sens des ouvrages de l’ex.loi MOP et qui sont en classe.2 ou des achats de gros équipements (biomédicaux, informatiques,blanchisserie,stérilisation, cuisine,…) qui sont également en classe.2. On parle alors d’achat d’investissement (Cf.pages 30,31,32 de la Méthodologie de la valorisation de la performance achat)
  • d’autre part les achats, qui sont, par nature effectués régulièrement (qui peuvent être en classe. 2 ou 6). Dans ce cas, on peut également distinguer :
    • les achats effectués très régulièrement et qui s’apparentent à du consommables (produits de santé, lessiviel, fournituresn bureaux,…). On les qualifie d’achats récurrents (cf.p.20 de la Méthodologie de la valorisation de la performance achat)
    • les achats effectués à une fréquence faible (infra ou supra –annuelle). On parle alors d’achats ponctuels (cf.p21 de la Méthodologie de la valorisation de la performance achat).