Accès territorial aux soins : les initiatives de la région Bretagne

Dans le cadre de la définition du plan d’accès aux soins, le comité national de suivi a effectué un repérage des initiatives territoriales inspirantes. Les exemples en Bretagne.

Attaché territorial de médecine : une animation universitaire et une coordination des acteurs de la formation

Objectif : assurer le recrutement et la formation de maîtres de stage en renforçant les liens entre l’UFR de médecine, les élus locaux et les communautés de communes du territoire concerné.

Le projet est expérimenté sur le-Pays de-Fougères, territoire d’Ille-et-Vilaine dont la démographie médicale est fragile. Il est co-financé par le département d’Ille-et-Vilaine et l’ARS de Bretagne.


Le projet « S » pour « Simplification »

Initié par un médecin généraliste, le projet accompagne des médecins remplaçants vers un exercice régulier dans les territoires médicalement fragiles, avec en perspective une installation.

Démarches réalisées grâce à un partenariat entre la faculté de médecine de Rennes, le conseil départemental de l’ordre des médecins et l’association des remplaçants, « Urbreizh » : la présentation aux remplaçants des zones en recherche suivie de la rencontre avec leurs représentants pour exposer les conditions favorisant l’accueil et prendre en compte les aspirations des uns et des autres.

Résultats en un an : 16 zones accompagnées, 9 médecins installés.

En 2018, le principe sera reconduit en adaptant certaines modalités d’intervention et en élargissant la couverture géographique.


L’exercice mixte hôpital / maison de santé

A Belle-Île-en-Mer, le lien entre la maison de santé et l’hôpital apporte de la flexibilité aux médecins généralistes.
Dans un contexte territorial particulièrement difficile (la population passant de 5 000 personnes en basse saison à 35 000 l’été), Belle-Île-en-Mer a su prendre la mesure du défi en proposant à des médecins généralistes un statut mixte, partageant leur activité entre l’hôpital et la maison de santé située en son sein. Ils bénéficient ainsi des infrastructures du centre hospitalier, notamment de son plateau technique.

Alors qu’en 2013, l’île ne comptait plus que 3 médecins, ceux-ci sont aujourd’hui 9. Ils forment des internes enthousiasmés pour ce mode d’exercice, lesquels bénéficient de surcroit d’un logement mis à leur disposition par la mairie.