La fin de vie est une étape de la vie : c’est pourquoi les politiques publiques mises en œuvre sur le sujet veillent en premier lieu à garantir une qualité de vie digne des personnes et de leur entourage en leur garantissant un ensemble de droit et en confiant des devoirs aux professionnels censés les faire respecter.
S’assurer d’une fin de vie digne, que ce soit à l’hôpital, en EHPAD ou au domicile, amène parfois à s’interroger sur la pertinence de poursuivre ou de mettre en œuvre des traitements. La personne en fin de vie dispose de l’ensemble des droits reconnus au patient comme par exemple la possibilité d’exprimer ses volontés par anticipation, pour le cas où elle serait hors d’état de les exprimer, notamment en désignant une personne de confiance ou en écrivant ses directives anticipées. Lorsqu’une personne arrive en situation de fin de vie, il revient à son médecin d’organiser une prise en charge veillant à faire respecter ses droits. Face au vieillissement continu de la population, l’amélioration de la fin de vie digne des personnes et des soins palliatifs est un enjeu essentiel et ce afin de garantir un accès aux soins optimal pour les patients que ce soit en établissement de santé, sociaux et médico-sociaux et également à domicile. C’est notamment dans cette optique qu’un 5e plan national développement des soins palliatifs et accompagnement de la fin de vie a été annoncé.

Pour en savoir plus :

La fiche consacrée à la fin de vie.


 Livret "Mots et formulations de l’anticipation de la fin de vie"

Parce qu’il est important de qualifier les situations rencontrées et de connaître ce qui figure actuellement dans le droit français, le ministère de la Santé et de la Prévention et le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) ont élaboré un document sur les mots et formulations de l’anticipation de la fin de vie.

Consultez-le ici :

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