Les gestes barrières
publié le04.02.21
mise à jour02.03.21
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La vigilance de tous est plus que jamais nécessaire pour éviter un rebond épidémique.
D’abord, cette décision se fonde sur les indicateurs de suivi de l’épidémie que sont le R effectif, le taux d’incidence hebdomadaire, le nombre et le taux de tests positifs effectués et l’état des capacités d’accueil de malades graves en réanimation. Ils sont régulièrement complétés par une analyse contextualisée (l’étude du nombre de recours aux services d’urgences ou à SOS Médecins pour suspicion de Covid-19) et par des études territorialisées de la situation sanitaire lorsque les différents seuils de vigilance et d’alerte sont franchis.
Par ailleurs, des incertitudes demeurent sur la transmission du virus dans l’air, qui a fait l’objet le 6 juillet 2020 d’une lettre à l’OMS signée par 239 scientifiques issus de 32 pays, qui ont notamment fait part de leurs observations sur la fréquence des contaminations et des clusters en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d’air, et même en l’absence de projection directe.
Le 6 juillet 2020, 239 scientifiques, issus de 32 pays différents, ont écrit une lettre à l’OMS, au sujet de la transmission dans l’air du virus. Ils ont notamment remarqué que les contaminations avaient lieu fréquemment en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d’air, et même en l’absence de projection directe. S’il semble que cette voie de transmission existe et qu’elle n’est pas anecdotique, il est encore impossible de parler de voie de transmission dominante par rapport aux gouttelettes ou aux mains souillées. C’est pourquoi, de manière préventive, des recommandations ont été émises sur le port du masque grand public en intérieur, sur l’aération des pièces et sur les climatiseurs. Le ministère des Solidarités et de la Santé a saisi une nouvelle fois le HCSP à la suite de la publication de cette lettre ouverte.
Le port du masque grand public était déjà obligatoire, parfois avec des règles spécifiques à certaines activités, dans les établissements recevant du public (ERP) relevant des catégories suivantes (fixées par l’arrêté du 25 juin 1980) :
(L) Salles d’auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple, y compris les salles de spectacle et les cinémas.
(N) Restaurants et débits de boissons ;
(O) Hôtels et pensions de famille ;
(P) Salles de jeux ;
(R.) Établissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement ;
(S) Bibliothèques, centres de documentation ;
(V) Établissements de culte ;
(X) Établissements sportifs couverts ;
(Y) Musées ;
(PA) Établissements de plein air ;
(CTS) Chapiteaux, tentes et structures ;
(OA) Hôtels-restaurants d’altitude ;
(EF) Établissements flottants ;
(REF) Refuges de montagne.
Les gares routières et maritimes ainsi que les aéroports.
(M) Magasins de vente, centres commerciaux ;
(W) Administrations et banques.
Les marchés couverts ont également été ajoutés.
Dans les autres catégories d’établissements, il peut être rendu obligatoire par l’exploitant.
Les entreprises relevant des catégories ci-dessus comme les administrations sont concernées mais seulement pour l’accueil du public en leur sein (clientèle/usagers essentiellement). Leur fonctionnement interne relève quant à lui du droit du travail et plus particulièrement des règles en matière de santé au travail.
De nombreuses normes sanitaires et mesures de restrictions, mises en place conjointement par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et le ministère des Solidarités et de la Santé, régissent déjà la vie dans les entreprises. Elles visent notamment à encourager le télétravail et imposent un respect strict des mesures d’hygiène et de la distanciation physique. Lorsque celle-ci ne peut être respectée, le port du masque grand public est d’ores et déjà obligatoire.
L’ensemble de ces mesures sont répertoriées dans le protocole national de déconfinement pour les entreprises dont les dispositions sont explicitées sur le site du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. En cas de rebond effectif de l’épidémie, le gouvernement n’exclut pas de les renforcer pour garantir la santé et la sécurité des salariés.
Au regard de la circulation des nouveaux variants et du risque de transmission plus élevé, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a rendu un avis dans lequel il recommande de ne plus utiliser des masques « grand public » en tissu de catégorie 2 (dont la filtration est inférieure à 90%), puisque leur efficacité de filtration est nettement inférieure aux masques en tissu « grand public » de catégorie 1 et aux masques chirurgicaux.
Les masques en tissu de catégorie 1, équivalent aux masques chirurgicaux, garantissent, quant à eux, une protection suffisante. Il convient de souligner que la grande majorité des masques en tissu en circulation en France sont de catégorie 1.
Il est recommandé de se référer à l’emballage et à la notice des masques pour connaître leur catégorie et les détails de leurs spécifications.
Il convient de rappeler que le masque doit couvrir parfaitement le nez, la bouche et le menton et ce quel que soit le masque. Le port d’un masque est également complémentaire au respect des autres gestes barrières.
Les masques dits « grand public » réutilisables répondent à la spécification AFNOR S76-001. Les masques de catégorie 2 garantissent une filtration des particules de l’air expirée d’au moins 70%.
Les masques de catégorie 1 garantissent pour leur part une filtration d’au moins 90% et permettent de prévenir la projection de gouttelettes, filtrant des particules émises d’une taille égale ou supérieure à 3 microns.
Il est recommandé de se référer à l’emballage et la notice des masques pour connaître leur catégorie et les détails de leurs spécifications.
Les distributeurs ont également désormais l’obligation d’indiquer de façon claire si les masques qu’ils proposent répondent à ces exigences sanitaires.
Non, le port du masque FFP2 ne sera pas rendu obligatoire. Selon le Haut conseil de la santé publique (HCSP), les masques de catégorie 1 sont suffisamment filtrants pour les usages du grand public.
Face à la situation sanitaire actuelle de notre pays, il est fortement conseillé de redoubler de prudence. Il convient d’observer les gestes barrières, d’aérer et de ventiler au maximum les espaces clos et de porter le masque, y compris chez vous, d’autant plus si vous êtes vulnérable ou si vous vivez sous le même toit qu’une personne à risque.
L’obligation du port du masque est déjà réglementée à l’échelle du pays. C’est le décret du 29 octobre 2020 qui prescrit ces mesures. Il impose sur l’ensemble du territoire national le port du masque, à toute personne âgée de 11 ans et plus, dans les lieux clos et les transports publics.
S’agissant du port du masque sur la voie publique il est prévu que les décisions soient prises localement par les préfets et les maires. La décision de rendre obligatoire le port du masque sur la voie publique doit être en effet adaptée au contexte local, notamment en termes d’activités et de densité de population.
En l’état des connaissances, les vaccins aujourd’hui disponibles ou en cours de développement réduisent la sévérité des symptômes, mais la réduction de la contagiosité est incertaine. Les gestes barrières, dont le port du masque, restent nécessaires après la vaccination.
Les personnes vivant dans les Alpes-Maritimes et ayant reçu les deux doses du vaccin sont concernées par les mesures mises en place dans leur département, au même titre que les personnes non vaccinées. Elles doivent ainsi appliquer les règles du couvre-feu la semaine, du confinement le week-end. Il est également nécessaire qu’elles continuent à respecter strictement les gestes barrières, dont le port du masque.
Selon le décret prescrivant les mesures dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, l’obligation concerne uniquement le port du masque de protection. Une visière en plastique transparent, portée seule, n’est pas considérée comme une mesure de protection efficace et ne peut donc pas se substituer au port du masque.
Le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) recommande aujourd’hui de nouvelles mesures de distanciation pour faire face aux variants du virus.
Cette recommandation porte sur la distance de sécurité entre 2 individus ne portant pas le masque : elle est dorénavant fixée à au moins 2 mètres au lieu d’au moins 1 mètre.
Le Gouvernement communique régulièrement sur les gestes barrières à appliquer pour se protéger contre la Covid-19, notamment sur le port du masque. Ces éléments figurent dans toutes les grandes campagnes de communication publique diffusées dans les médias. De plus, des tutoriels sont à disposition sur de nombreux sites publics.
Concernant l’air ambiant, les seules recommandations à ce jour sont d’assurer, quel que soit le contexte :
- un renouvellement régulier de l’air dans tous les espaces clos, au moins quatre fois par jour, au moyen d’une aération (ouverture des fenêtres…) et/ou d’une ventilation naturelle ou mécanique, afin d’apporter de l’air "neuf"/venant de l’extérieur,
- d’évacuer l’air ayant séjourné à l’intérieur vers l’extérieur,
- d’éviter le recyclage ou la recirculation de l’air dans les locaux.
Cette consigne doit être particulièrement appliquée lorsque les personnes contaminées par la Covid-19 sont isolées dans une pièce.
Les masques doivent être fournis par les parents à leurs enfants. En cas d’oubli ou de difficultés financières, les établissements scolaires fourniront les masques.
Il appartient aux parents de fournir des masques à leurs enfants. Toutefois, chaque école, collège, et lycée est doté de masques en tissu "grand public" de catégorie 1 afin qu’ils puissent être fournis aux élèves qui n’en disposeraient pas.
Le réseau de l’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées (Obépine) recueille les données concernant les traces du virus dans les eaux usées. Il publie de manière indépendante les résultats des prélèvements réalisés dans une cinquantaine de stations d’épuration. Ces résultats sont relayés sur le site gouvernemental www.vie-publique.fr.