Il existe plusieurs types de méningocoques. Les plus fréquents en France sont les méningocoques de groupe B, C, W et Y.
Environ 10% de la population est porteuse d’un méningocoque au niveau du pharynx (arrière gorge) qui n’entraîne pas de maladie la plupart du temps. Ce n’est donc qu’exceptionnellement que va se développer une infection invasive à méningocoque dont les manifestations les plus fréquentes sont la méningite et la septicémie à méningocoque.
La méningite est une infection des enveloppes entourant le cerveau : les méninges ; elle peut être provoquée par des virus, des bactéries ou des champignons. Alors que les méningites d’origines virales sont généralement bénignes, les méningites bactériennes, en particulier lorsqu’elles sont liées au méningocoque peuvent être responsables d’une septicémie.
La septicémie à méningocoque (dont la forme la plus grave est le purpura fulminans) est une infection généralisée de l’ensemble de l’organisme (sang, organes…). Des taches rouges ou violacées taches rouges ou violacées volontiers extensives (purpura) peuvent apparaitre


Au moindre doute, il faut contacter en urgence le 15 ou son médecin traitant.
Le méningocoque ne survit pas dans le milieu extérieur. Sa transmission est interhumaine et nécessite un contact proche (moins de 1 mètre) et prolongé.
Le traitement des IIM est une urgence.
Il existe des moyens de prévention :
pour les contacts d’un cas d’infection invasive à méningocoque (IIM ) : antibiotiques et vaccination s’il s’agit d’un méningocoque pour lequel il existe une vaccination efficace ;
des vaccins existent également et sont efficaces contre certains types de méningocoques. Ainsi, dès 2010, le vaccin contre le méningocoque C a été recommandé et remboursé chez tous les enfants, adolescents et jeunes adultes de 1 à 24 ans. Ce vaccin est obligatoire pour les enfants nés depuis le1er janvoier 2018 : un injection à l’âge de 5 mois et une deuxième à l’âge de 12 mois.
Documents d’information
Informations à destination des professionnels de santé
La précocité de l’intervention est un élément déterminant du pronostic pour le malade et de l’efficacité de la prévention pour son entourage.
Le dispositif sanitaire a également pour objectif de rationaliser la prophylaxie, notamment en maîtrisant la chimioprophylaxie, afin d’éviter l’apparition de résistance aux antibiotiques utilisés.
Déclaration obligatoire (DO) des IIM :
Comment signaler et notifier cette maladie ?
Téléchargez la fiche de notification de l’infection invasive à méningocoque.
Vaccination contre les IIM
Le vaccin méningococcique C conjugué est obligatoire pour tous les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018, avec une injection à l’âge de 5 mois et une 2ème injection à l’âge de 12 mois. Un rattrapage vaccinal (une injection) doit être effectué jusqu’à 24 ans révolus pour les enfants, adolescents et jeunes adultes non vaccinés dans l’attente d’une couverture vaccinale suffisante et de la création d’une immunité de groupe.
Les vaccins tétravalents conjugués ACYW et le vaccin contre les IIM de sérogroupe B font l’objet de recommandations particulières. Ils sont recommandés pour les patients à haut risque (aspléniques, hypospléniques, déficit en fraction terminale du complément, traitement par eculizumab, déficit en properdine, greffe de cellules souches hématopoïétiques) dans des situations à risque (départ en zone d’endémie, pèlerinage à La Mecque, situation particulière de cas groupés ou épidémie) et pour ls profesionnels exposés (personnels de laboratoires).
>> Consultez le calendrier vaccinal
signalement-sante.gouv.fr. |
Liens utiles
Dossier Infections invasives à méningocoques (Santé publique France)