Outils du bon usage pour les professionnels

Dans l’exercice de leurs activités, les professionnels de santé doivent avoir accès aux informations officielles permettant le bon usage des médicaments.

Les recommandations de bonne pratique

Élaborées par la Haute Autorité de santé (HAS) :

Les recommandations de bonne pratique de la HAS sont définies comme « des propositions développées selon une méthode explicite pour aider le praticien et le patient à rechercher les soins les plus appropriés dans des circonstances cliniques données ». L’objectif est d’informer les professionnels de santé, les patients et usagers du système de santé sur l’état de l’art et les données acquises de la science, afin d’améliorer la prise en charge et la qualité des soins.

 Consulter les recommandations de bonne pratique

Pour aider les professionnels à accéder rapidement aux recommandations de la HAS, celle-ci propose ses recommandations de bonnes pratiques sous un nouveau format interactif : les recommandations cliquables ou "recoclick".

Élaborées par l’Institut National du Cancer (INCa) :

La loi du 9 août 2004 a confié à l’INCa la mission de définir les bonnes pratiques et les conditions nécessaires à la qualité de la prise en charge des malades atteints de cancer. Dans ce cadre, l’INCa apporte son expertise dans la production de recommandations de bonnes pratiques cliniques pour les professionnels de santé

Élaborées par les sociétés savantes :

Les sociétés savantes ont notamment pour objet - dans un champ disciplinaire donné - de rendre compte de l’état de l’art, d’améliorer la connaissance et d’assurer la formation et la recherche du secteur considéré, notamment par l’intermédiaire de leurs publications d’une portée nationale ou internationale.

Les « mémos de bonne pratique »

Les « mémos de bonne pratique » sont établis par la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) sur la base des recommandations de la HAS et de l’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ce sont des outils d’aide à la pratique.

Les fiches « Bon Usage du Médicament » (BUM)

Les fiches BUM sont publiées par la HAS. Elles ont pour but de faire connaître les résultats de l’évaluation d’un médicament ou d’une classe thérapeutique par la Commission de la Transparence (CT). Le niveau d’efficacité, le progrès que les médicaments évalués sont susceptibles d’apporter pour les patients (ou pour certains groupes de patients) permettent de préciser la place de ces médicaments dans la stratégie thérapeutique, par rapport aux moyens déjà disponibles.
Consulter les fiches de bon usage des médicaments et les synthèses d’avis

Les avis de la Commission de transparence (CT)

Les avis de la CT sont rendus, par la HAS, aux ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale pour les éclairer dans leur décision de remboursement des médicaments.

Ces avis sont rendus par médicament et précisent :
  le service médical rendu
  l’amélioration du service médical rendu
  la stratégie thérapeutique
  la population cible

Les recommandations temporaires d’utilisation (RTU)

La loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé a mis en place un dispositif d’encadrement des prescriptions hors Autorisation de mise sur le marché (AMM) en confiant à l’ANSM l’élaboration de recommandations temporaires d’utilisation (RTU). Ces dernières autorisent, de façon transitoire, en l’absence d’alternative thérapeutique appropriée et en cas d’évaluation favorable du rapport bénéfice/risque des médicaments concernés, leur prescription dans une ou des utilisations non-conformes à leur AMM. Les RTU sont également assorties obligatoirement de la mise en place d’un suivi des patients traités, qui doit être organisé par le laboratoire concerné.

Guide "Qualité de la prise en charge médicamenteuse" - outils pour les établissements de santé

Ce guide, destiné aux professionnels impliqués dans la prise en charge médicamenteuse du patient en établissement de santé, s’inscrit dans une démarche globale de sécurisation, en lien avec l’arrêté du 6 avril 2011 relatif au management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse et sa circulaire d’accompagnement.